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La Ligne Bleue N°46

12 Juil 2021 15:58   /   A LA UNE, VIE FÉDÉRALE, NEWSLETTER

Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois de juillet 2021.

Au programme

 


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Édito de Luc Tardif.

« Imprévisible mais pas si improbable »

 

Pour la deuxième année consécutive, l’assemblée générale des Clubs s’est tenue le 19 juin en Visio Conférence.

La Fédération n’a pas attendu les confinements pour s’approprier les outils de communications à distance. Ils font depuis longtemps partie des moyens pour nous rapprocher de nos clubs et de permettre de raccourcir les distances et les délais de décision.

Régulièrement les commissions, le comité, le bureau ou le comité directeur mettent en commun leurs réflexions et débattent lors de conférences téléphoniques. Aujourd’hui, la multiplication des écrans et la simplification de connexion nous permettent d’échanger encore plus efficacement et convivialement.

Et même si le contact physique fait défaut, j’ai noté à l’AG « digitale » une forte participation, un état d’esprit constructif et solidaire concluant de belle manière cette saison « encore particulière ».

En me tournant vers la prochaine, je ne peux que constater combien je suis fier du travail accompli durant cette crise pandémique. Les initiatives de hockey sans glace, de préparation hors glace, d’animations extérieures, des séances en visio… la créativité s’est exprimée avec passion et implication.

Lors des derniers mois, toute la Fédération s’est attachée à garder le lien avec ses adhérents. C’était une volonté et cela devient notre enjeu à tous pour les mois à venir.  Je souhaite aujourd’hui vous partager mon état d’esprit de conquête ou de reconquête.

Parce qu’éloignés de la glace, nos adhérents sont en manque de repères. Si vous (bénévoles, éducateurs, élus, cadres techniques…) avez développé des pratiques alternatives, l’ambiance des patinoires manque. Depuis mi-mai des retours progressifs et encadrés se sont organisés comme des preuves du dynamisme qui vous anime tous. Ce dynamisme que nous devrons retrouver fin août/ début septembre pour déployer les grands moyens. Convaincre le plus grand nombre de « s’inscrire au hockey ». Forum d’associations, rencontres avec les écoles, les centres de loisirs, communications ciblées…, c’est en allant aux devants des jeunes et de leurs parents que nous garnirons nos effectifs. Les valeurs et les caractéristiques uniques de notre sport sont les atouts à mettre en avant.

En me tournant vers la prochaine saison, je continue à être présent et à satisfaire aux exigences de nos instances pour maintenir leur confiance et les soutiens. Après deux saisons « compliquées » notre gestion raisonnable place notre Fédération en moins mauvaise santé que de nombreuses autres. Néanmoins, je souhaite poursuivre mes efforts pour aller chercher des moyens et aider les clubs à traverser cette crise. Avec l’espoir d’un retour à la normale « condamnés à être optimistes » nous comptons retrouver 100% des équipes dans tous les championnats. Les derniers points de passage sont encourageants.  Les AG de Ligues et l’AG fédérale ont permis de valider que nous avons adoptés les bons principes pour pérenniser nos clubs. La passion et la fidélité doivent permettre de retrouver nos clubs et nos adhérents. C’est aussi dans ces moments que nous pouvons mesurer l’importance de notre structuration appliquée saisons après saisons depuis presque 15 ans. Parfait exemple, la Commission Nationale de Suivi et de Contrôle de Gestion.  C’est caution de l’égalité et de l’intégrité des comptes des candidats aux championnats SLM, D1 et D2. Cet organe indépendant, composé de bénévoles (majoritairement experts comptables et commissaires aux comptes de profession) offre la garantie de la pérennité des participants à nos championnats majeurs. Leurs scrupuleux travaux, parfois perçus comme contraignants par les clubs, offrent des bases solides pour la constitution des championnats.

En me tournant vers la prochaine saison, je me prépare à ma dernière année de mandat. L’équipe fédérale est organisée et les objectifs sportifs sont fixés. Le Tournoi de Qualification Olympique est la prochaine échéance. Les filles et les garçons ont leur destin en main. Les préparations sont lancées et le calendrier semble pouvoir enfin être respecté. Allez les bleu(e)s !

