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La Ligne Bleue N°49

08 Mar 2022 15:45   /   A LA UNE, VIE FÉDÉRALE, NEWSLETTER

Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois de mars 2022.

Au programme

 


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Édito de Pierre-Yves Gerbeau.

 

Chères lectrices, chers lecteurs de la Ligne Bleue,

Si les tournois de hockey olympiques de Pékin ont pu se dérouler au prix de précautions sanitaires drastiques, quelques semaines plus tôt, les mondiaux U20 qui se tenaient au Canada ont été brutalement suspendus après 3 jours… avant d’être annulés.

En voyant la déception de ces jeunes athlètes privés d’un rendez-vous tellement attendu, je me suis mis à la place de nos licenciés quelques mois plus tôt.

Les soubresauts des compétitions nationales et internationales – liés au covid- ont éprouvé la patience et le mental des athlètes et des dirigeants.

En 2020 puis en 2021, si au niveau national, pour les championnats majeurs nous avons pu, tant bien que mal, trouver des solutions ; je sais que des championnats amateurs et jeunes n’ont pu aller à leur terme.

Ces mois derniers, adaptation et agilité se sont imposées à toute stratégie. Je salue ici la cellule covid qui œuvre si efficacement depuis presque 24 mois. J’espère pouvoir communiquer mon admiration à tous les bénévoles que j’ai vu se mobiliser dans les bureaux, dans les vestiaires, dans les voitures et bien évidemment au bord ou sur la glace.  Ce socle associatif indispensable à notre pratique sportive est la composante majeure de toutes nos structures. La Fédération se doit de le renforcer et le reconnaitre.

De l’initiation à la compétition toutes les étapes de la vie du joueur écrivent son programme de développement. Le cursus scolaire et la croissance du jeune tel un compromis harmonieux entre sport, études, épanouissement familial et social contribuent à bâtir une carrière. La maturité n’a pas d’âge et on doit accepter une personnalisation de la progression.   La Fédération va continuer à réfléchir à adapter les catégories et les formats jeux pour mieux satisfaire et élargir son public.

Dans le même esprit nous œuvrons depuis plusieurs saisons pour aménager des règlements offrant aux jeunes français plus de temps de jeu dans les compétitions nationales majeures (D3, D2, D1 et SLM). Avec des accords de licences bleues, les moins de 23 ans peuvent doubler le nombre de rencontres, acquérir de l’expérience en jouant avec et contre des joueurs plus expérimentés. Ce schéma vise à associer énergie de la jeunesse et maturité pour densifier nos équipes seniors et augmenter l’adversité au sein de nos championnats. Des échanges entre clubs qui rapprochent les éducateurs vers un objectif collectif de formation individuelle sur plusieurs saisons.

Réduire le palier entre les années jeunes et le niveau national senior aide joueurs et clubs à passer un cap. A terme cette passerelle va densifier les effectifs, diminuer la moyenne d’âge et aussi minimiser les besoins en renforts étrangers.

Comme le printemps, la saison des phases finales et des rendez-vous internationaux approche.

Tout semble prêt pour que joueurs et fans se rassemblent pour des rencontres aussi intenses que spectaculaires. Du haut niveau international dans l’hexagone, il nous tarde ! Deux rencontres préparatoires à Epinal le 21 et à Megève le 15 avril pour les seniors masculins avant leur départ pour le mondial 1A à Ljubljana début mai. Mais avant cela notre grand rendez-vous est à Angers avec le mondial féminin qui se déroulera du 24 au 30/04. Nous comptons sur votre présence à l’IceParc pour encourager notre équipe qui vise une remontée dans l’Elite.  Chez les jeunes direction la Slovaquie pour nos 2005-2004 du 3 au 9/04 pour le mondial 1A. Les restrictions sanitaires sont allégées, en route pour les phases finales et tous derrière nos équipes de France !

Pierre-Yves Gerbeau

Président provisoire de la FFHG

(c) Photo : Aude Réant / FFHG

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Des phases finales pour l’ensemble des championnats

Après avoir connu durant la saison de très nombreux reports dûs au COVID, laissant craindre que les matchs de saison régulière des différents championnats ne puissent tous se dérouler, constat est fait aujourd’hui que grâce à l’excellent état d’esprit dont ont fait preuve les clubs et quelques aménagements de calendrier, les phases régulières pourront aller à leurs termes et laisser place aux phases finales.

