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La Ligne Bleue N°37

30 Avr 2019 12:00   /   NEWSLETTER

Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois d’avril 2019.

 

Édito de Luc Tardif. Printemps rime avec trophées

Cette édition printanière de notre Lettre d’Information m’oblige à revenir quelques peu en arrière et notamment sur le sacre amiénois en Coupe de France. Le visage montré par cette équipe sur la deuxième partie de la saison a replacé les Gothiques dans le quatuor français et ce titre vient rappeler que cette organisation connaît les recettes du succès.

En championnat, le premier titre décerné est celui de l’Elite Féminin. Tours a brillamment organisé et remporté un carré final rajeuni et acharné avec un niveau de jeu en grand progrès salué par tous. Presque un mois plus tard, c’est encore à Tours que le titre U20 Excellence s’est joué. Et c’est encore le club organisateur qui s’est imposé.

Entre-temps, toutes les finales se sont enchainées. D’abord les U17 excellence à Mulhouse, qui a sacré Toulouse-Blagnac. En Division 3, le club d’Épinal a bouclé une saison parfaite avec trois victoires en carré final s’octroyant le titre synonyme d’accession. Division 2, la finale s’est offert un mano à mano aussi intense qu’indécis avec deux prolongations pour séparer Clermont-Ferrand et le HCMP (Courchevel-Méribel-Pralognan). Les Sangliers Arvernes s’adjugent le titre au bout du suspense.

Division 1, les Playoffs ont offert un spectacle de grande qualité ; le niveau entrevu toute la saison est monté de plusieurs crans avec des séries épiques. Classés respectivement 5ème et 3ème de la saison régulière, Briançon et Neuilly-sur-Marne se sont opposés en finale après avoir éliminé les 1er et 2ème du classement. Le club des Hautes-Alpes sort vainqueur de ce duel et se place sur la plus haute marche.

Moins de surprises mais plus de suspense en Synerglace Ligue Magnus puisque l’opposition entre Rouen et Grenoble, les deux premiers de la saison régulière, est allée à son terme avec un match 7 remporté par les Grenoblois qui renouent avec la victoire après plusieurs tentatives frustrantes.

La semaine précédente en U20 Élite, la finale opposait également Grenoble à Rouen. Un destin différent car les Rouennais s’imposaient au prix d’un 2ème match renversant. Grenoble a également échoué à une marche du but, défait en U17 Élite à domicile face à HC 74.

Fin de championnat rime parfois avec fin de carrière, j’ai une pensée pour les joueurs qui décident de raccrocher les patins et une plus particulière pour Laurent Meunier qui tourne la page, après ses adieux internationaux en 2017 et une dernière saison en Suisse.

Nos équipes de France devront trouver des successeurs et c’est une responsabilité collective que de former les internationaux de demain. La Direction Technique Nationale se réorganise autour de deux pôles (Développement et Haut niveau) pour mieux concilier les obligations de recrutement, fidélisation et formation avec ceux de la compétition internationale. Un défi au quotidien que nous devons partager et organiser avec les zones, les ligues, les clubs, les dirigeants et tous les éducateurs en structurant et en accompagnant chaque licencié dans son épanouissement.

A l’instar des U18 masculin qui ont goûté au Championnat du Monde Elite une saison plus tôt, notre collectif senior féminin s’est frotté aux plus grandes nations. À Espoo ce début avril nos couleurs ont été portées fièrement. La couverture médiatique le prouve, les grandes valeurs collectives et tactiques de notre hockey sont maintenant connues. Merci les filles. Le socle est posé pour aller encore plus haut.

Chez les hommes, les forfaits individuels semblent une rançon à payer. Nos meilleurs athlètes s’exportent dans des championnats éprouvants et s’exposent à des blessures. Le collectif et l’optimisme ont permis d’écrire les plus mémorables pages internationales de notre sport. À Kosice, je suis convaincu que nos sélectionnés vont montrer les qualités de caractère qui font la réputation de nos couleurs.
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Luc Tardif 

Président de la FFHG

(c) Photos : X. Lainé / FFHG

 

Une famille en or, mention très bien

Mars 2019, dans la famille Leclerc je demande le petit frère ! Guillaume, Meilleur compteur du championnat SLM, la petite sœur Sophie Meilleur compteur du championnat Féminin Elite ! Des trophées individuels conquis simultanément et respectivement, à 22 et 21 ans, c’est déjà en soi une magnifique histoire. Mais derrière ces reconnaissances visibles il y a une histoire familiale encore plus onirique. Une fratrie de trois que le grand frère Nicolas a conduit de Besançon à Amiens en passant – non pas par la Lorraine – mais par Dijon. Une fratrie de trois hockeyeurs aussi performants qu’étudiants brillants. Tous trois internationaux jeunes, tous trois bacheliers S : et oui c’est possible de concilier sport de haut niveau et de brillantes études ! Clin d’œil bien mérité à la famille Ritz (Dijon) et au tandem Mennessier-Buriez (Amiens) pionniers et accompagnateurs du concept «double projet».