En ce début juillet, nous voulons nous tourner vers une rentrée pleinement sportive. Une reprise des animations, une relance des activités. Soyons au rendez-vous pour accueillir et partager avec tous les passionnés de notre sport.

Bon été !

Luc Tardif

Président de la FFHG

(c) Photo : X. Lainé / FFHG

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Les coulisses de la Magnus – Episode 2/3

La période de transferts en Synerglace Ligue Magnus

 

Dès la fin du dernier match d’une saison, les clubs de Synerglace Ligue Magnus doivent se pencher sur un nouveau défi aussi bien sur le plan sportif que financier : les transferts. Une période aussi importante que celle passée sur la glace.

C’est la partie que les supporters voient le moins mais pourtant c’est l’une des plus importantes pour la saison à venir. La période des transferts joue un rôle majeur et Sébastien Oprandi, manager général des Rapaces de Gap, est le premier à le souligner : « Le recrutement est fondamental. Il faut se mettre dans de bonnes dispositions pour la rentrée prochaine, contrairement à ce que les gens peuvent penser, c’est une période extrêmement active. » Il faut savoir que généralement, dès la fin de saison, le staff a déjà une idée des départs mais aussi des éléments qu’ils veulent garder. Ensuite, la plupart du temps les clubs entament directement les rendez-vous individuels avec les joueurs. Cela permet aux équipes de Synerglace Ligue Magnus de savoir à quoi s’en tenir pour l’année qui arrive. Mais qu’est-ce qui se dit lors de ces points avec les joueurs ?

« Il est important de garder un groupe tout en l’améliorant »

« Il y a tellement de cas différents que c’est très important d’écouter » explique Stéphan Tartari, manager général des Boxers de Bordeaux. Les clubs voient avec les joueurs si les objectifs aussi bien collectifs que personnels ont été atteints. « Nous voulons aussi voir comment ils se sont sentis dans leur expérience ici, ce qu’ils pensent de leur saison, connaître leurs projets aussi, s’ils veulent partir, s’ils prévoient une retraite », détaille le manager bordelais. Pour Sébastien Oprandi, la clé d’une période des transferts réussie est, sans hésitation, la communication entre les joueurs et le club. « L’avantage, c’est que cela rend le partage d’informations beaucoup plus simple. Il est important de garder un groupe tout en l’améliorant. Il y a toujours certains joueurs qui ont des rêves de partir à l’étranger, puis il y a ceux pour qui les clubs font des propositions donc on se donne des ultimatums. »

Les JFL sont la priorité de la période des transferts

Comme chaque année, un club de Synerglace Ligue Magnus doit avoir son quota de JFL (Joueur Formé Localement)[1]. Lors d’une rencontre de SLM sur 20 joueurs maximum inscrits sur la feuille de match, 10 dont 1 gardien doivent être des JFL. « On met une priorité sur les joueurs français. Ce que font normalement la plupart des clubs, car il faut aussi s’occuper des JFL. On travaille rapidement de ce côté pour être tranquille par la suite », explique Stéphan Tartari.

La suite se compose notamment de recherche de renforts étrangers, avec parfois des conseils fournis par les joueurs déjà présents dans l’effectif. Une donnée importante pour Sébastien Oprandi. « On a besoin que les gars se connaissent et qu’il y ait une bonne ambiance au sein de ce noyau. Cela fait une quinzaine d’années que je suis dans le milieu et c’est quelque chose qui se fait souvent. Je trouve très important qu’ils puissent s’apprécier en dehors du hockey, car ça se retrouve aussi sur la glace, dans la complicité. » Poursuivre l’adage « le groupe vit bien » est donc l’un des objectifs principaux de cette période d’intersaison. Un véritable travail collectif et collaboratif, où chaque élément du club apporte sa contribution.

[1] Un joueur qui indépendamment de sa nationalité ou de son âge, a été licencié auprès d’un ou plusieurs club(s) affilié(s) à la FFHG et/ou FFSG, pendant une période continue ou non de trois saisons complètes (date limite des transferts fixée par la FFHG jusqu’à la date de fin de saison fixée par la FFHG) jusqu’à l’âge de 20 ans ou jusqu’à la fin de la saison pendant laquelle le joueur a son vingtième anniversaire, sans distinction de club.