C’est déjà le cas pour les championnats Division 2, Division 3, U20 & U17 Élite.

Si Meudon et Morzine achèvent la saison régulière avec une confortable avance, l’histoire récente montre que cette place de 1er n’est en aucun cas une sécurité pour aller jusqu’en finale et obtenir pour le champion le droit d’accéder en Division 1. Il en est de même pour la poule de maintien où les 4 équipes repartent avec un compteur points remis à zéro.

La Division 3 entame elle aussi ses playoffs avec 2 places synonymes d’accession en D2. Lyon, La Roche-sur-Yon, Amiens 2 et Gap 2 peuvent nourrir de réels espoirs d’accéder au carré final, mais il n’est pas rare d’y compter un invité surprise qui pourrait à bousculer les pronostics. Ce qui annonce de belles rencontres pour espérer tutoyer le niveau supérieur.

Les championnats jeunes Élite ont déjà débuté leurs playoffs et les finales désigneront forcément de beaux champions de France.

Suivront la Division 1 et la Synerglace Ligue Magnus où les incertitudes quant aux classements finaux déterminant les participants aux playoffs et aux poules de relégation vont laisser place à de belles empoignades sur les derniers matchs.

Si aucune des 3 équipes de Division 1 ayant exprimé en cours de saison un intérêt pour une éventuelle accession à l’étage supérieur n’a confirmé depuis, il n’en demeure pas moins que la lutte pour le titre de champion de France de Division 1 s’annonce pour le moins passionnante tant le classement de la saison régulière change au fil des journées.
Qui succédera à Marseille ? Qui devra ferrailler pour sauver sa place en D1 ? Le chemin est encore long pour connaître le tableau final de cette belle saison.

Concernant la Synerglace Ligue Magnus, même si Grenoble s’est détaché en tête, les surprises ne sont pas interdites sur des matchs en série. En tous les cas, la lutte pour le titre devrait être particulièrement disputée et remplir les patinoires. Pour ce qui est de la poule de maintien, l’absence de candidat déclaré à la montée en Synerglace Ligue Magnus ne doit pas minimiser l’intérêt de ladite poule qui constitue un nouveau mini championnat où les équipes conservent l’intégralité des points acquis sur la saison régulière. Gageons que les clubs concernés auront à cœur de produire, devant leur public enfin retrouvé sans jauge, leur plus beau hockey avec la volonté d’aller chercher le meilleur rang final entre la 9ème et la 12ème place.

N’oublions pas que le championnat féminin, actuellement dominé par Tours et Grenoble, connaîtra aussi son épilogue au travers d’un carré finale en fin de saison. Rien n’est encore fait et certaines équipes pourraient venir se glisser parmi les invitées afin de faire partie des quatre meilleures équipes françaises de cette année.

Quant aux championnats U17 & U20 Excellence, après avoir craint dans un premier temps de ne pas pouvoir organiser de phases finales du fait de la vague de reports COVID, la très nette amélioration de la situation sanitaire permet aujourd’hui de les ajouter à la formule de championnat initialement retenue, de quoi donner à ces jeunes hockeyeurs le droit de rêver à un titre de champion de France.

De quoi se projeter pour les prochaines semaines sur des rencontres palpitantes dans tous ces championnats, dans des patinoires aux gradins remplis de supporters fidèles à leur équipe favorite et avant tout passionnés de hockey.

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La trilogie du hockey féminin – Episode 2/3

Développement

Crédit photo : Neuilly-sur-Marne

Après avoir mis l’accent sur l’accueil, l’initiation et la formation lors de notre premier volet sur la trilogie du hockey féminin, dont l’attention était portée sur les licenciées âgées de moins de 10 ans, il est à présent essentiel d’axer notre regard sur l’étape supérieure des jeunes hockeyeuses. Après avoir fait leurs premiers pas sur la glace tout en goûtant au plaisir que propose un sport comme le hockey, les filles arrivent au fil des années à un âge adolescent où la pratique prend une ampleur différente. 

