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Interview. S.Dermigny. « Décrocher la plus belle des médailles »

20 Avr 2023 15:57   /   A LA UNE, EQUIPES DE FRANCE, ACTUALITÉS PARA-HOCKEY-SUR-GLACE

 

L’Équipe de France U18 participera au Mondial D1A qui a lieu à Angers ce 23 avril jusqu’au 29 avril.  À quelques jours du début de la compétition, l’entraîneur principal de l’équipe Sébastien Dermigny évoque l’état d’esprit de l’équipe et ce qui attend les Bleuets dans ce tournoi.


Bonjour Sébastien, comment vous sentez-vous à l’approche de ce championnat du monde ?  

Personnellement, je me sens plutôt bien car je travaille avec cette génération depuis août dernier pour en arriver à ce moment présent. Nous sommes réunis à Angers depuis le dimanche 16 avril et les joueurs sont contents de se retrouver. Le groupe est uni et nous sommes impatients d’être dans le vif de la compétition la semaine prochaine. 

Comment s’est organisé la préparation du groupe pour ce Mondial ?

Nous avons eu six stages de préparation pour la saison, donc le groupe se connaît bien. Pendant cette préparation finale, notre principale mission est de permettre aux joueurs de retrouver leurs automatismes entre eux, car leur dernier match en bleu remonte à deux mois. Nous travaillons sur ce point et nous avons également deux matchs de préparation cette semaine contre le Kazakhstan (ndlr : perdu 7-2) et l’Ukraine (ndlr : perdu 4-3prl), que nous affronterons également lors du Mondial. Ces matchs permettront à nos joueurs de retrouver le niveau international. Le staff travaille depuis un moment pour cet événement, en particulier avec notre vidéo coach qui a récupéré un maximum d’images exploitables pour analyser les forces et les faiblesses de nos adversaires. Nous prendrons chaque match l’un après l’autre, en ne sous-estimant aucune équipe. 

Durant ce Mondial vous allez affronter des équipes avec des styles de jeu différent. Est-ce que tu pourrais nous parler de vos adversaires ?

La particularité de cette année est que le groupe D1A est très homogène, donc il n’y aura pas de match facile. Nous avons déjà affronté une nation appartenant à ce groupe lors du dernier stage de préparation, la Hongrie, et nous avons constaté qu’ils avaient un niveau équivalent au nôtre, puisque nous nous sommes imposés 1-0 en prolongation. Nous devrons faire face à l’Ukraine, qui vient du groupe du dessous, mais qui possède de grandes qualités de jeu et une grande détermination. Nous affronterons également les Japonais, une équipe difficile à lire, qui ne lâche jamais et qui patine beaucoup. Puis il y a le Kazakhstan, très physique, rapide et technique, qui joue un hockey intense et collectif. Ensuite, nous rencontrerons les Danois et les Hongrois, qui restent des équipes imprévisibles, techniques et dotées d’une grande mobilité sur la glace. Il est donc difficile de prédire qui sera champion ou même qui terminera dernier, car c’est vraiment une poule très serrée. 

Justement concernant les deux matchs de préparation contre le Kazakhstan et l’Ukraine, qu’est-ce que vous retenez de ces deux matchs ?

Nous avons essayé d’établir une routine positive en abordant ces matchs de préparation de la même manière que les matchs du Mondial. Ils nous ont permis de voir nos forces et nos faiblesses ainsi que celles de nos adversaires. C’était une façon pour nous de nous remettre au niveau international et pour certains joueurs de retrouver le rythme de la compétition après un mois de pause. Les garçons savent bien que ce sont juste des matchs de préparation et que ces résultats ne préjugent de rien pour les matchs de la semaine prochaine. 

Crédit Photo : Théo Bariller-Krine

Comment les jeunes gèrent la pression et le stress associés à un événement aussi important ? 

Nous avons beaucoup échangé avec les joueurs depuis la création de ce groupe et nous n’avons pas détecté de pressions négatives ni même de stress chez les joueurs. Au contraire, nous constatons qu’ils sont motivés par une pression positive. Nous avons également établi des méthodes de travail en collaboration pour gérer les facteurs extérieurs susceptibles de perturber les joueurs (tels que la famille, les entraîneurs et le public) afin qu’ils puissent rester concentrés sur leurs objectifs. Avec l’ensemble du staff, nous restons à l’écoute des joueurs pour préserver le groupe d’un environnement qui pourrait submerger les émotions des joueurs. 

Vous allez jouer le Mondial en France, est ce que c’est un plus de jouer à la maison ?  

Jouer à la maison a beaucoup d’avantage car on est chez nous dans un environnement que l’on connaît. On a de très bonnes conditions d’accueil que cela soit à la patinoire ou dans nos logements. Puis le fait que les joueurs aient le soutien de leur famille en direct est une motivation supplémentaire pour eux, ils ont envie de bien faire devant leurs proches. 

Quel est l’objectif principal de ce Mondial ?

Notre objectif ultime c’est d’être champion ! Après comme je l’ai dit au début on va prendre match après match… mais on espère quand même décrocher la plus belle des médailles (rires). 

Pour terminer, qu’est-ce que l’on peut te souhaiter pour ce Mondial ?

On peut nous souhaiter du bon hockey, et que les joueurs donnent le maximum comme le fera le staff. On est décidé à donner le meilleur de nous-mêmes et donner une bonne image autant individuellement que collectivement. 


Calendrier des Bleuets au Mondial : 

  • Dimanche 23 avril : Ukraine – France (16h00)
  • Lundi 24 avril : France – Hongrie (19h30)
  • Mercredi 26 avril : France – Japon (19h30)
  • Jeudi 27 avril : Danemark – France (19h30)
  • Samedi 29 avril : France – Kazakhstan (19h30)