Quand en septembre 2003, Bénédicte Leclerc devient Présidente de la section hockey du Besançon skating, cette alsacienne (du Sud !) vole au secours – avec une poignée de parents – d’un club qui a connu des montées jusqu’à l’Elite nationale mais aussi la D3. Bénédicte s’est installée 10 ans plus tôt dans la capitale du Doubs avec son mari Fabrice rencontré pendant leurs études de médecine à Strasbourg. Ils ont découvert la glace à la rentrée 99 quand leur fils ainé, rêveur mais tonique, s’initie à la glisse avec l’Ecole Municipale des Sports. On peut imaginer les semaines de cette famille avec trois enfants de moins de 6 ans, des emplois de sage femme et de chirurgien !

Nicolas est donc accueilli par Fabrice Gailly, joueur de l’équipe senior, étudiant STAPS qui anime les scolaires le mercredi à la patinoire de Besançon. Alain Pivron et Yvan Jurzinek prendront le relai et accueilleront ensuite Guillaume. Le samedi soir la famille au complet se presse voir les matches de l’équipe première dont la première finale de la Coupe de France qui oppose le 19 février 2002 les Dragons de Rouen (coachés par Guy Fournier) aux Séquanes de Besançon (pourtant pensionnaires de D1). Les enfants ont «activité» tous les soirs. En plus de la patinoire se succèdent judo, gym, tennis, escalade, athlétisme. Sophie débute par une saison de danse sur glace, le temps d’acquérir de solides bases de patinage et de rejoindre… ses frères et le hockey… pour toujours !

Guillaume Leclerc et sa mère Bénédicte avec la Coupe MagnusGuillaume n’aura pas la patience des cours de patinage, la crosse et le palet sont déjà aimantés et les séances publiques remplacent l’école de hockey. Une précocité qui le conduira à jouer le Championnat du Monde U20 Division 1 Groupe A à Amiens à 16 ans et 10 mois dans la même équipe que son frère de 18 mois son aîné. Les deux frères firent les beaux jours des jeunes Gothiques que Nicolas avait rejoint en seconde au Lycée de la Sainte Famille et Guillaume en 4ème au collège Amiral Lejeune puis Sainte Famille tandis que Sophie grimpera tous les échelons jusqu’à participer aux Championnats U18 et U22 Elite… masculin avec Dijon. Cadre de la DTN dans la région Est, Romain Guibet se souvient avec émotion des enfants mais aussi de Bénédicte et Fabrice les parents : « Une famille formidable, unie, tournée vers l’excellence quelque soit le domaine d’engagement » avec des souvenirs comme ce carré final U15 à Bercy coaché par Daniel Maric, Nicolas défenseur – pas le plus grand sur la patinoire – mais immense de vivacité et d’abnégation. Des qualités naturelles mais merveilleusement entretenues par des parents impliqués. Altruistes pour le club, la Ligue, les collectifs nationaux ; assumant aussi facilement les basses besognes à la patinoire que les responsabilités officielles (Médecin pendant les stages EDF organisés dés 2010 à Besançon puis en tournée à l’étranger Fabrice est aujourd’hui Président de la Commission Médicale à la Fédération). Bénédicte cumule la Présidence du club bisontin et la vice-Présidence de la Ligue Franche-Comté tout en coordonnant le développement dans la zone (PlateauxFairPlayZir, U9, U14, PND…). Elle garde une tendresse évidente pour les rassemblements organisés à Besançon avec les collectifs – 16 ans. Les tribunes de 900 places pleines pour la France opposée à la Slovénie ou la Pologne entre 2010 et 2013 avec Fabrice en médecin du tournoi.

Romain Guibet souligne avec nostalgie l’excellence de la collaboration avec Bénédicte lors des premiers stages U14 organisés en France… pour les 94 dont l’aîné des Leclerc et ses compères Arthur Montenoise et Julien Guillaume. Leurs parcours jusqu’au haut niveau prouvera la pertinence de la démarche devenue un socle du plan de développement national. L’Alsacien Pierre Pousse parle de la récente intégration de Guillaume au sein du collectif senior : « Une évidence ! Il hausse son niveau de jeu et accepte toutes les missions confiées sans jamais broncher. Ce qui lui arrive cette saison est une juste récompense et sa carrière internationale ne s’arrêtera pas là ». Les points communs entre les deux frères ne se limitent pas à leurs débuts de hockeyeurs de Besançon à Amiens en passant par Dijon ! Alors que les deux brillants patineurs jouent le mondial U20 en 1993, l’Elite américaine, la NCAA repère Guillaume qui, une fois son bac en poche, partira dans l’antichambre de l’Université de UMass Lowell. Une saison de feu en NAHL, deux en USHL plus tard et il rejoint la NCAA D1 : un graal ! Avec un statut de boursier et étranger, il doit faire plus que les autres pour gagner puis garder sa place. Guillaume fait face et s’accroche… comme toujours. Mais le temps de jeu fond lui empêchant de défendre ses chances ! Il finit son semestre en Business & Finance et reprend contact avec la France. Opportuniste Edo Terglav se souvient qu’il a été son assistant coach en Équipe de France U18 et offre un poste au Bisontin dans l’effectif des Brûleurs de Loups.

