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PROMOTION 2019

Temple de la Renommée FFHG

Membres de la 12ème promotion : Guy DURAND / Guy FOURNIER / Zdeneck BLAHA / André CATELIN / Bruno RANZONI / ACBB (Bâtisseurs)

 


GUY DURAND

Architecte de profession, Guy Durand a oeuvré pour la construction de patinoires avant de devenir Président du club de La Roche-sur-Yon. Depuis 20 ans au sein de la FFHG, il est responsable du championnat D3 et membre de la commission Équipements.

Architecte de profession associé dans un grand cabinet de notoriété régionale couvrant l’Ouest de la France (en passant de Nantes, à Angers, à Rennes et Bordeaux), Guy Durand a non seulement transformé sa ville de La Roche-sur-Yon avec notamment la construction du Manège, des Flâneries ou du complexe Arago qui ont changé radicalement le visage de la ville, mais il a été également un maître d’oeuvre exceptionnel et depuis de très nombreuses années dans le hockey sur glace français.

Après avoir fait construire la patinoire Arago de La Roche-sur-Yon et la patinoire Lafayette de Besançon, Guy Durand n’a cessé de s’investir ensuite avec passion et grand professionnalisme comme dirigeant. D’abord en tant que président du club de La Roche-sur-Yon de 1986 à 1992. Ensuite, Guy Durand a fait partie depuis 1998 à six reprises du Comité directeur fédéral.

Il faut dire que Guy Durand n’a jamais ménagé ses efforts pour aider le hockey surglace français puisqu’il s’occupe depuis l’an 2000, soit depuis vingt ans, de la Division 3 au niveau national. Il est par ailleurs, compte-tenu de sa grande expérience d’architecte, membre de la commission fédérale des équipements.

Membre honoraire du Comité directeur de la FFHG, Guy Durand reste sans aucun doute l’un des plus éminents architectes de notre discipline qui méritait amplement d’intégrer le panthéon du hockey sur glace français.


GUY FOURNIER

Guy Fournier est le premier joueur à avoir dépassé les 100 points en Synerglace Ligue Magnus ! Il a remporté 5 Coupe Magnus et 4 Trophées Charles Ramsay. Depuis 1997, il a gagné de nombreux autres titres avec les Dragons de Rouen en tant qu’entraîneur puis manager.

Comme on le sait, plusieurs hockeyeurs canadiens très talentueux ne se sont pas contentés de venir jouer en France pour gagner un peu d’argent, mais ont décidé aussi de rester

définitivement chez nous pour aider notre sport à progresser. Tout le monde connait l’attachement pour notre pays dont ont fait preuve par exemple Luc Tardif, Dave Henderson, Pete Laliberté ou encore Camil Gélinas. Mais il faut citer aussi Guy Fournier.

Après avoir joué pour les Jets de Sherbrooke, au mois de septembre 1984, Guy Fournier a traversé l’Atlantique pour jouer pendant trois ans avec d’autres « Jets », ceux de Viry-Essonne. Dès sa deuxième saison dans le club de la banlieue parisienne, il termina meilleur buteur du championnat de France de la Nationale 1 (Ligue Magnus aujourd’hui). La saison suivante, Guy Fournier a récidivé et fait encore plus fort en pulvérisant cette fois le record des marqueurs détenu jusqu’ici par Luc Tardif en réussissant trois totaux inédits : 110 points, 64 buts et 46 assistances. Guy Fournier est devenu ainsi le premier joueur de l’histoire du championnat de France à dépasser la barre symbolique des 100 points !

Fort de ses succès, Guy Fournier a quitté la région parisienne au mois de septembre 1987 pour signer un contrat d’une saison avec le club de Grenoble. Au cours de l’été 1988 il rejoint le club de Rouen. Ce transfert aura des conséquences très importantes dans la carrière de Guy Fournier. En effet, dès la deuxième saison, il aide en 1990 le club de Rouen à remporter le premier titre de son histoire, un couronnement obtenu à l’extérieur, sur la patinoire de Grenoble.

Guy Fournier évoluera au total huit saisons consécutives comme joueur dans l’équipe de Rouen. Il eut ainsi la chance de vivre de l’intérieur les fameuses « années Dragons » et de remporter la Coupe Magnus à cinq reprises (1990, 1992, 1993, 1994 et 1995).

Joueur toujours aussi redoutable, Guy Fournier terminera encore deuxième buteur du championnat en 1991, juste derrière son coéquipier de Rouen Franck Pajonkowski. Mais il redevint le leader de ce classement national pour la troisième fois de sa carrière la saison suivante, en 1992, puis une quatrième fois en 1995 !