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Pôle France

Entretien avec Lucie Quarto, Emma Morel et Julia Mespledes

Joueuses au Pôle France depuis plusieurs saisons, Lucie Quarto, Emma Morel et Julia Mespledes s’envoleront pour l’Amérique du Nord la saison prochaine pour continuer leur carrière. Elles évoquent leur meilleur souvenir au Pôle France, ce qu’elles en retiennent et comment elles envisagent leur transfert vers l’autre côté de l’Atlantique.

Quel est votre meilleur souvenir au Pôle France ?

Lucie Quarto – Mon meilleur souvenir au Pôle France est la dernière préparation physique où nous avons pratiqué des sports collectifs. C’est mon meilleur souvenir parce que c’était ma dernière prépa au Pôle, avec des filles que je connais depuis la seconde, et c’était agréable de finir en s’amusant.

Julia Mespledes – J’ai plusieurs bons souvenirs de mes deux années au Pôle France : les brésiliennes devant la patinoire, les cours de cuisine pendant le confinement ou encore la fois où on a du remplir une piscine avec des poubelles…

Emma Morel – J’ai énormément de bons souvenirs au Pôle. Pour moi les voyages en bus avec toute l’équipe, le staff et la musique sont des moments de partage juste supers ! 

Que vous a apporté la structure sur ces dernières années ?

LQ – Le Pôle France m’a permis une stabilité scolaire tout au long de mon lycée, et l’obtention de mon baccalauréat. La structure m’a aidé à me construire en tant que jeune femme autant dans ma vie personnelle que dans mon jeu. Le Pôle m’a permis de m’améliorer sur la glace, en technique de patinage comme en maniement. De plus, avec les préparations physiques adaptées aux joueuses, j’ai pu me développer musculairement.

JM – Le Pôle France m’a permis de me développer sur le plan sportif mais aussi personnel. En effet, la structure et le staff m’ont accompagné et m’ont aidé à progresser. J’ai aussi gagné en autonomie et en maturité car être en internat nous incite à être débrouillardes. Pour finir, sur le plan scolaire, on a eu un très bon suivi et un bon accompagnement.

EM – Le fait d’être loin de chez soi apporte tout d’abord une autonomie et une rigueur pour réussir. Le pôle m’a beaucoup appris. Personnellement j’ai grandi et mûri afin de devenir une leadeuse grâce aux conseils apportés et à l’écoute constante du staff. Sportivement je n’ai cessé de progresser, que ce soit sur la glace avec Sébastien et Jean-Baptiste, ou hors-glace avec Jérôme, par leur adaptation aux besoins de chacune selon les points de progression.

Que retenez-vous de votre aventure au Pôle France ?

LQ – J’ai vraiment fait de belles rencontres qui ont toujours aujourd’hui un impact dans ma vie personnelle. Je retiens aussi les moments de joie, comme des moments plus difficiles, mais au final on en ressort grandit.

JM – Je suis contente d’avoir fait partie du projet Pôle France, où j’ai évolué pendant 2 ans. J’ai fait de très belles rencontres, j’y ai passé de bons moments et j’ai grandi !

EM – Ce que je retiens après ces trois ans, c’est que le Pôle France est une grande famille, où le travail, le respect, et l’écoute sont essentiels et présents quotidiennement.

Comment appréhendez-vous votre départ vers l’Amérique du Nord ?

LQ – J’ai hâte d’y être et de voir les différences entre le hockey français et canadien, sans oublier l’université qui j’espère m’apportera un confort social que j’ai mis de côté cette année.

JM – Je suis très contente de partir à l’étranger au côté d’Emma Morel mais l’inconnu et la barrière de la langue me fait un peu peur. C’est un nouveau départ avec de nouvelles expériences à connaître et de nouvelles rencontres à faire. J’ai hâte d’intégrer la Vermont Academy !

EM – Concernant mon départ en Amérique du Nord, j’ai vraiment hâte. Certes ça va être nouveau et on part un peu « dans l’inconnu » , mais ça va être une aventure incroyable, où nous allons découvrir de nombreuses choses et encore plus grandir. 