Début en Synerglace Ligue Magnus. Presque simultanément son frère aîné traverse l’Atlantique dans l’autre sens. Direction Atlanta et son Université de GeorgiaTech. Peu avant il avait fait des adieux émouvants au championnat élite et aux Gothiques d’Amiens pour rejoindre Georgia Tech Lorraine sur le Technopole de Metz, antenne française de la prestigieuse université américaine. Retraité du haut niveau à 23 ans, 5 championnats du monde et près de 170 rencontres au plus haut niveau français (Championnat et Coupes). Diplôme d’ingénieur (Génie Mécanique) de l’Université de Technologie de Compiègne, 3ème de sa promo en parallèle de sa carrière de hockeyeur des Gothiques à Amiens… Compiègne aller et retour quotidien : vis ma vie d’Etudiant Sportif de Haut Niveau du campus au Coliseum… en TER.

Internationale à 15 ans, le parcours de Sophie suit les traces de ses frères jusqu’à Dijon. Suivre non, car très jeune elle voulait jouer avec eux, contre eux, les battre ! Meilleure pointeur de la saison 2018-2019 (2,5 points par match) au sein d’une équipe de deuxième partie de tableau du championnat de France féminin Elite, au poste de défenseure, voilà la «petite» sœur ! Avant sa vingtième année, elle affichait 6 participations en Championnats du Monde dont 4 seniors et fera partie de l’aventure qualificative pour les JO en 2017. Sa carrière internationale est aujourd’hui entre parenthèses mais pas le hockey. Aujourd’hui 22 ans quand Sophie, Etudiante en 4ème année à la Faculté de Médecine de Dijon rentre chez elle c’est pour défendre les couleurs de sa ville natale.

L'équipe de Besançon sacrée Championne de France féminin Élite avec Sophie Leclerc2 avril 2018, l’équipe de Besançon remportait son premier titre de Champion de France féminin. Capitaine et meilleur compteur : Sophie Leclerc. Sophie et Bénédicte sont sur la photo avec la coupe.

Mardi 9 avril 2019 22h20 presque un an jour pour jour, Île Lacroix Rouen, les Brûleurs de loups jettent leur casque en l’air en signe de victoire. La Coupe Magnus vient de choisir son camp. Les supporters et les familles commencent à arriver sur la glace. Bénédicte est là et pour rien au monde elle n’aurait raté cette occasion de célébrer. Guillaume et sa mère sont sur la photo avec la Coupe Magnus pour ponctuer cette magnifique saison. Jacques Reboh le Président grenoblois se confie lors du match 2 à Rouen : « Définir Guillaume ? Efficacité et Humilité ». Une formule qui à elle seule résume cette famille.

Dans la famille Leclerc, je demande la mère ! Maman, dirigeante elle a tellement oeuvré. Sage Femme de son état, elle a aussi beaucoup donné la vie. Simple femme, à titre personnel elle en connaît le prix. Des figures, des fratries, des familles, le hockey français en a connu et en connaitra. Nul doute que l’histoire écrite par cette famille inspirera chaque nouveau venu au club de Besançon. mais aussi dans toute la France. Mesdames Messieurs Leclerc Merci. la France du hockey vous lève son casque !

(c) Photos : Fabien Baldino et Besançon Doubs Hockey Club

 

Kiitos les Bleues

« Kiitos » signifie merci en Finnois. Et c’est ce qu’on a envie de dire aux Bleues, qui ont participé à leur premier Mondial Elite du 4 au 11 avril 2019 à Espoo, en Finlande. Malgré la relégation, les joueuses de Grégory Tarlé ont porté haut les couleurs bleu-blanc-rouge en rivalisant avec tous leurs adversaires. Avec un succès contre l’Allemagne et deux revers par un but d’écart contre la Suède, les coéquipières de Marion Allemoz ont prouvé qu’elles méritaient leur place au sein du Top 10 mondial. Retour sur leur épopée.

Dimanche 7 avril, 17h30. L’hymne suédois a fini de retentir dans la Metro Areena d’Espoo. La Suède vient de s’imposer 2-1 contre la France au terme d’un match intense et indécis. C’est la troisième défaite des Bleues et sans aucun doute la plus cruelle. Lara Escudero avait ouvert le score dans le premier tiers en propulsant le palet entre les jambes de Sara Grahn suite à un tir contré de Lore Baudrit, avant que les Suédoises ne renversent la situation dans le deuxième tiers avec deux buts marqués suite à des cafouillages. Caroline Baldin, auteure de 38 arrêts dont un magnifique de la crosse qui a fait le tour de la planète hockey, est effondrée comme l’ensemble des Tricolores. Malgré toute leur abnégation, les Françaises sont reléguées en Division 1A, niveau qu’elles avaient quitté l’an passé en remportant la médaille d’or à Vaujany. Les larmes versées sont à la hauteur de l’investissement des membres de l’équipe de France. « On y a cru jusqu’au bout et poussé jusqu’à la dernière minute. On voulait créer l’exploit mais cela n’a pas tourné en notre faveur. C’est une grosse déception mais je suis vraiment fière de cette équipe car on a livré une belle bataille, sans doute notre meilleur match depuis le début de la compétition. » déclara Marion Allemoz, la capitaine des Bleues, en zone mixte.