Au mois de septembre 1996, Guy part jouer une saison en Allemagne avec le club d’Heilbronner puis il retourne en France dans le club de ses débuts pour donner un dernier coup de mains au club de Viry-Essonne pendant la saison 1996-1997.

Au mois de septembre 1997, il devient l’entraîneur de Rouen, un poste stratégique qu’il occupera jusqu’en 2002 soit pendant cinq saisons au cours desquelles il remportera la Coupe Magnus en 2001 et la Coupe de France en 2002.

Au mois de septembre 2002, Guy Fournier est promu manager-général du club de Rouen et il laisse sa place de coach à Franck Pajonkowki qui remporte le titre de champion de France à l’issue de la saison. Mais la saison suivante, le président Chaix lui demande de reprendre le poste d’assistant-coach auprès de F.Pajonkowki.

Ce duo d’entraîneurs, qui dura pendant deux saisons, connut un beau succès puisque l’équipe de la Seine-Maritime s’adjugea à nouveau la Coupe de France en 2005 et, la saison suivante, le club de Rouen remporta la Coupe Magnus pour la huitième fois de son histoire.

A la suite de ce nouveau triomphe, Guy Fournier reprit son rôle de manager général et il reste encore à ce jour un élément indispensable, véritable pilier porteur du club de Rouen sur lequel le président Thierry Chaix peut s’appuyer en toute confiance. Mais il convient d’ajouter une chose importante qui tient beaucoup à coeur à Guy Fournier, c’est son rôle social bénévole et très important au sein de l’association rouennaise « Les Dragons vous ramènent » qui consiste à ramener chez eux des gens après des soirées et qui a permis d’épargner un grand nombre d’accidents et de vies.


ZDENECK BLAHA

Cet entraîneur slovaque a apporté son sens de la discipline et son altruisme au hockey français. Avec les Rapaces de Gap, il a remporté deux titres de Champions en 1977 et 1978. Il entraînera ensuite l’Équipe de France les trois années suivantes.

 

Cet entraîneur, originaire de Bratislava en Slovaquie, a incontestablement apporté une contribution majeure au hockey sur glace français en important dans notre pays ses nouvelles

méthodes d’enseignement qui étaient basées principalement sur la discipline, la rigueur et une conception beaucoup plus collective du jeu. Ancien joueur du Dukla de Prague, de Brno, de Chomutov puis de Pardubice, Zdeneck Blaha a surtout réussi par la suite une belle reconversion en devenant entraîneur.

Il fut d’abord le coach du club slovène de Jecenice puis de plusieurs clubs de son pays natal ou encore en Allemagne et en Italie. Dès son arrivée à Gap en 1975, Zdeneck Blaha, malgré des méthodes « militaires » jugées souvent austères et sévères, a su quoi qu’on en dise professionnaliser non seulement l’équipe senior des Hautes-Alpes (sacrée championne à deux reprises en 1977 et 1978), mais aussi l’équipe de France dont il fut l’entraîneur pendant trois ans (de 1978 à 1981).

Il sera ensuite entraineur à St Pierre et Miquelon avant de revenir malgré terminer sa carrière d’entraîneur toujours en Métropole, d’abord à Croix, puis à Gap, à Clermont-Ferrand et enfin à Briançon.


ANDRE CATELIN

Président de la ligue Nationale des arbitres, formateur d’arbitres français, trésorier du comité européen du fair-play : André Catelin est une figure historique de l’arbitrage du Hockey-sur-Glace français.

Ancien joueur de handball, il se découvrit une passion tout aussi dévorante en devenant dirigeant et arbitre de hockey-sur-glace au club du CPL de Lyon. Il fut également secrétaire puis président de l’ancienne Ligue Nationale des Arbitres (LNAF) entre 1970 et 1987. À ce titre, il fut un grand formateur des arbitres français en créant notamment un synoptique des pénalités.

Trésorier du Comité européen du fair-play sportif, il fut le co-fondateur du Cercle Nelson Paillou et président du Comité du souvenir Jacques Lacarrière. Il est le père de l’arbitre Bruno Catelin. Enfin, il créa sur internet le blog « Quid du hockey sur glace français » qui fit la promotion de ce sport sur la toile.


BRUNO RANZONI

Décédé en janvier 2019, Bruno Ranzoni est un gardien historique de Synerglace Ligue Magnus. Il a effectué l’intégralité de sa carrière de joueur puis d’entraîneur avec Chamonix en remportant 12 titres, un record ! Il a aussi porté le maillot bleu pendant 15 ans.