 

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Portraits croisés de Johan Fauvel et Quentin Ugolini,

Lauréats du Trophée Damien Velay récompensant le meilleur arbitre espoir de Synerglace Ligue Magnus

Johan Fauvel et Quentin Ugolini ont glané en avril leur première récompense en tant qu’arbitre de hockey sur glace. À seulement 22 et 23 ans, ils sont promis à une belle carrière derrière le sifflet du sport collectif le plus rapide au monde.

Mais comment ont-ils justement rencontré le hockey sur glace ? « Assez tard, vers 8-9 ans » pour Quentin Ugolini, qui, à la suite d’un match de Grenoble à Polesud, demanda à ses parents de l’inscrire pour glisser sur la glace. Pour Johan Fauvel, la rencontre avec le hockey commence bien plus tôt, à 4 ans. C’est à Angers que ce jeune arbitre, aux 9 matches de SLM cette saison, tombe amoureux du Hockey : « j’adore ce sport ! ».

Pratiquants de hockey, ils troqueront finalement crosses contre sifflets pour des raisons bien différentes. Pour Quentin Ugolini, le changement s’est opéré en moins de 15 ans. Il arrête alors le Hockey pour se consacrer à la natation, où il affiche un bon niveau, et écoute le conseil de son père : arbitrer pour « se faire un peu de sous ». Puis, de fil en aiguille, l’arbitrage est devenu bien plus qu’un moyen de gagner sa vie ! La raison est toute autre pour son collègue Johan Fauvel. Après six mois d’arrêt de pratique, la glace lui manque trop et il décide de reprendre contact avec sa surface préférée via de l’arbitrage de tournoi U7/U9.

« Derrière les récompenses, il y a du travail pour les mériter ! » J.Fauvel

Quelques années plus tard, les deux arbitres connaissent leur première en SLM. Un « match comme les autres, pour lequel il ne fallait pas se prendre la tête » pour Quentin Ugolini, qui note quand même une vraie différence de professionnalisme par rapport à la Division 1. Johan Fauvel se rappelle de tout : premier match à Anglet, « avec du stress ! ». L’hymne national le met dans une « bonne ambiance » et ses collègues, « vraiment sympas », le détendent en lui expliquant que s’il est là, ce n’est pas pour rien. « Il fallait faire le job… et ça s’est très bien passé ! ». Une saison plus tard, ils reçoivent la récompense dont rêve tout jeune arbitre : le trophée Damien Velay. « Ça fait plaisir ! Cela montre qu’on ne fait pas tous ces déplacements et matches pour rien. Ça donne envie de continuer à travailler pour devenir encore meilleur » réagit Quentin Ugolini, quand Johan Fauvel évoque également un « vrai plaisir » qui ne vient cependant pas de nulle part : « Derrière les récompenses, il y a du travail pour les mériter ! ».

Arbitrer en SLM signifie passer à un arbitrage à quatre. Nos deux arbitres sont d’accord sur un point : « pour les juges de ligne, il n’y a pas une grande différence ». Johan Fauvel pointe tout de même quelques changements : « On doit toujours faire attention car on a toujours un head derrière nous, avec qui on ne doit pas rentrer en contact. Il y a vraiment un travail d’équipe à 4, que ce soit dans le vestiaire ou sur la glace. La communication est plus régulière à quatre, on croise toujours quelqu’un ! ». Quentin Ugolini ajoute d’autres nouvelles obligations propres à la meilleure division française : « regarder le bon head pour la procédure d’engagement et être à fond sur chaque arrêt de jeu ! ».

« La suite logique en France est souvent d’évoluer de juge de ligne à head » J.Fauvel

Quand on leur demande si justement, ils aimeraient un jour devenir head, les deux répondent simplement que ce n’est pas le moment d’y penser. « La suite logique en France est souvent d’évoluer de juge de ligne à head. Ce n’est pas encore d’actualité, mais dans 10-15 ans pourquoi pas ! » explique Johan Fauvel, qui avoue privilégier une carrière de juge de ligne en SLM mais aussi, il l’espère, à l’internationale.

