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CDF. R.Gutierrez : « Ce serait une belle récompense »

26 Jan 2022 18:00   /   A LA UNE, COUPE DE FRANCE MASCULINE

 

A quatre jours de la finale de la Coupe de France à l’Aren’Ice entre les Rapaces de Gap et les Ducs d’Angers, le capitaine gapençais Romain Gutierrez se confie avant ce rendez-vous tant attendu. L’attaquant des Rapaces s’exprime sur le parcours de son équipe, l’adversaire angevin, mais aussi sur son envie de soulever la première Coupe de France de l’histoire du club.

Crédit photo : Les Rapaces de Gap


Quatre ans après votre dernière finale contre Lyon en 2018, vous retrouvez le dernier pallier de la compétition pour la deuxième fois de l’histoire du club, quel est votre ressenti à quelques jours de ce grand rendez-vous ?

On est très heureux. C’est évident que sur le parcours il faut avoir un peu de chance au niveau du tirage au sort, c’est un tout qui rentre en jeu. Mais on est tous contents d’être arrivés à la dernière étape. Il est vrai que tout le monde aurait aimé jouer la finale dans la grande enceinte de l’Accor Arena, mais on comprend que cela ne puisse pas se faire par rapport aux restrictions sanitaires. C’est une compétition qu’il ne faut pas négliger car on a l’occasion d’aller chercher la première Coupe de France de l’histoire du club. C’est très important pour nous et ce serait une belle récompense pour notre groupe.

Vous aviez perdu en 2018 face à Lyon. Cette défaite plutôt récente vous servira pour ce nouveau rendez-vous ?

Il faut en tirer des leçons c’est certain. Il faut avancer, ne pas vivre avec les regrets et aller au-delà de ça. Dans l’effectif beaucoup de joueurs ont déjà disputé des finales de championnat ou de coupe, donc il y a quand même de l’expérience. C’est de bon augure. Après on verra sur la glace le jour J, c’est pile ou face. Si la finale se disputait sur sept matchs comme en championnat, vous pouvez passer à côté d’une rencontre. Sauf que là tout se joue sur un match : tu gagnes tu remportes la coupe, tu perds tu dois refaire le même parcours l’année suivante.

Quelle est votre analyse sur les Ducs d’Angers, votre adversaire en finale et actuel dauphin de la Synerglace Ligue Magnus ?

Angers est une équipe qui monte en gamme depuis quelques années. C’est une formation très rapide, avec un effectif vraiment complet que ça soit au niveau défensif et offensif. Elle fait partie des meilleures équipes du championnat. Mais cela n’empêche pas que sur un match tout est possible. On les a joués trois fois cette saison et on est ressortis vainqueurs à deux reprises. Sur le papier ils sont plus favoris que nous mais sur un match, qui plus est dans une patinoire neutre, toutes les cartes sont redistribuées. On va prendre le match comme s’il s’agissait d’une rencontre de championnat. Il ne faut pas se mettre trop de pression, ou alors il faut que celle-ci soit positive.

Les rencontres contre Angers ont toutes été serrées cette saison. Sur quels éléments faudra-t-il miser lors des trois tiers temps pour aller chercher ce trophée ?

Si j’avais un mot à dire, ça serait l’énergie. Les deux équipes se valent. On a vu que les trois rencontres en championnat se sont terminées avec seulement un but d’écart, donc ce sont des petits détails qui se jouent pendant le match. A nous de faire en sorte qu’il y ait un minimum de chance du côté d’Angers, qu’on ait plus la possession, car c’est une équipe qui circule bien le palet.

Après trois clubs de Division 1, vous avez battu votre rival Briançon en demi-finale et maintenant c’est le dauphin de Synerglace Ligue Magnus qui se dresse devant vous. La marche est de plus en plus haute, vous vous sentez prêts ?