En Ile-de-France, les Français Volants, Cergy-Pontoise, Neuilly-sur-Marne, Meudon et Champigny font partie des écuries qui en 2021/2022 regroupent le plus de filles âgées entre 10 et 15 ans. Afin d’en savoir davantage sur leur politique de développement du hockey féminin, nous avons donc tenu à recueillir plusieurs témoignages. Chantal Friscourt, responsable de la commission féminine à Neuilly-sur-Marne, et Jérôme Veret, coordinateur technique à Champigny et ancien joueur en Synerglace Ligue Magnus, ont eu l’amabilité de s’entretenir avec nous pour aborder ce sujet. Actuellement gardienne dans l’effectif des Français Volants en Division 2, Justine Crousy Theode (21 ans) s’est elle confiée sur son parcours avant de rejoindre l’équipe francilienne, en évoquant la mixité, qui a été un véritable facteur dans sa progression. Enfin, Jean-Baptiste Chauvin, responsable du Pôle France Féminin à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise, a également apporté son point de vue.

Chantal Friscourt : « Nos filles âgées entre 10 et 15 ans vont être une base solide pour intégrer l’équipe féminine du club »

Rassemblant cette saison un total de 17 licenciées nées entre 2007 et 2011, Neuilly-sur-Marne est le deuxième club français à réunir le plus de filles de cette tranche d’âge. L’occasion donc de s’y intéresser de plus près et de prendre connaissance de sa démarche. 

A la tête de la commission féminine depuis maintenant quatre années, Chantal Friscourt montre l’enthousiasme que porte le club nocéen auprès du hockey féminin, en mettant en avant l’investissement des joueuses et la cohésion d’équipe qui règne : « Le hockey féminin a toujours fait partie de la politique de développement du club. L’équipe féminine de Neuilly-sur-Marne a quand même été championne de France à plusieurs reprises. On est aussi le seul club en Ile-de-France à avoir une section sportive et plusieurs filles en font partie, donc on voit une vraie motivation de leur part de s’investir dans le hockey, en corrélation avec leurs cours. Il y a une vraie cohésion d’équipe qui se créée entre les plus anciennes et celles qui viennent d’un autre sport comme le patinage artistique et qui avaient envie de rentrer dans un nouveau collectif. Ce qui compte c’est qu’elles puissent jouer toutes ensembles ».  

Si les filles s’entraînent aux côtés des garçons, Chantal Friscourt insiste également sur leur capacité à évoluer entre elles, en ayant en ligne de mire l’équipe féminine : « Il est important de montrer l’implication qu’ont les filles dans leur capacité à jouer la mixité. Notre entraîneur Luc Tanesie effectue ses entraînements en ne faisant aucune différence. Pour lui, les filles ont leur place comme leurs homologues. Mais on fait très attention à leur protection. Il ne faut pas stigmatiser sur le côté féminin mais plus sur la carrure. Non seulement elles peuvent jouer en mixité, mais le fait d’avoir l’équipe féminine, on leur donne encore plus la chance de pouvoir jouer ensemble. C’est un moyen de pouvoir évoluer. Nos filles âgées entre 10 et 15 ans vont être une base solide pour intégrer l’équipe féminine », a-t-elle affirmé, alors que certaines joueuses prendront peut-être la même trajectoire que Margot Desvignes. 

Evoluant depuis deux saisons au Göteborg HC en SDHL (SWE), l’attaquante des Bleues a en effet effectué ses débuts à Neuilly-sur-Marne et reste un modèle pour le club de Seine-Saint-Denis : « On a un bel exemple chez nous avec Margot Desvignes, passée par la section sportive et qui évolue aujourd’hui en équipe de France. Elle échange beaucoup avec les filles. C’est important d’avoir des modèles. » 

Jérôme Veret : « Il y a des filles dans le club qui ont pour objectif d’intégrer le Pôle France »

Jérôme Veret, passé par la Synerglace Ligue Magnus sous les maillots d’Evry-Viry, Chamonix, Angers, Brest ou encore Neuilly-sur-Marne, est à ce jour coordinateur technique à Champigny. L’ancien numéro 33 des Bisons de 2004 à 2013, travaillant aussi à la section sportive de Neuilly-sur-Marne, a dans un premier temps livré son ressenti sur l’évolution du hockey féminin : « En l’espace de 20 ans, on a vraiment vu le hockey féminin se développer à grand pas, grâce notamment à la FFHG qui est devenue autonome en 2006 et qui a axé le développement féminin avec le centre fédéral et le Pôle France. On voit aussi que le niveau se développe, ce qui n’était pas trop le cas il y a plusieurs années, mais maintenant on voit vraiment un hockey de qualité. »  