Mais alors quels sont leurs objectifs ? Arbitrer en Championnat du Monde Élite, à l’instar de Nicolas Constantineau présent à Riga du 21 mai au 6 juin derniers ? « C’est un objectif pour tout le monde de faire un Mondial Élite ! » rigole Quentin Ugolini. Pour Johan Fauvel, les Mondiaux Élite c’est « le Graal pour l’arbitrage. Surtout en France, où cela arrive rarement. » Il évoque la recette pour y parvenir : « y aller étape par étape : d’abord faire ses preuves et s’installer en Synerglace Ligue Magnus, puis faire quelques tournois à l’international, puis après le championnat du monde Groupe A. »

« Tant que ça me plait et que je peux, je resterai ! » Q.Ugolini

Nicolas Constantineau n’est pas le seul modèle à suivre. Une carrière à la Jimmy Bergamelli, qui vient d’arrêter sa carrière après 28 ans d’arbitrage, par exemple : « C’est un rêve mais c’est difficile de se projeter aussi loin, on ne sait pas de quoi la vie est faite. J’ai des objectifs internationaux dans les 5-10 ans à venir… On verra ensuite ! » décrit Johan Fauvel, qui a pu discuter avec l’illustre arbitre lors du Final Four de Division 1 en avril. Quentin Ugolini ne se donne pas d’objectif de longévité, mais plutôt une devise : « tant que ça me plait et que je peux, je resterai ! ».

Pour atteindre leur objectif, ils devront donner le meilleur d’eux-mêmes sur la glace. Mais qu’est-ce qu’un bon arbitre ? « Quelqu’un de juste dans ses décisions, qui sait reconnaître ses erreurs, car tout être humain en fait. Il faut avoir une bonne communication, à la fois avec les autres arbitres, les joueurs et entraîneurs. » explique Quentin Ugolini. L’autre meilleur arbitre espoir 2020-2021 note la spécificité de la discipline : « Il faut savoir bien patiner, être en forme physiquement et travailler avant-pendant-après les matches pour performer ! »

Comme leurs camarades de glace, les joueurs, ils ont leurs propres rituels avant chaque match. Quentin s’équipe toujours de la même façon, comme Johan, qui range ses affaires toujours dans le même ordre, « Pas une superstition… mais presque ! ». « En quator ou en trio, on a l’habitude d’aller s’échauffer en jouant à des jeux avec un ballon de football » ajoute l’arbitre originaire d’Angers.

« Croire en ses rêves et ne rien lâcher » Q.Ugolini

Quand ils ont commencé l’arbitrage, il ne se voyaient pas forcément aussi haut aussi tôt. Quels conseils donneraient-ils à un jeune arbitre qui rêve de haut niveau ? « Se dire que c’est possible, tout simplement. Un arbitre m’avait donné ce conseil il y a 5-6 ans. Au fur et à mesure il y a des formations clubs, puis régionales puis nationales. Ça peut aller très vite. Ce n’est que du travail et de la remise en question de soi. Il faut accepter les conseils. Et après ça avance… et on performe ! ». Quentin Ugolini ajoute un dernier conseil, peut-être le plus important : « croire en ses rêves et ne rien lâcher ».

 

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Formation des entraîneurs de gardien de but

La formation des joueurs et des joueuses en hockey sur glace est construite à partir de réflexions et d’actions autour du modèle de notre activité. Ce sport collectif singulier que l’on qualifie de « sport le plus rapide du monde » où les signes successifs s’opposent avec une grande intensité sur la glace. Le modèle de l’activité hockey sur glace met en évidence l’importance des stratégies offensives mais il n’en demeure pas moins que défendre sa « cage » est impératif à tous les niveaux.

Le poste de gardien de but est devenu incontournable. Les compétences des gardiens augmentent malgré tout, et il est important de penser une stratégie de développement nationale en construisant un cursus complet de formation.

Pour ce faire la Direction Technique Nationale travaillent en 2021 sur la construction d’un programme en collaboration avec Sébastien Beaulieu. L’enjeu est de pouvoir proposer dans moins d’un an des formations à tous les entraîneurs Français, qu’ils soient spécialistes et anciens gardiens, qu’ils soient entraîneurs professionnels, anciens joueurs de champs ou bien aide-entraîneurs bénévoles.