Dès le lendemain, les Françaises doivent surmonter leur déception et remonter sur la glace pour un match sans enjeu face à l’Allemagne. Sans enjeu ou presque puisque les Allemandes peuvent encore viser la première place du groupe… et que la France ne lâche jamais rien. « C’est ce qui nous caractérise, on joue avec le cœur et c’est le collectif avant tout. On ne veut pas avoir de regrets et tout donner pour l’équipe » avait dit Lara Escudero juste après le match face à la Suède. Et contre l’Allemagne, l’attaquante #8 prouve la motivation tricolore en ouvrant la marque après seulement… 22 secondes de jeu ! Puis, menées 2-1 à l’entame du deuxième tiers, les Bleues ne baissent pas les bras et égalisent par l’intermédiaire d’Estelle Duvin. Plus rien n’est marqué jusqu’à la prolongation et c’est finalement Chloé Aurard qui délivre le camp français sur une superbe échappée, mystifiant Jennifer Harss d’une splendide feinte ! 3-2 au tableau d’affichage : la France signe son premier succès dans un Mondial Elite. Les scènes de liesse sur le banc laissent place à la Marseillaise : des instants magiques et inoubliables.

Cette troisième victoire consécutive face à l’Allemagne (ndlr : 2-0 le 30 mars 2019 à Füssen et 4-3 le 3 avril 2018 à Besançon) mais la première en compétition officielle est la juste récompense du travail des Bleues et la suite logique d’une montée en puissance dans le tournoi. Après un premier match manqué face à un Japon dominateur, la France avait déjà franchi un palier face à la République tchèque en marquant son premier but de la compétition grâce à Emmanuelle Passard. La chanson « En feu » de Soprano, choisie par le collectif la veille de la compétition, était alors diffusée pour la première fois à Espoo. Le « feu » sera déclenché par les Bleues dans l’enceinte finlandaise à cinq reprises en quatre rencontres de poule. Puis, cette musique résonnera deux fois de plus lors du match face à la Suède pour la 9ème place, malheureusement perdu d’un petit but encore une fois.

À l’issue de cette ultime rencontre, Grégory Tarlé « retient cette envie de marquer et de ne rien lâcher sur l’ensemble de la compétition. On a appris comment jouer et gagner contre les grosses nations. Pour les joueuses et le staff c’est beaucoup d’expérience et d’énergie positive accumulés ». Marion Allemoz, Estelle Duvin et Athéna Locatelli sont élues meilleures joueuses françaises du tournoi. L’entraîneur explique : « cela me paraissait indiscutable pour Marion et Estelle, nos deux premiers centres, qui ont fait un boulot énorme dans toutes les situations de jeu (5vs5, powerplay et infériorité). Pour Athéna, c’est à la fois une récompense pour sa performance individuelle et pour tout le travail des arrières, qui a été remarquable sur ce Championnat du Monde. »

La défenseure tricolore, qui fait partie des dix joueuses cadres du groupe nées entre 1989 et 1994, prend d’ailleurs rendez-vous : « On avait à cœur de rejoindre l’élite et on est déjà tournée vers la remontée. Malgré la descente, on a vécu une expérience incroyable et enrichissante. Cela nous a prouvé qu’on pouvait accrocher les grosses nations. Ce n’est pas un aboutissement pour nous, l’aboutissement sera le jour où on se qualifiera pour les JO. » Une détermination commune aux 23 Bleues et membres du staff présents à Espoo. Après avoir suivi avec attention les résultats du Mondial D1A, les Bleues sont assurément déjà tournées vers l’avenir. Prêtes à batailler avec la Suède, l’Autriche, la Norvège, la Slovaquie et les Pays-Bas pour décrocher l’un des deux billets pour retourner en Élite. Avec en ligne de mire le graal d’une qualification olympique pour les JO 2022.

Une ambition partagée par le Président de la FFHG, Luc Tardif, venu assister au match historique face au Japon : « Ce Mondial a permis aux Bleues de toucher le très haut niveau et représente une étape intermédiaire avant une qualification olympique qui se jouera en 2021. Arriver en Élite constituait le résultat de dizaines d’années de travail et de sacrifice. Je suis très fier de ce qu’elles ont accompli. » D’autres personnalités du hockey sur glace français ont fait le déplacement pour soutenir les Bleues, comme Christine Duchamp (DTN), Pierre-Yves Gerbeau (vice-Président exécutif), Yohann Auvitu (défenseur des Bleus), Jean-Baptiste Chauvin (entraineur du Pôle France Féminin) ou encore Philippe Lacarrière (membre honoraire du Bureau Directeur). Les Bleues ont également bénéficié du soutien sans faille de leurs supporters et familles, qui formaient sans contestation l’un des plus fervents kops de la patinoire. Tout au long de la compétition, les jeunes joueuses du Pôle France Féminin ont aussi activement encouragé leurs aînées à distance en envoyant des messages plus originaux les uns que les autres. Toutes ces ondes positives ont certainement été utiles aux Bleues, formidables dans leur débauche d’énergie durant les près de 302 minutes passées sur la glace. Une énergie, maitre-mot tricolore répété à l’unisson dans les vestiaires, qui force l’admiration et le respect. « Kiitos » les Bleues.

