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Simonsen : « Je suis très excité à l’idée de jouer le Mondial U20 »

08 Déc 2021 17:00   /   A LA UNE, EQUIPES DE FRANCE

 

En grande forme avec les Gothiques d’Amiens, Tomas Simonsen livre son ressenti sur son très bon début de saison en Synerglace Ligue Magnus et sa vie au sein du groupe d’Anthony Mortas. Le jeune attaquant s’exprime également sur le Mondial U20 à Tallinn (Estonie) qui se déroulera du 12 au 18 décembre 2021.

Crédit photo : Les Gothiques d’Amiens


Tomas, tu en es actuellement à 17 points dont 9 buts et 8 assistances en 17 matchs de Synerglace Ligue Magnus, comment peux-tu expliquer ton bon début de saison avec les Gothiques d’Amiens ? Est-ce que tu t’es fixé un nombre de points à atteindre ?

Je me suis bien intégré dans le groupe dès la préparation. Il y a une très bonne entente au sein du collectif. Depuis le début de la saison il est vrai que j’ai de la réussite en termes de point, mais si je suis autant performant c’est surtout grâce à mes coéquipiers de ligne qui m’aident énormément. Même si beaucoup de mes partenaires sont plus âgés que moi, je parle à tout le monde. Je sais qu’ils sont ici également pour accompagner les jeunes, car eux aussi ils sont passés par là. Au niveau des statistiques, on m’a donné un objectif de points à atteindre en début de saison, pour l’instant cela se déroule plutôt bien. Mais je ne pense pas trop au futur, je vis au jour le jour, on verra bien ce qui se passera par la suite.

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur tes premiers pas dans le hockey ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer ?

Si j’ai commencé le hockey c’est grâce à mon père. C’est un ancien hockeyeur et c’est lui qui m’a donné envie de me lancer dans ce sport. De mes 3 ans jusqu’à mes 13 ans c’était mon entraîneur. Il était présent dans les bons et mauvais moments, il me poussait énormément, même si ça n’a pas tout le temps été facile. Il y avait une vraie relation entraîneur/joueur mais aussi père/fils. Ensuite, quand je suis parti du club où j’ai commencé, à Courbevoie, mon père a toujours été derrière moi et il l’est encore aujourd’hui d’ailleurs. Il visionne mes matchs et me dit ce que j’ai bien fait et mal fait. C’est ça qui me pousse vraiment. Ma mère aussi est à fond derrière moi et m’a toujours soutenu dans mon parcours.

Tu es l’un des plus jeunes joueurs de l’effectif avec ton coéquipiers Ilies Djemel et Guillaume Roussel (prêté actuellement à Neuilly-sur-Marne en Division 1), et tu sembles parfaitement t’intégrer dans le groupe professionnel, comment se passe ta relation avec les autres joueurs ?  

Les joueurs me donnent beaucoup de conseils. Evidemment, sachant que je suis un des plus jeunes, on me chambre, mais c’est pour rigoler. Il n’y a pas de conflit et de jalousie dans l’équipe. Je suis proche de tous les joueurs. On se soutient tous.

Sur quel(s) point(s) penses-tu avoir progressé ?

Je pense que j’ai progressé sur le point défensif. Je sais que je ne suis pas le meilleur en défense mais j’estime que je fais du bon boulot actuellement. Je sens aussi que je suis plus mature dans le jeu que les années précédentes. Concernant le niveau offensif, j’ai toujours eu cet instinct depuis que je suis petit. Plus je m’entraîne et plus je m’améliore.

Est-ce qu’il y a des joueurs qui t’inspirent ?

Il n’y a pas spécialement un joueur en particulier qui m’inspire. Je regarde de temps en temps des résumés de matchs de NHL. C’est bien de prendre exemple sur des joueurs de cette ligue, mais ça reste un autre univers. Maintenant que j’évolue au haut niveau, je me dis que c’est à moi de me donner les moyens pour réussir.

Tu as été sélectionné par l’équipe de France U20 pour jouer le Mondial U20 en Estonie du 12 au 18 décembre, comment est-ce que tu abordes la compétition ? 

Je suis très excité à l’idée de jouer le Mondial U20, puisque ça fait deux ans de suite qu’on est sur la liste avec Ilies et Guillaume, mais le Championnat du Monde n’a pas lieu à cause de l’épidémie. On va avoir la chance de jouer notre premier. Pour ma part je ne suis pas stressé, je me dis qu’on n’aura pas l’occasion de vivre ce genre de moment plusieurs fois dans notre vie. Il faut se donner à fond, il va falloir prouver.

Vous avez un effectif très prometteur, vous avez les armes pour réaliser de belles choses dans ce Mondial D1B. Selon toi, sur quoi va se jouer la compétition ?

Ce dont j’ai entendu parler sur le Mondial est que si on perd un match, cela va être compliqué d’être champion du monde. Il faut être à 100% chaque match et donc tous les gagner. Je pense que cela va se jouer sur le travail, le physique et le mental. On a un très bon groupe en U20, avec beaucoup de joueurs qui évoluent en Synerglace Ligue Magnus et en Division 1.

Quels sont tes objectifs sur le court et le long terme, que ça soit en club et en équipe nationale ? Est-ce qu’en voyant le parcours d’Alexandre Texier, parti en NHL, ça te motive à viser plus haut ?

J’aimerais bien partir dans un ou deux ans dans une ligue étrangère. A voir comment ça se passera. Avec l’équipe de France, mon objectif serait de faire au moins un stage avec le groupe professionnel, me faire ma place dans ce groupe là et performer sur le long terme. Je pense qu’aujourd’hui tous les jeunes joueurs dans le hockey français essayent de prendre exemple sur Alexandre Texier en effet. En voyant son parcours, c’est vrai qu’on a envie de faire comme lui, et il ne faut pas se dire que c’est impossible. Me concernant, je dois donner le meilleur de moi-même pour aller le plus loin possible.

Entretien réalisé le mercredi 30 novembre 2021


Les statistiques de Tomas Simonsen