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CDF. S.Treille (Grenoble) : « C’est l’affiche que les connaisseurs espéraient »

12 Fév 2025 12:24   /   A LA UNE, ACTUALITÉS, COUPES DE FRANCE, COUPE DE FRANCE MASCULINE

 

Sacha Treille, capitaine des Brûleurs de Loups de Grenoble, s’apprête à jouer sa troisième finale de Coupe de France consécutive ce dimanche. Il évoque la chance qu’il a de participer à la fête du hockey français et espère remporter son deuxième trophée en tant que capitaine du club.

Crédit photo : Fabien Baldino


Sacha, tu reviens pour la troisième année consécutive à l’Accor Arena. Ce n’est pas lassant ?

Non pas du tout (rires). C’est un privilège de jouer cette finale et j’en ai parfaitement conscience. Jouer une finale de Coupe de France n’est jamais simple vu le format de la compétition. Avoir la chance de la jouer une fois c’est bien, deux fois c’est top, donc trois fois c’est encore mieux (rires). On a hâte de jouer ce bel évènement, en essayant d’aller chercher une troisième victoire de suite.

Ce serait historique.

Je n’aime pas trop parler de ça. En finale du Superbowl il y avait aussi quelque chose d’historique à faire et on a vu le résultat. Alors on va prendre les choses comme elles viennent et on verra bien (rires).

C’est toujours aussi magique de venir ici ?

Être acteur de la grande fête du hockey français, c’est toujours particulier. Juste avant la finale il y a le tour de glace du Festival des Petites Crosses, avec des milliers de gamins qui rêvent d’être à notre place. C’est magique pour eux, mais pour nous aussi. J’ai eu la chance de vivre Championnats du Monde 2017 donc revenir me ravive des souvenirs à chaque fois. Puis c’est unique de patiner devant autant de monde en France. Tout cela fait que c’est ultra magique !

Sacha Treille lors du Mondial 2017 à Paris (crédit photo : Xavier Lainé / FFHG)

Même avec ta longue carrière internationale, tu n’as pas souvent joué devant un aussi gros public.

Cela arrive dans certaines ligues maintenant, même si ce n’est pas fréquent, qui ont de très belles patinoires. Quand tu joues en France, c’est soit tu fais une finale de Coupe de France, soit tu as eu la chance de jouer les Mondiaux 2017. Ça laisse finalement assez peu d’opportunités pour vivre ce moment. Petit devant la télé, on a tous rêvé de jouer en NHL et d’évoluer dans de magnifiques patinoires. C’est quasiment de ce standing donc forcément c’est un super moment à vivre.

Comment vis-tu ces matchs devant plus de 13 000 personnes ?

Ça me transcende. Au-delà du résultat, les gens viennent voir du spectacle et se prêtent souvent au jeu. Je me rappelle l’année passée du public dunkerquois en feu. Même s’ils étaient contre nous, ils nous ont procuré des émotions incroyables. Le fait d’avoir du bruit en permanence, c’est ultra-motivant. Quand tu compares avec les années Covid, où l’on jouait parfois sans public, c’est le jour et la nuit (rires). C’est juste génial de participer une nouvelle fois à cette finale.

Tu as soulevé ton premier trophée en tant que capitaine la saison passée. Quel souvenir en gardes-tu ?

C’était unique. Ce qui m’a le plus plu, c’est le moment où j’ai soulevé le Trophée car j’ai vu le visage de mes 24 coéquipiers s’illuminer d’un coup. Porter le trophée, on le fait tous un moment donné ou un autre, mais de voir tout ton groupe s’illuminer en une seconde, c’est vraiment unique. Ça m’a vraiment marqué. Quand tu vis ensemble pendant tout une saison, le groupe devient presque une deuxième famille. Voir leur bonheur au premier plan était un sentiment incroyable.

Sacha Treille et les BDL lors du sacre en 2024 (crédit : Xavier Lainé / FFHG)

On imagine que ça donne envie d’en remporter d’autres !

