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PROMOTION 2012

Temple de la Renommée FFHG

Membres de la 5ème promotion : Alain BOZON / Albert FONTAINE / Angela LEZZIERO / Marie-Claude RAFFOUX / Famille Claret (Bâtisseurs)


ALAIN BOZON

Bien avant que son fils Philippe ne connaisse une grande notoriété en devenant le premier hockeyeur français à évoluer dans la NHL, Alain Bozon fut également un joueur international célèbre.

Formé à Chamonix, son club d’origine, l’ancien numéro 12 tricolore était un redoutable attaquant qui avait le sens inné du but. Joueur complet, il était incontestablement en avance sur son époque avec une grande amplitude dans les gestes et une rapidité surprenante. C’est ainsi qu’il réussit l’exploit de terminer à trois reprises premier buteur du championnat de France se permettant même le luxe en 1965 de terminer devant le premier renfort étranger classé dans l’hexagone en l’occurrence le canadien Gaston Pelletier.

Après avoir quitté Chamonix, Alain Bozon renforça le club parisien de l’ACBB avec lequel il remporta deux fois la Coupe Spengler en 1960 et en 1961. Il joua ensuite très furtivement à Villars-sur-Olon avant de signer Gap. Installé à Megève où il deviendra un coach emblématique, il finit sa carrière à Annecy. Il se consacra ensuite à la formation sur le plan régional en tant que CTR, mais en devenant aussi l’entraîneur national de l’équipe de France junior U20 de 1981 à 1994.


ALBERT FONTAINE

Journaliste sportif au Dauphiné Libéré, cet ancien facteur, devenu champion cycliste, fut également un passionné de hockey sur glace particulièrement exubérant et très « vendeur » grâce à sa belle plume. Il inventa, en 1964, le surnom des « Brûleurs de Loups » qui fut adopté par la suite par le club de Grenoble.

Ses nombreux articles dithyrambiques sur le hockey sur glace trouvèrent immédiatement un lectorat très fidèle et ils servirent incontestablement la promotion fulgurante de cette discipline dans sa région natale.

Il fut également un supporter inconditionnel de l’équipe de France qu’il accompagna à plusieurs reprises lors des Championnats du monde. Ses relations avec les joueurs dépassaient le simple cadre de sa profession de journaliste pour devenir un fervent supporter des hockeyeurs tricolores qu’il n’hésitait pas à encourager de la voix et qu’il mettait littéralement en scène dans des articles qui restent des exercices de style admirables.


ANGELA LEZZIERO

S’il existe un championnat de France féminin de hockey sur glace, c’est en grande partie grâce à la bataille juridique très médiatisée qu’elle décida d’engager en 1985.

Cette jeune fille originaire de Strasbourg, âgée de 13 ans à l’époque, assigna son club au tribunal pour avoir l’autorisation de jouer avec les garçons. Si elle fut déboutée dans un premier temps, son combat ne fut pas vain puisqu’à la suite d’une nouvelle procédure, engagée cette fois contre la FFSG, le règlement fut modifié et le premier championnat de France féminin vit le jour dès 1986.

Sélectionnée en équipe de France, elle devint ensuite le premier renfort étranger féminin de l’histoire après avoir signé un contrat avec le club allemand d’ Essligen avec lequel elle remporta le titre national.


MARIE-CLAUDE RAFFOUX

Considérée très affectueusement comme la « grand-mère du hockey sur glace français », cette ancienne nageuse bretonne, mère au foyer, a dépensé toute son énergie pour notre sport pendant plus de quarante ans.

Son fils Yann ayant été hockeyeur à Dunkerque, elle fut d’abord secrétaire du club nordiste avant de devenir également la secrétaire de la Ligue du nord notamment sous la présidence de son mari, le commandant de Ferry Michel Raffoux. Au décès de son époux en 1990, elle ne se laissa pas abattre et elle prit en main la Ligue du nord puis celle du COS avec un sens du devoir, du dialogue et un dévouement à tout point exemplaires.

Ayant participé à tous les évènements nationaux du hockey depuis plusieurs décennies, Marie-Claude Raffoux fait partie des dirigeants emblématiques de notre discipline.


CATEGORIE DES « BATISSEURS »

FAMILLE CLARET

Cette famille nombreuse, originaire de Chamonix, est un cas exceptionnel et assez étonnant dans l’histoire du hockey sur glace français. En effet, les cinq enfants Claret, trois frères et deux sœurs, ont créé avec leurs activités sportives communes puis avec leurs descendances, un véritable arbre généalogique qui a apporté, juste après la seconde guerre mondiale, une contribution majeure et souvent ignorée dans notre discipline.

Marcel Claret et Jean Claret furent non seulement des membres importants de l’équipe de France, mais ils formèrent également l’épine dorsale de l’équipe de Chamonix à sa grande époque en compagnie de leur troisième frère, Pierre Claret, qui fut le seul à ne pas porter le maillot tricolore. De plus, Marcel Claret, qui joua comme renfort au Vel’d’hiv à la grande époque, fut par la suite pendant plus de 25 ans un président charismatique du CHC entre 1945 et 1970. Ajoutons que le trophée du fair-play de la Ligue Magnus porte son nom.

Quant aux deux sœurs de cette famille, Ida et Berthe Claret, elles jouèrent d’abord dans l’équipe féminine de hockey de Chamonix surnommée les « Edelweiss ». Par la suite, Ida Claret, capitaine de cette équipe pionnière, se maria en Suisse avec Henri Chappot. Or, ce couple donna naissance à deux hockeyeurs internationaux de renom : Maurice et Roger Chappot.

De son côté, Berthe Claret resta à Chamonix où elle épousa Pierre Guennelon qui donnèrent naissance à l’ancien international Jean-Claude Guennelon. Rappelons que ce dernier, outre son passé au sein de l’équipe de France, détient également un record absolu dans le championnat de France avec un total de 15 titres. Enfin, pour achever l’histoire de cette saga, n’oublions pas de mentionner que le fils de Jean-Claude, Gérald Guennelon, fut également un hockeyeur international puis entraîneur, notamment à Grenoble, avant d’être nommé DTN de la nouvelle Fédération Française de Hockey sur Glace.