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CDF. C.Thomas (Dunkerque) : « On ne va pas leur donner »

17 Jan 2024 17:53   /   A LA UNE, ACTUALITÉS, COUPES DE FRANCE, COUPE DE FRANCE MASCULINE

 

Clément Thomas a presque tout connu avec Dunkerque en vingt au club dont neuf en tant que capitaine. Il écrit un nouveau chapitre de son histoire avec les Corsaires en accédant à cette finale de Coupe de France à l’Accor Arena où « tout est possible. »

Crédit photo : Les Corsaires de Dunkerque


Quel est le sentiment de l’équipe à quelques jours de jouer cette finale historique ?

L’équipe vit bien. On ne connaît pas trop ce genre d’évènement, c’est la première fois pour nous. On sent que les gars sont excités, motivés. La finale prend une place importante dans notre vie de tous les jours.

C’est la première fois qu’un club de D1 jouera à l’Accor Arena. Quel est le sentiment qui prédomine pour toi qui compte plus de 20 ans au club ?

C’est une fierté d’avoir réussi ça, avec beaucoup de jeunes de club !  Il nous reste le plus dur, mais on est quand même fiers d’être arrivé jusque-là (en finale). On ne doutait pas de notre capacité à pouvoir y aller. Cela fait plusieurs années qu’on créait des surprises en Coupe de France. De là à aller jusqu’à la finale, on ne pouvait pas rêver mieux. Maintenant, l’idéal serait de la lever (la coupe), mais ça sera une autre paire de manches (rires).

« Ça passe en souvenir n°1, c’est mythique »

Tu t’imaginais jouer devant plus de 10000 personnes dans ta carrière ?

Non du tout. Le maximum que j’ai fait, c’était 5 000 pour la finale de D2 à Lyon. Si on me l’avait vendu comme ça en début de saison, je n’y aurais pas cru. L’atmosphère va être impressionnante mais une fois que tu es sur la glace, tu es focus sur ce que tu fais. On va profiter à l’échauffement mais il faudra vite s’enlever l’évènement de la tête. Et quand tu rentres dans une patinoire, avec les plexis, tu es comme enfermé dans une enceinte donc tu peux te détacher plus facilement de ce qu’il y a autour.

20 ans que tu es au club, 9 ans en tant que capitaine. C’est ton plus beau souvenir avec les Corsaires ?

Très clairement ! Ça passe en souvenir n°1. C’est mythique, c’est la première fois que ça arrive. L’affluence et la salle vont être incroyables. C’est la fête du hockey français avec beaucoup de petits jeunes qui viennent patiner au Festival des Petites Crosses que de nombreux Dunkerquois présents dans l’équipe ont déjà fait. C’est un évènement spécial. Pour que ça soit un plus beau souvenir, il faut encore faire le reste du travail.

Crédit photo : Les Corsaires de Dunkerque

Vous serez poussés par beaucoup de supporters qui vont faire le déplacement. C’est un levier de motivation pour le groupe ?

C’est un levier incroyable. On adore jouer avec eux ! Dans notre patinoire, c’est notre chaudron et même à l’extérieur, ils sont présents. Dès le début, ce sont des musiques de Carnaval, qui nous poussent dans ces traditions. Ce sont des musiques qu’on aime entendre et qui nous donnent des frissons. Notre public est le septième homme ! On ne s’attend pas à ce que ça soit calme, on sait très bien comment ça va être (rires). Eux, ne connaissent pas tout ça. C’est bon enfant. Ils vont mettre une véritable ambiance dans l’Accor Arena, qui n’aura jamais connu ça. Les animations du Plexicrew et des supporters permettent aussi de parler du hockey français. L’ambiance à Michel Raffoux est une des meilleures ambiances du sport dunkerquois. C’est la fête, tout le public s’y prend ! C’est kiffant à jouer des matchs comme ça.

Crédit photo : Plexicrew

On sait que Dunkerque sera outsider de cette finale, mais tout est possible sur 60 minutes. Quels seront les ingrédients à mettre pour créer l’exploit ?

(il coupe) Pas qu’un peu (rires). Je pense qu’il faudra beaucoup d’envie, de détermination, de cœur à l’ouvrage car on sait que la victoire reste possible. C’est pour ça qu’on y va, on ne va certainement pas leur donner. Eux ont l’habitude, nous pas, ça ne se représentera peut-être pas pour nous ou alors dans très longtemps. J’ai dû attendre 22-23 ans de carrière pour en faire une (rires). Il y aura beaucoup de combat ! On n’est pas armés comme Grenoble, on va jouer avec nos atouts : ne jamais rien lâcher, avoir un gros cœur et on en a d’autres, mais on ne va pas tous les dévoiler (rires). On a réussi à sortir Angers chez nous, une sacrée équipe de Synerglace Ligue Magnus, qui caracole en tête avec Rouen. Ce n’est pas pour rien, les chiffres ne mentent pas.

« On a un noyau dur de jeunes dunkerquois, que j’ai vu grandir et que j’allais chercher au collège »

Pour terminer, si tu devais résumer ton équipe en quelques mots, tu dirais quoi ?

Je dirais que c’est une équipe combattante, travailleuse, qui ne baisse jamais les bras. Ce sont les valeurs qu’on essaye d’inculquer aux jeunes et aux nouveaux arrivants. On a un noyau dur présent depuis 6-7 ans, et des jeunes dunkerquois qui sont là depuis 3-4 ans aussi, que j’ai vu grandir et que j’allais chercher au collège. Notre jeu est basé sur la contre-attaque avec une défense où on se bat bec et ongles. C’est en tout cas ce qu’on veut mettre en place pour cette finale de Coupe de France.


Finale de la Coupe de France à l’AccorArena de Paris

  • Dimanche 21 janvier : Dunkerque – Grenoble (15h00)

Match diffusé sur Sport en France et Fanseat.


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Parcours des finalistes

  • DUNKERQUE (D1)

– 16ème : 7-4 face à Valenciennes (D1)
– 8ème : 3-1 face à Cergy-Pontoise (SLM)
– Quart : 2-1tab face à Angers (SLM)
– Demi : 1-2 à Chambéry

  • GRENOBLE (SLM)

– 16ème : 2-5 à Lyon (D2)
– 8ème : 5-1 face à Marseille (SLM)
– Quart : 3-6 à Rouen (SLM)
– Demi : 5-1 face à Amiens (SLM)