Sélection de l’équipe de France féminine :

Gardiennes : Caroline BALDIN (Zurich, SUI), Caroline LAMBERT (Weinfelden, SUI), Margaux MAMERI (Björklöven IF, SWE)

Défenseures : Gwendoline GENDARME (Djurgarden IF, SWE), Raphaëlle GRENIER (Lyon), Alexandra HARRISON (Hockey Club 74), Eloïse JURE (Grenoble), Athéna LOCATELLI (Villard-de-Lans), Louanne MERMIER (Hockey Club 74), Léa VILLIOT (Briançon)

Attaquantes : Marion ALLEMOZ (MODO, SWE), Chloé AURARD (Northeastern University, USA), Lore BAUDRIT (MODO, SWE), Amandine CUASNET (Dunkerque), Margot DESVIGNES (Neuchâtel, SUI), Estelle Duvin (Université de Montréal, CAN), Lara ESCUDERO (Lugano, SUI), Betty JOUANNY (MODO, SWE), Léa PARMENT (Évry-Viry), Emmanuelle PASSARD (Université de Montréal, CAN), Morgane RIHET (Chambéry), Clara ROZIER (Morzine), Jade VIX (Université de Montréal, CAN)

Chiffres-clés :

– 6 comme le nombre d’anniversaires célébrés lors de la période de la préparation et du Mondial : Alexandra Harrison (17 ans le 29 mars), Caroline Lambert (24 ans le 1er avril), Eloïse Juré (18 ans le 5 avril), Grégory Tarlé (36 ans le 11 avril), Margaux Mameri (22 ans le 12 avril) et Morgane Rihet (25 ans le 14 avril).

– 7 comme le nombre de buts inscrits par les Bleues en 5 matches. Chloé Aurard et Lara Escudero en ont marqué deux chacune.

– 34 comme le nombre de personnes formant l’équipe de France au Mondial Elite d’Espoo (joueuses + staff).

– 56 comme le record de jongles consécutifs établis par les Bleues adeptes du football à l’échauffement.

– 83,33% comme le pourcentage d’efficacité en infériorité numérique pour les Bleues, soit la 4ème meilleure stat du Mondial.

– 92,90% comme la moyenne de pourcentage d’arrêts pour Caroline Baldin en 4 matches, soit le 4ème score individuel du Mondial.

– 216 comme le nombre de sélections pour la capitaine Marion Allemoz à l’issue de la compétition, devenant ainsi la 2ème joueuse la plus capée derrière Virginie Bouetz-Andrieu (251), dépassant d’une unité Anouck Bouché (215). Face au Japon, Betty Jouanny a de son côté franchi la barre des 200 sélections.

– 5 246 comme le nombre de likes reçus sur Instagram par Mini-Oscar, fidèle supporter des Bleues et auteur de 10 posts sur le compte @hockey_fra.

Prolongation avec 10 tweets marquants :

 

Hockey Féminin. Une longue histoire !

Contrairement à ce que l’on croit généralement, l’histoire du hockey sur glace féminin est déjà très ancienne en France puisqu’elle remonte au début du siècle dernier. En effet, dès 1908, un premier match opposant ces dames, crosses en mains, fut disputé à Paris pour l’attribution d’un trophée qui s’appelait le « Challenge Savoye ». Après une première interruption, le hockey sur glace féminin refit son apparition à la grande époque du Vel ’d’Hiv entre 1930 et 1938.

Sous la grande verrière de l’ancien Palais des Sports de Paris de nombreux matches féminins furent à nouveau organisés grâce à la création de deux équipes locales concurrentes qui avaient pour noms les « Droit au but » et les Flèches noires ».

Certaines de ces rencontres féminines attirèrent de très nombreux spectateurs (parfois plus de 10 000 !) car l’antagonisme entre ces deux formations de la capitale était très vif comme le raconta la grande vedette des Flèches noires, Nickie Wrangellbal.

Un premier championnat de France féminin de hockey sur glace fut organisé officiellement car les joueuses parisiennes se rendaient, une fois dans la saison, dans des stations des Alpes pour affronter quelques rares équipes qui s’étaient constituées sur place. C’est ainsi que le premier titre national féminin de hockey sur glace se disputa en 1932 dans la station de Megève où les « Droit au but » battirent l’équipe féminine de Chamonix qui avait pour surnom les « Edelweiss ».

On notera que ces dames de la Haute-Savoie s’entraînaient et jouaient également beaucoup au hockey sur glace au pied du Mont-Blanc. Ces dernières furent d’ailleurs invitées en Angleterre pour une tournée qui dura quinze jours. Lucie Tollin, qui faisait partie de l’équipe des « Edelweiss », raconta que les hockeyeuses alpines furent reçues dans la capitale avec tous les honneurs puisque dès leur arrivée dans la gare parisienne, Henri Desgranges, le directeur du journal L’Auto (l’ancêtre de L’Equipe) leur offrit des fleurs…

Mais c’est l’équipe parisienne des « Droit au but » qui remporta à nouveau le titre de championne de France en 1933 puis en 1934 après avoir battu à deux reprises leurs ennemies jurées, les « Flèches noires », en finale. Mais en 1935, ce sont les « Flèches noires » qui réussirent à remporter le quatrième et dernier titre national décerné en venant cette fois à bout de leurs consœurs des « Droit au but ».

