CdF – Finale. À la rencontre des coaches

À l’AccorHotels Arena, le dimanche 19 février 2017, se disputera pour la 10ème fois la finale de Coupe de France de hockey sur glace. Elle opposera Rouen, double tenant du titre et sacré à six reprises, à Grenoble, finaliste malheureux l’an passé et deux fois titré. Pour l’occasion, les coaches de Grenoble et Rouen – Edo Terglav et Fabrice Lhenry – ont répondu à nos questions… 

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FFHG : Rouen-Grenoble : est-ce que c’est l’affiche rêvée pour la 10ème édition de la finale de Coupe de France à l’AccorHotels Arena ?*

Edo Terglav (Grenoble) : « Depuis plusieurs années, la rivalité Grenoble-Rouen existe car les deux clubs se battent pour des trophées. L’an passé, on s’était déjà retrouvé au même endroit mais les deux équipes ont changé depuis. Ce ne sera pas le même match. On y va avec l’ambition de réaliser le meilleur résultat possible. C’est une finale donc quel que soit l’adversaire, on a envie de bien figurer ».

Fabrice Lhenry (Rouen) : « Je pense que ça va être une belle rencontre, d’autant que c’est la revanche de l’an passé. De toute façon, pour nous, c’est important d’être à ce rendez-vous, peu importe l’adversaire. D’autres équipes comme Bordeaux, Gap ou Lyon auraient aussi fait de très beaux finalistes ».

FFHG : Pouvez-vous justement nous parler de votre adversaire ?

ET : « C’est toujours spécial de jouer contre Rouen. Cette année, chaque confrontation a donné des matches intenses et disputés. Les Rouennais étaient venus s’imposer chez nous en prolongation en début de saison, avant que l’on ne s’impose de justesse chez eux lors de la deuxième rencontre. On a ensuite réussi un match référence devant notre public en s’imposant 9-2 ! Et je pense que les Dragons sont revanchards après ce résultat… »

FL : « Grenoble a une équipe très complète, qui joue avec beaucoup d’intensité. Ils ont trouvé un bon équilibre dans leurs lignes. Ils ont réalisé une série extraordinaire de 20 matches sans défaites (ndlr : toutes compétitions confondues, du 23/10 au 06/01). En championnat, on a touché le fond chez eux en concédant une de nos plus grandes défaites de ces dernières années… (ndlr : 9-2 le 11/12). C’est clairement l’un des prétendants au titre de Champion de France ».

FFHG : Edo, la finale perdue 4-2 l’an passé face à ces mêmes Dragons va-t-elle servir d’élément de motivation pour vos joueurs ?

ET : « Jouer une finale devant près de 14 000 spectateurs à Paris est déjà une grande motivation en soi ! Les joueurs savent que c’est le rendez-vous annuel du hockey français, je n’aurai pas besoin d’éléments supplémentaires pour les motiver, ils seront prêts ».

FFHG : Après le Winter Game au Parc OL, la finale de Coupe de France à l’AccorHotels Arena est le 2^ème grand événement de la saison pour votre équipe. Comment préparer ce type de rendez-vous ?

ET : « Le staff fait le nécessaire pour offrir aux joueurs des conditions parfaites de préparation. L’enchaînement des matches en championnat (ndlr : 13 rencontres au programme entre la demi-finale, disputée le 3 janvier, et la finale) et la lutte pour le haut du classement, nous aident à garder le rythme et nous évitent de se projeter trop tôt sur l’événement. Le moment venu, on sera prêt et on donnera le maximum pour ramener le trophée à Grenoble ».

FFHG : Fabrice, jusqu’à présent, personne n’a réussi à gagner la Coupe de France trois fois de suite. Rouen, double tenant du titre, peut marquer l’histoire du hockey français. On imagine que c’est un challenge excitant ?

FL : « Comme d’habitude, la Coupe de France était l’un des objectifs de la saison. C’est la quatrième année de suite que l’on va en finale et c’est déjà historique. La remporter serait évidemment grandiose. Les joueurs ont à cœur de s’inscrire dans cette belle série record ».

FFHG : En 16 éditions, Rouen s’est hissé en finale à 11 reprises pour 6 victoires. D’où vient cette culture de la gagne ? 

FL : « On est tous des compétiteurs, donc l’idée de soulever un trophée et d’ajouter une ligne au palmarès nous transcende ! Surtout lorsque l’on joue une finale dans un cadre si exceptionnel qu’à l’AccorHotels Arena : cela motive tout le groupe ! La Coupe de France offre des émotions différentes aux joueurs, les matches à élimination directe aidant à créer un contexte particulier. À ce titre, la demi-finale face à Bordeaux était sans doute notre plus beau match de la saison (ndlr : victoire 3-2 en prolongation) ».

  
* entretiens réalisés les 12 et 18 janvier 2017

Le jour de la finale, réagissez sur les réseaux sociaux avec le #CdFHockey. 

RDV 19/02 à @AccorH_Arena pour la finale de Coupe de France @DragonsdeRouen–@bruleursdeloups ➡️ https://t.co/fCuj5wjJqm #CdFHockey pic.twitter.com/PMYaFyZAMQ

— Équipe France Hockey (@Hockey_FRA) 29 janvier 2017