La DTN et l’Institut National de Formation travaillent de concert en vue de concevoir un modèle de développement des gardiens, sous la forme d’un programme évoluant selon trois niveaux et comportant des étapes de difficultés croissantes : Un premier niveau que l’on nommerait le développement des habiletés de base jusqu’à U13, où l’enjeu n’est pas de gagner les matches mais d’enseigner correctement les techniques correspondant aux bases des apprentissages. Le niveau intermédiaire correspondrait au début de la recherche de la performance (U15 et au-delà, PPF, EDF jeunes). Le troisième niveau serait représenté exclusivement par les entraîneurs de gardiens qui jouent dans les clubs professionnels et dans les EDF féminines et masculines.

Pour bâtir ce projet ambitieux l’INF a besoin de recueillir les avis des employeurs, des entraîneurs, des managers du développement et de la performance à la rentrée sportive de septembre 2021 :

•             Connaitre le nombre de personnes qui veulent se former pour développer des compétences d’animation, d’enseignement et d’entraînement des GB dans les structures associatives.

•             Connaître l’avis des employeurs sur la capacité à embaucher des entraîneurs de gardiens, ou bien solliciter ponctuellement les services de personnes ayant été formées pour répondre à un besoin temporaire.

L’INF enverra au mois de septembre 2021 un sondage national. Nous comptons sur votre participation et vos remarques constructives. L’un de nos objectifs est d’ancrer le projet dans le contexte du hockey français à l’aube de l’olympiade 2022-2026. Nous voulons également répondre aux besoins du terrain et aux exigences de la compétitions sportive.

La performance comme le développement se construisent dans le détail. Nous partagerons les résultats de cette enquête en fin d’année 2021.

 

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La photo rétro : le début du hockey sur les lacs parisiens

Avant de jouer sur des patinoires artificielles, les hockeyeurs habitant dans la capitale ou dans sa proche banlieue ont commencé d’abord à se rencontrer en hiver sur des lacs franciliens gelés comme ceux de Vincennes, de Saint-Mandé, de Villebon, de la Porte Jaune, de Daumesnil ou encore d’Enghien.

Comme le prouve à nouveau cette ancienne photo datant du 16 février 1929, même si le hockey sur glace était à l’époque un sport très confidentiel en France, pratiqué par une petite poignée de joueurs, il attirait pourtant la curiosité et un nombre très impressionnant de spectateurs !

En effet, sur ce cliché inédit, on peut apercevoir à droite le public incroyable agglutiné au bord du lac de Saint-Mandé, près du Bois de Vincennes. On remarque aussi les poutres en bois posées sur la glace naturelle qui servaient à délimiter le terrain de jeu et la structure très solide de la cage en bois confectionnée pour l’occasion.

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Les Brèves

13ème Promotion du Temple de la Renommée

Le samedi 19 juin, à l’occasion de l’Assemblée générale de la FFHG, la promotion 2021 du Temple de la Renommée a été dévoilée. Gwenola Personne, Peter Almasy, Pierre Pousse, Yvan Guryca, Michel Margerit et l’Association pour l’Avenir du Hockey Français (Bâtisseurs) sont les six membres intronisés.

Cliquez-ici pour découvrir leurs portraits

Un nouveau Référent Formation National

Depuis peu, Philippe Guillon a repris les missions de référent national formation.

Il intègre donc la Commission Formation et sera en charge d’accompagner les référents formation de ligue du territoire.

Son parcours fait également de lui un lien privilégier entre l’INF et la CARJ.

Voici quelques lignes pour vous le présenter :  

Arrivé au hockey avec son fils il y a 12 ans, il a commencé par s’investir à la table de marque, poste où il manquait souvent du monde chez les plus petits.

Par la suite, il devient responsable d’équipe des U18 et U20 du club, et il intègre en parallèle, la table de marque de l’équipe 1 (en D1).

Depuis 3 ans, il en est le responsable.

Souhaitant évoluer et partager son expérience en hautes compétitions* dans la ligue Nouvelle Aquitaine, Philippe est devenu formateur Table de marque.

Et suite à la nouvelle organisation territoriale, il a endossé le rôle du Référent Formation de la ligue Nouvelle Aquitaine.