En raison de la seconde guerre mondiale, le hockey sur glace féminin s’interrompit à Paris tout comme dans les Alpes mais ces dames, contrairement à leurs homologues masculins, ne reprirent pas le chemin des patinoires à la libération. En effet, le hockey sur glace féminin était en fait venu trop tôt dans un contexte peu favorable à l’époque et ce ne fut donc qu’un feu de paille vite éteint.

Il faudra attendre quarante ans pour que le hockey sur glace féminin renaisse de ses cendres en France. Ce retour fut d’autant plus long et laborieux qu’entre-temps, la Fédération Française des Sports de Glace avait ajouté dans son règlement un article qui interdisait formellement la pratique du hockey sur glace en compétition aux personnes du sexe féminin.

Les premiers signes de la réapparition du hockey féminin eurent lieu dans les années 1970 dans la station de Villard-de-Lans où deux équipes de filles se formèrent. A l’image de ce qui s’était passé à Paris, la concurrence entre les « Panthères roses » et les « Cosmos » fut grande puisque, dans cette station de l’Isère, chaque équipe féminine avait son propre bar dans le village et ses propres supporters. Des matches non-officiels furent régulièrement organisés qui attirèrent parfois plus de mille spectateurs !

C’est à cause de ce règlement de la FFSG qu’un grand nombre de filles passionnées par le hockey sur glace se tournèrent un temps vers la ringuette, un dérivé de ce sport où la crosse n’a plus de palette et où le palet est remplacé par un anneau. Mais devant le nombre croissant des licenciées de ringuette, la FFSG se décida finalement à changer son règlement et elle autorisa à nouveau officiellement la pratique du hockey sur glace féminin en 1985.

Si la Fédération de tutelle décida de changer d’attitude, c’est pour une large part grâce à la bataille juridique que décida d’engager une jeune fille de Strasbourg, Angela Lezziero. La hockeyeuse alsacienne, à qui on interdisait de pratiquer son sport favori comme son frère jumeau Alexandre, obtint en effet gain de cause en 1985 après avoir déposé un recours devant le Conseil d’état.

Le premier club féminin affilié à la FFSG fut celui de Grenoble le 18 avril 1985. Toutefois, lors de la saison 1985-1986, les hockeyeuses de l’Isère ne purent obtenir que des licences « non-compétition » qui leur interdisaient encore de disputer un championnat avec d’autres clubs qui avaient l’intention de créer à leur tour une section féminine.

L’année 1986 fut historique à plusieurs titres pour le hockey sur glace féminin. En effet, pour la première fois un club français, en l’occurrence Grenoble, fut invité en République tchèque par le club féminin de Skoda Pilsen. Au même moment à Paris, au siège de la FFSG, le président Jean Ferrand déclara solennellement à l’issue d’une réunion qu’il autorisait la pratique féminine en compétition, ouvrant à la mise en place d’un championnat de France féminin officiel.

Ce fut donc chose faite au mois de septembre 1986. Lors de cette saison inaugurale huit équipes de hockey féminin furent engagées dans le premier championnat de France. On connaît la suite. Si Grenoble remporta les deux premiers titres nationaux en 1987 et en 1988, les filles du club de Gap, puis celles de Saint-Ouen, succédèrent au palmarès* avant que ne débute la longue et écrasante suprématie du club de Cergy-Pontoise qui n’a cessé depuis lors de remporter avec une régularité impressionnante le titre suprême ne laissant échapper que quelques rares finales comme ce fut le cas en 1995 et en 1999 avec un titre décerné à chaque fois au club de Lyon.

Il faut noter par ailleurs que la patinoire de Cergy-Pontoise est devenue une place forte dans cette discipline puisque le club du Val d’Oise organise tous les ans depuis 1993 un tournoi international féminin de hockey sur glace qui a acquis une grand renommée hors de nos frontières.

* cliquez ici pour accéder au palmarès du championnat de France Féminin Élite depuis 2003

 

La campagne des Labels fédéraux bat son plein

La Fédération Française de Hockey sur Glace lance officiellement son appel à candidature pour l’obtention de labels : en complément des labels existants « école de hockey », « hockey U9 », « hockey U11-U13 », deux nouveaux labels enrichissent la gamme proposée : le label « Compétences Encadrement » et « Arbitrage et Table de Marque ».

Ces 5 labels fédéraux s’inscrivent dans le projet fédéral de développement et de structuration des organes déconcentrés de la fédération que sont les ligues, interlocutrices privilégiées des clubs. Pour favoriser le développement à tous les échelons, la Fédération offre aux clubs la possibilité de valoriser leurs activités de recrutement et d’accompagnement des plus jeunes, leur investissement dans la formation de leurs encadrants : entraîneurs, dirigeants, bénévoles, arbitres et officiels table de marque.

Formidables outils de recrutement de jeunes joueurs et de valorisation de la qualité de l’accueil et de l’encadrement, les labels permettront aux clubs de s’inscrire dans une vraie dynamique de développement. Ainsi, ils contribuent nécessairement à impulser, d’une part, une dynamique de recrutement, notamment au niveau des jeunes joueurs de moins de 13 ans dans un maximum de clubs, et d’autre part, une dynamique de formation, contribuant à l’augmentation de licenciés formés au niveau de l’encadrement, de l’arbitrage et de la table de marque. Depuis le 3 avril, les clubs ont la possibilité de candidater à un, plusieurs ou à l’ensemble des labels via le site internet de la fédération, en remplissant un formulaire d’inscription.