Pleinement investi dans le club campinois depuis dix ans, l’ex-attaquant formé chez les Français Volants s’est ensuite penché sur les procédures de recrutement réalisées à Champigny pour inciter les filles à s’inscrire. Parmi les dix filles licenciées âgées entre 10 et 15 ans cette année, certaines ont d’ailleurs un objectif bien précis : « On effectue les mêmes démarches pour les filles comme pour les garçons. Humilité, effort, respect et plaisir sont les quatre mots du projet du club. On organise des JPO, ce qui est un élément déterminant pour nous. Le fait d’avoir certaines filles, cela incite aussi les autres à s’inscrire. Il faut que les premières arrivent pour que les autres suivent. Se retrouver avec autant de filles et de ne pas s’en apercevoir, c’est la première des fiertés. Elles font complètement partie du projet interne. Il y a des filles dans le club qui ont pour objectif d’intégrer le Pôle France. Je pense qu’il y en a quelques-unes qui devraient atteindre un bon niveau. », a-t-il expliqué. Il a aussi tenu à remercier l’ensemble des bénévoles qui se sont engagés tout au long de la saison.

Justine Crousy Theode : « Quand on est une fille, il faut rester le plus longtemps possible en mixité pour progresser »

Aucune description disponible.

Crédit photo : Les Français Volants

Au poste de gardienne chez les Français Volants, Justine Crousy Theode est revenue sur son début d’expérience sur la glace, de l’ACBB dans les Hauts-de-Seine à son entrée chez les Français Volants à l’âge de 14 ans. La joueuse de 21 ans a alors a fait part de la nécessité d’évoluer avec ses homologues masculins dans l’optique de progresser, mais a tenu aussi à souligner un changement majeur dans sa jeune carrière lors son arrivée dans l’équipe parisienne du 12ème arrondissement.

« Quand on est une fille, il faut rester le plus longtemps possible en mixité pour progresser, sinon c’est compliqué. Un tir d’un garçon sur la glace n’est pas pareil que celui d’une fille. Mais aussi, à partir de la catégorie U15 on commence à avoir des charges importantes, le niveau n’est pas le même que dans les catégories inférieures évidemment », s’est-elle d’abord exprimée, avant de parler de son parcours.

« Lorsque j’ai commencé à l’ACBB où j’y suis resté jusqu’à 14 ans, j’avais un très bon entraîneur des gardiens et c’est grâce à lui que j’ai pu me familiariser avec les bases que doit avoir une gardienne. C’est un très bon club formateur. Ensuite, arrivée chez les Français Volants j’ai enchaîné les matchs année après année. J’ai d’abord été sous-classée U13, j’ai ensuite joué en U15 et j’ai même été surclassée en U17. Rejoindre ce club a vraiment été un renouveau pour moi, et ça m’a mené aujourd’hui à évoluer avec l’équipe en Division 2 », a-t-elle indiqué, en s’adressant enfin aux plus jeunes : « Si j’avais des conseils à donner aux plus jeunes, je leur dirais de continuer à évoluer avec les garçons, de ne rien lâcher, et surtout de ne pas faire attention aux critiques. Il faut croire en soi et persévérer. »

Jean-Baptiste Chauvin : « Être efficace dans notre détection, dans notre développement de joueuses et les garder dans les clubs pour les faire jouer au maximum »

Crédit photo : Pascal Goussu

Cette question de la mixité, Jean-Baptiste Chauvin, responsable du Pôle France Féminin à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise, l’évoque comme un facteur fondamental sur lequel il faut miser : « Je trouve qu’on a déjà pris un gros virage. Il y a de plus en plus de joueuses qui s’inscrivent et qui jouent en mixité. Plus elles vont être intégrées dans les clubs, mieux ça sera. A l’heure actuelle on n’a pas un nombre suffisant de joueuses nous permettant de créer des championnats autonomes, donc l’essentiel est dans la mixité, comme le font la plupart des pays. C’est un des aspects du hockey féminin de nos jours et il faut que ça continue. Pour moi une joueuse est un joueur comme un autre. Il ne faut pas rentrer dans le clivage entre les garçons et les filles. On doit prendre tous les aspects du sportif dans son ensemble, que ça soit un garçon ou une fille », a-t-il affirmé. 