On a connu notre premier échec en Continental Cup à Cardiff cette année et on va tout faire pour que cela ne se reproduise pas, même si c’est la loi du sport. Une fois que tu as soulevé un trophée, que tu goûtes à cette communion entre joueurs, publics, familles et club, tu as envie d’en collectionner d’autres ! Ce sont à chaque fois des souvenirs qui restent.

Vous avez eu un parcours difficile pour arriver jusque-là, en ne jouant que des équipes de Synerglace Ligue Magnus.

Il n’y a pas de parcours simple. Parfois, aller dans des équipes de divisions inférieures, avec des difficultés de glace ou de vestiaire, ça peut être compliqué. D’autant plus qu’en face, ils veulent à tout prix faire tomber les grosses équipes ! Cette année nous n’avons joué que des équipes qu’on connaissait déjà, ce qui amenait presque une continuité à la saison régulière. C’était finalement plutôt un avantage je trouve.

Lors des deux dernières éditions, vous aviez le statut de favori sur les finales. Cette année cela s’annonce plus équilibré entre deux équipes qui dominent le championnat…

C’est l’affiche que les connaisseurs espéraient ! Nous n’aurons pas le statut de « grand » favori cette année, mais on espère bien que le résultat sera le même (rires). En tout cas ce sera une très belle finale entre deux équipes qui font une superbe saison. Pour nous les joueurs, c’est excitant de jouer un match avec autant d’adversité dans une patinoire pleine. Il y a tout pour que ce soit une belle fête du hockey, encore une fois.

Sacha Treille lors du dernier match de championnat contre Angers (crédit : Xavier Lainé / FFHG)

Que retiens-tu des rencontres de championnat contre Angers ?

C’est une équipe très disciplinée et complète. Ils sont capables de jouer à haut niveau dans tous les aspects du jeu, notamment la vitesse et le physique. Ce sera très intéressant. Les matchs en saison étaient globalement homogènes, ce qui montre qu’il n’y a pas un favori qui se détache particulièrement.

Sur quoi va se jouer cette finale ?

Ce sera un vrai match de hockey. C’est classique, mais on sait que le hockey est un sport qui se joue sur les détails. L’équipe qui fera le moins d’erreur et le plus de sacrifice l’emportera. Quoiqu’il arrive le vainqueur sera beau. J’espère en tout cas (rires).

Un mot pour les supporters qui reviennent à l’Accor Arena une troisième fois de suite ?

On a hâte de les voir nombreux à l’Accor Arena comme à chaque fois ! Ça nous donne des ailes de voir les supporters se déplacer si loin pour nous encourager. On joue pour nous mais aussi pour eux. A eux de faire du bruit pour nous aider à aller chercher, ensemble, cette troisième victoire d’affilée !

Propos recueillis le 10 février


Finale de la Coupe de France à l’AccorArena de Paris

  • Dimanche 16 février : Grenoble – Angers (15h00)

Diffusé en direct sur Hockeyfrance.tv et en différé sur La Chaine L’Equipe à 18h40


Participez au spectacle lumineux de la finale

Vous êtes détenteur d’un billet pour la finale de Coupe de France de ce dimanche 16 février à l’Accor Arena ? Alors téléchargez l’application WePix Arena et participez au show lumineux de la finale. Cette application vous servira également à montrer votre soutien à votre club favori. L’application est disponible sur Apple Store et Google Play.


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Parcours des finalistes

  • GRENOBLE (SLM)

– 16ème : 3-5 à Chamonix  (SLM)
– 8ème : 1-2 à Bordeaux (SLM)
– Quart : 4-2 face à Amiens (SLM)
– Demi : 0-5 à Briançon (SLM)

  • ANGERS (SLM)

– 16ème : 0-24 à Poitier (D3)
– 8ème : 0-1 à Cergy-Pontoise (SLM)
– Quart : 6-1 face à Nice (SLM)
– Demi : 0-6 à Rouen (SLM)


Diffusion

La finale sera à suivre en direct sur notre plateforme : https://www.hockeyfrance.tv/. Vous pouvez vous abonner directement sur le lien.