Sont éligibles au(x) label(s) tous les clubs de hockey affiliés à la Fédération Française de Hockey sur Glace répondant aux critères d’attribution du ou des label(s) souhaité(s), disponibles dans le document de présentation des labels.

Le formulaire doit être impérativement envoyé dans la période d’appel à candidature suivante : du mercredi 3 avril au dimanche 19 mai 2019, par mail ([email protected] / [email protected]) ou par voie postale (Fédération Française de Hockey sur Glace, Aren’Ice, Service Développement, 33, avenue de la Plaine des Sports, 95 800 CERGY).

Pour toute question, vous trouverez les contacts pour chacun des labels, sur le site de la Fédération, dans la partie Découvrir > Labels > Présentation > Comment obtenir un label ?

Les demandes de labels seront examinées par la commission compétente selon le label sollicité : la COCD, l’INF et/ou la CARJ. Les clubs labellisés se verront remettre un diplôme par le Président de la Fédération, Luc Tardif, lors de l’Assemblée Générale.

 

France-Italie, dernier rdv avant Kosice !

Les Bleus effectueront un dernier match de préparation face à l’Italie à l’Aren’Ice le vendredi 3 mai à 19h30. Il s’agira de la dernière répétition avant de filer en Slovaquie pour y disputer leur Championnat du Monde Élite à partir du 11 mai. Pour assister à cette rencontre, rendez-vous sur la billetterie en ligne.

Venez encourager les Bleus pour leur dernier match de préparation avant le Mondial Elite !

INF. 20ème formation des entraineurs

Du mercredi 17 au vendredi 19 avril 2019, l’Institut National de Formation a organisé la Formation Continue Nationale des entraîneurs à Grenoble, parallèlement au Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2019 U18 de l’IIHF. Au cours de ces trois jours, les entraineurs venant de la France entière ont été accueillis en bénéficiant des installations de l’Alp’expo pour suivre les formations des différents intervenants. Les participants ont pu profiter de 4 matches de la compétition à Polesud après les interventions menées par des spécialistes français et suisse. Le programme est riche et varié, avec de la préparation physique, de l’arbitrage, la santé, etc… L’INF remercie tous les intervenants et participants pour cette 20ème édition.

Dijon accueille un tournoi 100% féminin

Le 28 avril 2019, le HC Dijon a organisé un tournoi féminin « les Reines du palet », qui était ouvert aux licenciées féminines des catégories U11 – U13 – U15. La conception inédite du tournoi a permis à chaque joueuse de s’inscrire individuellement et les équipes ont été constituées la veille par tirage au sort. Il y avait 68 inscrites réparties en sept équipes. Le principe était de réunir et faire jouer ensemble des filles issues d’équipes différentes.

Au-delà de la promotion du hockey sur glace féminin, les objectifs du tournoi sont d’offrir aux jeunes joueuses la possibilité de disputer une compétition composée uniquement de hockeyeuses et de leur donner des temps de jeu identiques.

Régulation des effectifs de Synerglace Ligue Magnus, Division 1 et Division 2

Afin de renforcer la formation des jeunes joueurs de hockey sur glace, notamment en leur garantissant plus de temps de jeu effectif, la FFHG a adopté des changements concernant la régulation des effectifs de Synerglace Ligue Magnus, Division 1 et Division 2, applicables dès la saison 2019-2020.

Ces évolutions font suite à plusieurs réunions de travail et un large consensus entre l’ensemble des clubs des championnats concernés.

Changement majeur : il n’y aura plus que 20 joueurs au maximum sur la feuille de match au lieu de 22 actuellement. Le nombre minimum de Joueurs Formés Localement (JFL) sur la feuille de match sera de 10 dont un gardien en SLM et D1, et 11 dont un gardien en D2. De nouvelles évolutions seront discutées en concertation avec les clubs pour les saisons suivantes.

La Commission Equipement recherche des référents sur le territoire

Dans le cadre de ses missions, la commission équipement de la FFHG souhaite mettre en place des référents équipements dans toute la France. Ces référents bénévoles permettront de renforcer l’action de la commission au plus près des territoires : remontée d’information, prise de contact, vérification réglementaire, etc.
Toutes les informations concernant ce poste bénévole sont à retrouver dans la « fiche mission ».

INF. Formation des dirigeants

Le samedi 13 avril dernier, en marge de la rencontre France – Russie, avait lieu au siège de la FFHG, la première formation des dirigeants, organisée par la Ligue Île-de-France, avec le soutien administratif et pédagogique de l’institut national de formation. Les dirigeants de clubs ont pu bénéficier d’outils et de contenus sur la gestion financière, la responsabilité civile, pénale et la gestion associative.

La prochaine formation des dirigeants organisée par la ligue Bretagne, en collaboration avec l’INF, aura lieu à la patinoire de Rennes, le samedi 27 avril. Seront notamment abordées les problématiques liées au recrutement, à la fidélisation des bénévoles, et des outils aidant à l’élaboration de dossiers de demandes de subventions.