Mais encore, Jean-Baptiste Chauvin relève le travail réalisé par les clubs et note le rendement de certains événements dans la détection des joueuses : « On peut toujours aller chercher plus c’est évident, mais il y a un gros travail qui a été effectué de la part des clubs. Il faut surtout être efficace dans notre détection, dans notre développement de joueuses et les garder dans les équipes pour les faire jouer au maximum. On a ce qu’il faut avec les PNAD (plan national d’animation et de développement), les journées portes ouvertes et les stages fédéraux. On a un engouement du public féminin. On a 120 jeunes filles de 8 à 18 ans qui viennent tous les étés au stage fédéral Vaujany pendant deux semaines. » 

Et il conclut par les objectifs à atteindre, jusqu’au Pôle France et l’équipe de France : « Pour nous, ce sont des étapes importantes pour la détection des futures joueuses qui peuvent rejoindre le Pôle France et intégrer les collectifs nationaux. Il faut qu’on puisse montrer notre équipe nationale au meilleur niveau. On sait qu’on n’est pas le Canada et qu’on ne regroupe pas 200 000 joueuses. Il est important de créer des objectifs à court terme et à long terme pour ces joueuses, qu’elles sachent qu’elles peuvent intégrer le Pôle France et les équipes de France, et participer aux championnats du monde et aux Jeux Olympiques, en continuant leurs études. » 

 

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Marieke Nilly : une maman au service du hockey !

 De simple parent de joueurs à membre du comité directeur, Marieke Nilly a franchi les paliers les uns après les autres afin d’aider au développement du hockey français.

« Je suis une maman de quatre garçons qui les accompagne à leurs activités sportives », voilà comment a démarré l’histoire entre Marieke et le hockey sur glace. Son bénévolat commence dans le Nord à Wasquehal en 2006 où la native de Courtrai effectue quelques missions, notamment dans les tournois organisés par les Lions. Elle se voit proposer le poste de secrétaire du club. Avec une formation d’assistante de direction, la réponse ne se fait pas attendre. « C’est dans ma nature d’aider les autres. En plus quand ce sont des personnes que j’apprécie qui demandent, c’est avec plaisir que je dis oui. » Par la suite, celle qui porte le prénom d’une chanson de Jacques Brel monte les échelons petit à petit en passant par la Ligue des Hauts-de-France jusqu’à arriver aux portes de la fédération. Aujourd’hui basée en Haute-Savoie, son apprentissage au fil des années a fini par payer. « Dans tout mon parcours, j’ai cherché à développer mes compétences et à apprendre de nouvelles choses. Je pense que c’est comme ça qu’on y arrive, en étant curieux de tout, en ayant envie d’apprendre, mais aussi grâce aux liens que tu noues avec les uns et les autres. » Son attrait pour le bénévolat ne date pas d’hier, c’est une affaire familiale. « Mon père était médecin, mes grands-parents ont également beaucoup donné leur vie pour les autres, et je pense que c’est, entre autres, cela qui m’a donné envie de mettre mon engagement au service des autres. J’ai aussi un de mes fils qui est pompier de Paris, ce n’est pas bénévole mais il y a tout de même cette vocation à s’engager pour les autres. »

Un seul mot d’ordre : Aider

 « J’ai toujours eu envie de contribuer à améliorer la vie des autres. », cette phrase définit parfaitement le caractère de Marieke mais aussi ses fonctions au sein de la fédération. Tout d’abord, elle est élue au comité directeur « Je suis membre depuis 2018, c’est Luc Tardif qui m’a sollicité pour y être. En fait, je représente surtout les commissions pour lesquelles je travaille et j’interviens sur ces thématiques-là. » En effet, elle est référente nationale « développement » à la COCD (Commission d’Organisation des Compétitions et du Développement), un poste obtenu dû à son expérience passée à la Ligue. « Avant, je m’occupais du développement territorial au sein de la zone Nord-Est. Je connaissais bien les problématiques. Cela s’est fait naturellement. Cette mission consiste à accompagner les ligues dans leur structuration, particulièrement administrative et financière. » Elle est également référente nationale de la lutte contre les violences, une cause qui lui tient à cœur. « Derrière chaque licencié c’est une personne et je suis très attachée au respect de chacun. C’était une évidence pour moi. » Marieke Nilly est aussi à la commission formation afin de mettre en place des formations de dirigeants bénévoles au niveau national mais aussi au niveau des ligues. Du bénévolat « à temps plein » comme elle aime le décrire.