Retour sur la FPC des entraîneurs

Du 10 au 12 mai dernier avait lieu la Formation Nationale Professionnelle des entraineurs, du fait du contexte sanitaire celle-ci se déroula en  » salle virtuelle ».

Elle regroupa pendant ces 3 jours une centaine d’entraineurs qui participèrent activement aux divers ateliers proposés, mais également les Conseillers Techniques de Ligues et Nationaux.

Le programme assez dense, regroupait tous les aspects de la préparation individuelle du joueur de hockey, de la mise en place d’un projet de développement à un projet de performance, en passant par la maîtrise des techniques individuelles, la préparation physique et mentale, et bien sûr en n’oubliant pas l’autoévaluation du joueur(se).

Pour présenter tout cela nous avons pu compter sur des intervenants qui ont partagé leur passion et leurs méthodes de travail.

 

Ainsi nous avons pu voir le fonctionnement du Pôle France Féminin et le projet proposé par les entraineurs du Pôle.

Deux intervenants Canadiens ont également présenté leur travail et leurs méthodes, il s’agissait de BORDELEAU S. (entraineurs des avants des Prédators de Nashville) et BOILEAU P. (entraîneur, spécialiste des défenseurs).

La préparation mentale fut développée par MAHO K. (préparateur mentale des Ducs d’Angers) et ROBIN A.L. (psychologue d’entreprise, intervenante auprès notamment du RACING 92).

En dernier lieu un atelier concernant les bonnes pratiques à mettre en place par les entraineurs à l’égard des jeunes joueurs et joueuses a été piloté par DUCHAMP C. et NILLY M.. Celui-ci fût un moment important de ce séminaire.

 

Pour finir un grand merci aux « étudiants » en CQP et DE JEPS pour leur participation active. Merci également à DEFROCOURT M. et VETTRAINO J. pour l’organisation de cette formation.

Candidature pour devenir site référent para-hockey

Dans le cadre du développement de la pratique de para-hockey sur glace, la FFHG recherche un ou plusieurs sites références sur son territoire.

Vous trouverez ci-joint le cahier des charges correspondant. Nous analyserons les différentes candidatures, et nous retiendrons la ou les meilleures d’entre elles.

 

 

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Les Chiffres-clés

3

Les Dragons de Rouen participeront cette saison à leur troisième CHL. Rouen tentera de faire aussi bien qu’en 2018, année de la première qualification en huitième de finale de CHL d’un club français. Les Rouennais avaient été éliminé par le Red Bull Salzbourg (3-3 ; 1-5).

50

Une sélection de 50 joueurs nés en 2006 était réunie du vendredi 4 au dimanche 6 juin pour la dernière étape du Plan National de Détection, à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise. organisé cette saison dans un format inédit en réponse au contexte sanitaire.

Retrouvez le PND en images

100

100% de réussite au bac pour les joueuses du Pôle France. Les quatre bachelières du Lycée Jules Verne de Cergy-Pontoise ont toutes obtenu une mention !

Retrouvez la réaction de Jean Baptiste Chauvin

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Agenda

Synerglace Ligue Magnus

  • Saison régulière : 21 septembre 2021 au 4 mars 2022
  • Playoffs : 8 mars au 17 avril 2022

 

Coupe de France 

  • 1er tour : 2 octobre 2021
  • 16èmes de finale : 19 et 20 octobre 2021
  • 8èmes de finale : 2 et 3 novembre 2021
  • Quarts de finale : 30 novembre et 1er décembre 2021
  • Demi-finales : 5 janvier 2022
  • Finale : 30 janvier 2022

 

Equipe de France Masculine 

Double confrontation à Copenhague (DEN) – du 18 au 21 août

  • Vendredi 20 août : Danemark – France
  • Samedi 21 août : Danemark – France

Tournoi de Qualification Olympique à Riga (LAT) – du 26 au 29 août

  • Jeudi 26 Août : France – Hongrie
  • Vendredi 27 Août : France – Italie
  • Dimanche 29 Août : Lettonie – France

 

Equipe de France Féminine 

Tournoi de Qualification Olympique à Lulea (SWE) – du 11 au 14 novembre

  • Tournoi face à la Suède, la Slovaquie et une équipe issue du tour qualificatif

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