On a joué des matchs plus que stressants, où on a affronté des clubs de Division 1 comme Montpellier (3-1), Épinal (3-2) et Nantes (6-2). Ce n’était pas facile. En Coupe de France, tout se joue sur un match, et c’est ce qui fait la magie de la compétition. On va se préparer mentalement et physiquement afin de répondre présent dimanche prochain en remportant la coupe. On va tout donner pour y arriver.

 

La joie des joueurs de Gap après la qualification en finale face à Briançon. (Crédit photo : Les Rapaces de Gap)

 

Vous avez l’occasion de remporter la première Coupe de France de l’histoire du club. Ce serait une fierté particulière d’être le premier capitaine gapençais à soulever le Trophée Pete Laliberté ? Est-ce qu’il pourrait être l’un de vos meilleurs souvenirs en carrière ?

Oui, haut la main ! Cela serait une fierté individuelle, mais aussi une fierté pour le club, le staff et surtout la ville. On fait partie des petites villes comme Briançon et Chamonix où le hockey respire, et ça serait donc un honneur de remporter la première Coupe de France de l’histoire du club. Il pourrait grandement faire partie de mes meilleurs souvenirs en effet. En tant que joueur, en tant qu’homme, mais aussi en tant que capitaine, j’en serais plus que fier. J’ai la confiance du staff qui compte sur moi pour motiver les troupes, pour essayer de lancer l’élan et d’apporter de la positivité dans les moments difficiles.

De votre côté, vous avez déjà gagné la compétition avec les Dragons de Rouen en 2011. Est-ce que vous avez évoqué ce souvenir avec vos coéquipiers ? Est-ce que vous faites part de vos conseils, notamment aux plus jeunes de l’effectif ?

Dans le vestiaire on évoque tous nos expériences positives comme négatives qu’il y ait pu avoir en finale. On se sert de tout ça, comme cela doit être le cas pour Angers, avec des joueurs qui ont également vécu cet événement. En termes de conseils aux plus jeunes de l’effectif, je leur dis de ne pas stresser et de ne pas prendre le match comme un enjeu extraordinaire, parce que ce sont dans ces moments-là où on fait des petites fautes, où on pèche un peu et où on passe à côté de son match. Je préfère qu’ils mettent de la folie dans leur jeu et qu’ils restent eux-mêmes.

 

Les Dragons de Rouen vainqueurs de la Coupe de France en 2011 face aux Ducs d’Angers (5-4tab) (Crédit photo : Les Dragons de Rouen)

 

On imagine également que les supporters sont impatients de vivre ce moment. Comment vivent-ils l’événement du côté de Gap ? Est-ce que vous recevez beaucoup de messages de soutien ?

On reçoit beaucoup de messages de soutien de la part de nos supporters mais aussi de joueurs adverses qu’on a affrontés lors des tours précédents. L’équipe de Briançon a notamment été très fair-play en nous encourageant à décrocher le trophée pour les Hautes-Alpes. Il y a eu plusieurs personnes de différents clubs, de différents pays, et même des gens n’ayant aucun lien avec le monde du hockey. On a une belle communauté derrière nous. Les supporters sont impatients et on aimerait beaucoup remporter le titre pour eux.

Entretien réalisé le 21 janvier 2022


Romain Gutierrez en bref :

  • Né le 9 septembre 1992 à Domont
  • Carrière en clubs : Gap (2009-2010), Rouen (2010-2014), Dijon (2014-2016), Epinal (2016-2017), Gap (2017 à aujourd’hui)
  • Statistiques en saison régulière de Synerglace Ligue Magnus : 352 matchs pour 219 points (dont 84 buts)
  • Palmarès :
    • Avec Rouen : Champion de France 2011, 2012 et 2013, Coupe de France 2011, Coupe de la Ligue 2013 et 2014, Continental Cup 2012.

Finale de Coupe de France à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise

  • Dimanche 30 janvier : Gap – Angers (15h15)


Diffusion TV/WEB

À suivre en direct dès 15h15 sur :

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