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Focus sur les Jeux paralympiques d’hiver

Pékin accueille les jeux paralympiques d’hiver du 4 au 13 mars 2022. Ces dernières années,  la médiatisation a fait connaître les différentes disciplines paralympiques et a démontré que le niveau des athlètes n’avait rien à envier aux athlètes valides.  A cette occasion, le para-hockey sur glace, version paralympique du hockey sur glace, sera représenté par les huit meilleures équipes mondiales. La retransmission des matchs para-hockey sur nos chaines françaises est un rendez-vous attendu par un public grandissant.

 

L’histoire des Jeux Paralympiques commence en 1948 dans un hôpital militaire situé à 60km au nord de Londres, à Stoke Mandeville. Sir Ludwig Guttmann, neurologue allemand, cherche un moyen d’accélérer le rétablissement de ses patients paraplégiques, tous vétérans de la Seconde guerre mondiale. Il imagine des épreuves sportives au moment même où se déroulent les jeux Olympiques. Le Dr Guttmann vient de créer, sans le savoir, un nouveau mouvement sportif.  Sir Ludwig Guttman : « il fallait non seulement sauver la vie de ces hommes, femmes et enfants paraplégiques et tétraplégiques mais encore il fallait leur redonner leur dignité et en faire des citoyens heureux et respectés » En 1954, les jeux internationaux de Stoke Mandeville comptent 14 nations. En 1960, six jours après les jeux olympiques, les jeux internationaux de Stoke Mandeville se tiennent à Rome et deviennent les premiers jeux paralympiques. Du 18 au 25 septembre, 23 nations, avec 400 athlètes, tous en fauteuil roulant, s’affrontent  dans huit disciplines (para-athlétisme, basket fauteuil, para-natation, para-tennis de table, para-tir à l’arc, billard, datchery et escrime). Il faudra attendre les jeux de Örnsköldsvik pour connaitre les premiers jeux paralympiques d’hiver. L’IPC (Comité international paralympique),  l’équivalent du CIO pour les Olympiques, est fondé le 22 septembre 1982 afin de  gérer les jeux paralympiques.* Le hockey luge devient une discipline paralympique lors des Jeux d’hiver de Lillehammer en 1994 et prend le nom officiel de Para-Hockey sur glace en novembre 2016.

Créé dans les années 1960 en Suède par d’anciens hockeyeurs, en situation de handicap, désireux de poursuivre leur passion, le para-hockey sur glace (anciennement appelé hockey luge) participe en 1994 à ses premiers jeux. Pour pouvoir être qualifié dans les équipes nationales et participer aux compétitions internationales, les athlètes doivent être déficients des membres inférieurs de manière à rendre impossible le patinage debout. La Suède première médaillée d’OR dans la discipline s’impose face à la Norvège grâce à un unique but marqué sur tir de pénalité lors des prolongations.  A ce jour, les Etats Unis détiennent 4 Médailles d’OR et sont invaincus depuis Les jeux de Vancouver en 2010. Depuis Lillehammer, les Etats Unis, la Norvège, le Canada, la Suède, le Japon, la Russie et la Corée du Sud ont au moins remporté une médaille.  Les équipes peuvent, éventuellement,  être mixtes. Parmi les 18 joueurs convoqués, seule une femme peut être présente dans l’effectif. Pour 2022, les équipes qualifiées sont les Etats Unis, le Canada, la Corée du Sud, la Russie, la Tchéquie, l’Italie, la Slovaquie et la Chine.

Les prochains jeux paralympiques auront lieu en 2026 à Turin. Avec sa jeune équipe nationale, la FFHG met tout en œuvre pour participer aux sélections de ce prochain évènement. Dans un premier temps, le souhait est d’intégrer au plus vite le groupe C afin de gravir les échelons jusqu’au groupe A. Avec la crise sanitaire actuelle, certaines des rencontres internationales n’ont pu se dérouler mais un premier tournoi en Pologne a renforcé les rangs au sein du groupe et permit de mettre en place les exigences d’un haut niveau.

*Source : Paris 2024, histoire des jeux paralympiques

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La photo rétro

Les premiers Jeux olympiques de l’Equipe de France

Si l’équipe de France de hockey sur glace n’a malheureusement pas pu participer aux récents Jeux olympiques d’hiver organisés au mois de février 2022 à Pékin, en revanche, une sélection tricolore ne pouvait pas manquer le grand rendez-vous historique que représenta en 1924 la toute première édition hivernale de cet événement planétaire. Et pour cause !