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Palmarès championnats  seniors

Le printemps arrive et les titres fleurissent ! En cette fin de saison, cinq clubs ont été sacrés champions dans leur division respective. Les Brûleurs de Loups de Grenoble remportent leur 7ème Coupe Magnus au terme d’une finale splendide face aux Dragons de Rouen. Briançon a réalisé des phases finales de haut vol pour s’adjuger le titre de D1 malgré sa 5ème place au terme de la saison régulière. Les Diables Rouges reviennent en Synerglace Ligue Magnus après trois ans au second échelon national. Clermont-Ferrand est champion de D2 comme en 2016. Les Sangliers Arvernes ont battu en finale le HCMP après deux rencontres très serrées qui se sont décidées en prolongation. Épinal remporte la D3 dès sa première saison à ce niveau. Les Spinaliens ont remporté le Carré Final en signant un sans-faute à Poissompré devant un public venu en nombre. Dans la catégorie féminine, le titre revient aux Remparts de Tours, elles aussi sacrées à domicile. Les Tourangelles ont gagné chaque rencontre du Carré Final afin d’obtenir leur premier titre de leur histoire en championnat Féminin Élite.

  

 

Agenda

EQUIPES DE FRANCE

SENIORS HOMMES – VENDREDI 3 MAI

DERNIER MATCH DE PREPARATION AU MONDIAL ELITE 2019

  • France – Italie (19h30 à Cergy)

Liens utiles :

Affiche France - Italie

SENIORS HOMMES – VENDREDI 10 AU DIMANCHE 26 MAI

MONDIAL ELITE 2019

Lieu : Kosice (SVK)

Programme de l’équipe de France – Phase de poules

  • Samedi 11 mai : Danemark – France (12h15)
  • Dimanche 12 mai : États-Unis – France (12h15)
  • Mardi 14 mai : Allemagne – France (20h15)
  • Jeudi 16 mai : Canada – France (16h15)
  • Vendredi 17 mai : France – Slovaquie (16h15)
  • Dimanche 19 mai : France – Finlande (20h15)
  • Lundi 20 mai : France – Grande-Bretagne (16h15)

Cliquez ici pour accéder au site officiel de la compétition

CHAMPIONNATS

TROPHEE FEDERAL – FINALE NATIONALE

Lieu : Aren’Ice de Cergy-Pontoise

Cliquez sur les liens suivants pour suivre les résultats des demi-finales :

FFHG

ASSEMBLEE GENERALE DES CLUBS – SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 JUIN

Lieu : Aren’Ice de Cergy-Pontoise

Ateliers le samedi 22, AG le dimanche 23.

 

7

À seulement 19 ans, Alexandre Texier est devenu le 7ème joueur français à fouler une glace de la prestigieuse NHL ! L’attaquant succède ainsi à Philippe Bozon, Cristobal Huet, Stéphane Da Costa, Antoine Roussel, Pierre-Edouard Bellemare et Yohann Auvitu. Texier s’est rapidement illustré avec les Columbus Blue Jackets en marquant 4 points dont 3 buts en 6 matches ! Il dispute actuellement le 2ème tour des playoffs de la Stanley Cup contre les Boston Bruins.

12

À partir du 11 mai, à Kosice, les Bleus vont disputer leur 12ème Championnat du Monde Elite consécutif. Un record de longévité que les hommes de Philippe Bozon espèrent étendre encore davantage…

110

Le nombre de buts inscrits lors du Mondial U18 D1A à Grenoble, qui s’est déroulé du 14 au 20 avril 2019, soit une moyenne de 7,33 par match. Le spectacle était au rendez-vous pour les spectateurs présents à Polesud et les abonnés de Fanseat ! À l’issue de la compétition, l’Allemagne a été sacrée et accède à l’élite. La France termine en 5ème position et assure son maintien.

216

Après le match Suède-France du jeudi 11 avril 2019, Marion Allemoz affiche 216 sélections au compteur ! La capitaine des Bleues devient ainsi la 2ème joueuse la plus capée de l’histoire derrière Virginie Bouetz-Andrieu (251) et dépasse désormais Anouck Bouché (215). Lors du premier match du Mondial Elite d’Espoo, face au Japon, Betty Jouanny est par ailleurs devenue la 4ème joueuse à atteindre la barre des 200 sélections.

6 900

Le nombre de spectateurs qui ont assisté aux trois rencontres d’Épinal à Poissompré lors du Carré Final de D3 remporté par les Spinaliens. Une belle présence du public vosgien au 4ème échelon national qui a atteint une pointe à 2 450 spectateurs lors du lundi de Pâques face à Courbevoie.

23 608

Pour la quatrième fois de son histoire, la finale des playoffs de Synerglace Ligue Magnus s’est décidée à l’issue du match 7 ! L’opposition entre Rouen et Grenoble, les deux premiers à l’issue de la saison régulière, a tenu toutes ses promesses en termes de suspense et a vu les patinoires de l’Île Lacroix et Polesud être à guichets fermés lors de chaque rencontre de la série ! Ce sont donc au total 23 608 spectateurs qui ont suivi le déroulement de la série, qui s’est achevé avec la 7ème Coupe Magnus soulevée par les Brûleurs de Loups.