Avec le décès, au mois de janvier 2019, de Bruno Ranzoni, à l’âge de 91 ans, le club de Chamonix a perdu l’un de ses plus célèbres gardiens de but qui aura marqué l’histoire du hockey sur glace français.

Né en 1927 à Quittengo dans le nord de l’Italie, le jeune Bruno Ranzoni arriva dans la station de Haute-Savoie dès l’âge d’un an et débuta le hockey sur glace en 1943 à 15 ans.

Il débuta le hockey sur glace en 1943, à l’âge de 15 ans, alors qu’il ne savait même pas patiner puisqu’il était gardien de football. C’est l’ancien international et capitaine des Chamois, Jean Payot, un copain d’école, qui le convainc de monter sur la patinoire en lui disant « ce n’est pas grave, un gardien n’a pas besoin de savoir patiner ! ».

Naturalisé français après la seconde guerre mondiale, Bruno Ranzoni fut sélectionné en équipe de France sans interruption pendant quinze ans de 1949 à 1964. Sous le maillot tricolore, il forma un duo international, d’abord avec Edmond Cochet puis avec Jean-Claude Sozzi.

Totalisant le record de douze titres de champion de France avec le club de Chamonix (auquel il resta fidèle pendant toute sa carrière), Bruno Ranzoni défendit la cage des Chamois avec comme doublures Gérard Hyvert, Daniel Claret-Tournier, mais aussi Michel Montérain qui devint ensuite titulaire dans le club voisin de Saint-Gervais.

Lorsqu’il prit sa retraite sportive, c’est d’abord Yves Balmat (le frère de Jean-Claude qui jouait dans l’équipe) qui lui succéda puis rapidement, c’est Bernard Deschamps qui prit le relais devant la cage. Dirigeant déjà lorsqu’il jouait, Bruno Ranzoni assistait André Colin comme trésorier du CHC car il était employé de banque à la Société Savoisienne de Crédit puis comptable dans une entreprise d’électricité.

Devenu coach de l’équipe première de Chamonix en tandem avec Yvan Guryca pendant sept ans (1966-1973), Bruno Ranzoni fut remplacé à ce poste par un autre tchèque, Robert Robotin. Il put ensuite se consacrer à son autre grande passion, les boules lyonnaises, d’abord comme tireur puis comme pointeur avec l’âge. Dans cette discipline, il joua en deuxième et troisième division avec la Société de Boules de Chamonix, puis à sa disparition, avec l’US Mont-Blanc Boules de Chedde.

Bruno Ranzoni a transmis sa passion à ses deux fils : l’aîné Gilles Ranzoni (né en 1956) devint arbitre international de hockey sur glace et Patrick Ranzoni (né en 1958) remporta le dernier titre historique de Chamonix en 1979. Son petit-fils, Raphael (fils de Patrick) fut également joueur de hockey dans la station alpine.


CATEGORIE DES « BATISSEURS »

ATHLETIC CLUB BOULOGNE-BILLANCOURT (ACBB)

L’ACBB a marqué l’histoire du hockey français. Dans les années 1960, le club de Boulogne-Billancourt a remporté 3 titres de Champions de France ainsi que 3 coupes Spengler, tournoi emblématique.

Même si de nos jours le club de l’ACBB ne joue plus sportivement les premiers rôles, l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt a incontestablement marqué l’histoire du hockey sur glace français. Non seulement en remportant trois titres de champion de France élite (1957, 1960, 1962), mais surtout en réussissant l’exploit retentissant de gagner également à trois reprises la Coupe Spengler (1959, 1960, 1961). En effet, il faut savoir que ce célèbre tournoi international, qui se déroule à Davos en Suisse depuis presque un siècle entre Noël et le jour de l’an, est la deuxième plus ancienne compétition planétaire de hockey sur glace après la Coupe Stanley.

Si le club de l’ACBB tient une place à part dans notre pays, c’est aussi parce que de nombreux joueurs très connus ont évolué dans son équipe senior avant que certains d’entre eux participent par la suite activement à l’essor du hockey sur glace français. Ce fut notamment le cas des légendaires entraîneurs canadiens Pete Laliberté, Camil Gélinas et Gaston Pelletier puis plus tard de l’ancien capitaine tricolore Gilbert Itzicsohn et Alain Bozon. Grâce à son passé glorieux, l’acronyme « ACBB » bénéficie toujours d’une grande notoriété dans le hockey sur glace français et reste une référence historique au-delà même de nos frontières.