En effet, c’est en France, dans la station de Chamonix, que se déroula la « semaine internationale des sports d’hiver » qui fut rétroactivement désignée comme les premiers Jeux d’hiver un an plus tard par le CIO. Ces Jeux olympiques obtinrent un grand succès populaire, puisque plus de 250 athlètes de 16 nations différentes participèrent à 16 épreuves et furent suivis au pied du Mont-Blanc par plus de 10 000 spectateurs.

Pour marquer le coup, les hockeyeurs de l’équipe de France, que l’on voit défiler au premier plan de cette photo particulièrement nette, firent sensation en portant une tenue d’ensemble très élégante composée notamment d’une veste en laine qui resta un trophée jalousement conservé par tous les Tricolores qui étaient seulement au nombre de treize au total à l’époque. Parmi eux se trouvaient des hockeyeurs parisiens et des joueurs chamoniards qui avaient pour noms : Maurice Del Valle (Gardien), Pierre Charpentier, Jean Chaudron, Alfred De Rauch (Capitaine), Léon Quaglia, Albert Hassler, Joseph Monard, Calixte Payot, Philippe Payot, Charles Lavaivre, Raoul Couvert, André Charlet et Gérard Simond.

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Les Brèves

La billetterie du Championnat du Monde à Angers est ouverte !

La France accueillera le Mondial D1A à Angers du dimanche 24 au samedi 30 avril. Les Bleues viseront la montée en Élite et devront pour cela terminer à l’une des deux premières places. Venez les encourager à l’Angers ICEPARC !

Ce Mondial, placé sous le signe du développement durable, pourrait permettre aux joueuses de Grégory Tarlé de se qualifier pour la deuxième fois de leur histoire dans l’élite du Hockey féminin. Les Bleues devront pour cela terminer à l’une des deux premières places d’un groupe composé de la Suède, la Norvège, l’Autriche, la Slovaquie et les Pays-Bas. La dernière équipe au classement sera reléguée en Division 1B. Les coéquipières de Marion Allemoz, capitaine, comptent sur votre soutien !

Pack 15 matchs, Pack Equipe de France, Pack à la journée, match à l’unité : vous trouverez forcément votre bonheur !

Cliquez ici pour accéder à la billetterie

La campagne de labéllisation 2022 est ouverte

À l’orée de la nouvelle saison sportive qui se profile, la campagne 2022 d’attribution des labels fédéraux est ouverte ! Consulter notre guide sur le site internet de la FFHG pour connaître les prérequis et envoyer votre demande à la Fédération. Ces labels ont pour objectif d’accompagner les clubs dans leur structuration. Ils sont également de formidables outils pour les campagnes de recrutement de jeunes joueur.es et un signe fort renvoyé par les clubs pour faire valoir la qualité de l’accueil et de l’encadrement. La campagne débutera le 28 février 2022 et se terminera le 3 avril 2022.

CQP et adaptation au Covid-19

L’INF a été habilité pour porter pendant 5 années supplémentaires la formation du CQP Animateur de patinoire option hockey sur glace. Les formateurs transmettent pendant 6 mois les bases de l’animation des catégories école de hockey jusqu’à U13 en compétition, des loisirs et des scolaires.

La seconde valence du certificat de qualification professionnelle est de développer des compétences liées à la conception et à la mise en œuvre de projets au sein même des patinoires et des espaces que l’on nomme « hors glace ». Ces derniers permettent d’opérationnaliser les projets sportifs associatifs des clubs.

In fine nous visons l’amélioration par tous les moyens de la formation des jeunes joueurs et joueuses. Pour ce faire les stagiaires doivent régulièrement travailler avec leurs tuteurs les contenus techniques contenus dans les modules fédéraux enseignés pendant la formation mais impérativement après.

Le recrutement devrait être facilité par le renouvellement de la signature avec l’USEP au dernier trimestre 2021. Les relations entre les enseignants et les animateurs des structures associatives devraient être facilités (liste des délégués sur le site adresse). L’INF par le biais de son secretariat se fera un plaisir de vous indiquer les démarches à suivre pour créer du réseau en contactant les conseillers départementaux. Le lien avec l’éducation nationale sera d’autant plus facile si le projet de la structure et ses acteurs convergent vers la découverte de l’activité hockey sur glace : ses aspects techniques, les valeurs de l’activité portées par les enseignants et le plaisir de la glisse dans le sport collectif le plus rapide du monde.

En 2022 nous allons accompagner la 9è promotion de CQP et les 12 stagiaires qu’elle comprend. Ils sont issus de clubs différents et seront rassemblés un mois plus tard à cause des contraintes liées à la covid 19. Les inscriptions pour intégrer la 10è formation débuteront en septembre prochain. Vous pouvez trouver les informations avec le lien suivant.

INF : Recrutement d'une nouvelle chargée de formation

L’année 2022 accueille Aude Vasselin en tant que chargée de formation à l’INF. Le contexte du moment nécessite des adaptations importantes que nous saurons assurer au sein de l’institut national de formation. La philosophie de l’institut est depuis 8 ans l’exigence et la bienveillance auprès des publics et notre mission est de développer des compétences liées à l’encadrement au sens large et de conduire l’ensemble des stagiaires vers l’obtention d’un certificat et de diplômes d’état. L’un des enjeux de la formation sera l’amélioration de la formation des éducateurs, des bénévoles en vue d’améliorer encore le niveau des jeunes joueurs et joueuses Français.

La FFHG apporte son soutien à l'Ukraine

La Fédération Française de hockey sur glace est bien évidemment très préoccupée par la situation en Ukraine. Par la voix de son président, Pierre-Yves Gerbeau, elle adresse ses messages de profond soutien au peuple ukrainien, victime d’une agression par la Russie sans commune mesure au 21eme siècle.

L’IIHF, la fédération internationale, présidée par le Français Luc Tardif, a pris toutes ses responsabilités en décidant d’exclure l’intégralité des équipes russes – hommes, femmes, seniors et jeunes – des Championnats du Monde programmés à ce jour. Ainsi, l’équipe russe seniors hommes, ne pourra pas participer au Championnat du Monde au mois de mai en Finlande. Il en va de même pour l’équipe de Biélorussie. La FFHG soutient pleinement ces décisions, certes douloureuses pour l’ensemble des hockeyeurs russes, mais rendues incontournables compte tenu de la guerre engagée par leur pays à l’encontre de l’Ukraine.

Pierre-Yves Gerbeau a adressé à son homologue ukrainien le soutien du hockey français, dont l’accueil à l’occasion des compétitions internationales organisées en Ukraine a toujours été très bon et chaleureux. La FFHG et le hockey français souhaitent exprimer leur soutien et leur solidarité à l’Ukraine, au peuple ukrainien et au Hockey sur Glace ukrainien.

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Les Chiffres-clés

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Le nombre de matchs de playoffs à gagner pour remporter la Ligue Magnus

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Treizième podcast « Hockey Arena » par Romain Del Bello revient sur le duel Crosby-Ovechkin, les Messi-Ronaldo du hockey sur glace.

Retrouvez les podcasts ici 

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Le nombre de matchs de saison régulière qui ont été retransmis sur la chaine Sport en France. Suivez les matchs décisifs de la finale de la Ligue Magnus sur la chaine numéro 129 chez SFR, 174 chez Orange, 190 chez Free et 192 chez Bouygues.

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Agenda

Synerglace Ligue Magnus

Calendrier des Playoffs

  • Quart de finale : 11 au 20 mars
  • Demi-finale : 23 mars au 4 avril
  • Finale : 5 avril au 17 avril

Calendrier de la Poule de maintien

  • Poule du 11 mars au 1er avril

 

Equipe de France Masculine

Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 2 au 8 mai 2022. 

Lieu : Ljubljana (SLO)

Adversaires : Autriche, Corée du Sud, Slovénie, Hongrie et Roumanie

 

Matchs de préparation – du 15 au 23 avril 2022.

  • Vendredi 15 avril : France – Suisse à Megève (20:00)
  • Jeudi 21 avril : France – Lettonie à Epinal (20:00)
  • Vendredi 22 avril : France – Lettonie à Epinal (20:00)

 Equipe de France Féminine

Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 24 au 30 avril 2022. 

Lieu : Angers

Adversaires : Suède, Norvège, Autriche, Slovaquie et Pays-Bas

Cliquez-ici pour accéder à la billetterie de l’événement

Matchs de préparation – du 15 au 23 avril 2022.

  • Mardi 19 avril : France – Pays Bas à Cergy (19:30)
  • Mercredi 20 avril : France – Suède à Cergy (19:30)

 

Equipe de France Masculine U18

Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 11 au 17 avril 2022. 

Lieu : Spisska Nova Ves (SVK)

Adversaires : Slovaquie, Kazakhstan, Danemark, Norvège et Japon

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