C.Duchamp décrypte la saison du hockey français
11 Juil 2023 11:30 / A LA UNE

Alors que la saison 2023/2024 se profile petit à petit, après une année particulièrement marquée par le maintien en élite de nos Bleus et la descente en D1A de notre collectif féminin, Christine Duchamp fait le point sur la saison complète du hockey français. Dans un long entretien, notre DTN revient sur les différents championnats du monde de nos équipes de France, mais évoque aussi les objectifs à venir, les changements de stratégie pour les championnats, ou encore l’année record en termes de licenciés qui vient de s’écouler.
Quel bilan global tirez-vous de la saison du hockey français ?
Le bilan est globalement positif, avec des résultats mitigés au niveau des équipes de France et de très bons résultats au niveau du développement de la discipline, avec un record du nombre de licenciés cette année. Au niveau des équipes de France, la saison dernière s’était soldée sur de beaux résultats, et il a été compliqué pour certaines équipes de les maintenir cette année. On a eu des déceptions avec les U18 masculins qui n’ont pas réussi à être au rendez-vous de leur championnat du monde à la maison et les Seniors Féminines qui descendent dans un contexte difficile avec de nombreux départs à combler. Les autres collectifs ont atteint leur objectif, que ce soit les U18 Féminines et U20 Masculins avec des médailles ou les Seniors avec une 12ème place. Nous n’avions pas de repères pour le Para-Hockey, alors la troisième place du groupe C est encourageante, et nous permet de nous situer.
Qu’avez-vous pensé du tournoi des Bleus de Tampere ?
L’équipe a fait une très belle entame, avec de bonnes prestations lors de matches serrés. Sur le moment, on est déçu lorsque l’on perd des points contre « les petits », mais avec du recul, on note que l’équipe a réussi à tenir son rang. Au-delà du classement, cette équipe a montré à la fois de la fraîcheur et de la maturité dans le jeu. Le système de jeu mis en place par Philippe Bozon est désormais bien maîtrisé, les joueurs se le sont approprié et je pense qu’ils s’en sont même aujourd’hui quelque peu affranchis pour exprimer leur créativité tout en dégageant une belle énergie collective. L’objectif « bas » de l’équipe reste le maintien, et l’objectif haut le ¼ de finale. La fin du tournoi a été plus difficile et il faut comprendre comment arriver à garder un même niveau de performance sur sept matchs.
🇫🇷 𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐒𝐓𝐄 𝐄𝐍 𝐄𝐋𝐈𝐓𝐄 👊
Avant même le match de ce soir, l'équipe de France est mathématiquement assurée de se maintenir au plus haut niveau du hockey mondial 🤩
Bravo les Bleus, #MissionBleue réussie ✅#TeamFranceHockey pic.twitter.com/LsZblMLhWn
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) May 20, 2023
Que faire justement pour passer ce cap et atteindre les quarts de finale ?
Nous n’avons fait que deux quarts de finale dans notre histoire (1995 et 2014). On était proche en 2017 à Paris aussi… cet objectif est difficile à atteindre, et il dépend des forces en présence : notre équipe mais aussi nos adversaires, à la fois la composition des équipes mais également des groupes. Nous sommes capables de le faire, c’est une certitude à mes yeux. Nous avons de la profondeur de banc, on l’a vu cette année en alignant une belle équipe malgré l’absence de quelques joueurs. Mais pour décrocher un quart, nous avons besoin de tous nos joueurs. On dit souvent dans les sports collectifs que pour avoir une équipe régulière dans la performance, elle doit être constituée de 3 tiers équilibrés : un tiers de joueurs expérimentés, un tiers de joueurs en pleine maturité et un tiers de jeunes joueurs. Mais pour respecter cet équilibre, il faut que les meilleurs joueurs de chaque génération soient disponibles, dans le rythme mais pas trop fatigués… C’est tout l’enjeu des fins de saisons avant chaque Mondial.
Les Bleus lors du Mondial 2014 à Minsk (BLR) (Crédit photos : Xavier Lainé)
L’année 2024 sera une année chargée avec le Championnat du Monde élite mais aussi le Tournoi de Qualification olympique.
Oui, c’est déjà dans un an… C’est passé vite avec le TQO 2021 différé suite au Covid ! Il va falloir réussir à former l’équipe la plus complète possible et la réunir en préparation suffisamment tôt pour se mettre « en mode olympique ». On a besoin de rassembler les joueurs tôt pour créer une dynamique. Même si ce n’est pas passé, Philippe Bozon et son staff avaient réussi à créer cette direction commune lors du dernier TQO en Lettonie. 2024 sera un gros enjeu pour nous. Le Mondial en République Tchèque, dans un pays de hockey, va aider à progresser ensemble, emmagasiner l’expérience internationale et aussi à créer cette dynamique de groupe.
Les signatures d’Antoine Keller et Pierrick Dubé chez les Washington Capitals en NHL sont de bon augure pour le futur de l’équipe de France ?
Ce sont des très bonnes nouvelles, félicitations à eux ! C’est très important que nos meilleurs joueurs jouent dans les meilleurs championnats. Ce sera un casse-tête de les avoir en compétition pour nos équipes de France, mais c’est quand même que du positif que de les avoir sous les radars de la NHL. On est très content pour eux, d’autant plus que ce sont deux joueurs très attachés au maillot bleu. C’est le fruit de leur travail. Maintenant ce n’est que le début pour eux, il va falloir travailler encore plus fort !
Antoine Keller et Pierrick Dubé (Crédit photos : C.Grossetête / _5tevenPic5)
Dernière de son groupe, l’équipe de France féminine n’a pas su rivaliser au Mondial Élite de Brampton (CAN) et jouera pour remonter la saison prochaine.
L’objectif est de remonter dès la saison prochaine. On savait que le maintien allait être compliqué après le nombre de départs enregistrés après le succès au Mondial D1A d’Angers. On avait travaillé sur cette transition depuis plusieurs années déjà, mais pas assez visiblement. Beaucoup de jeunes joueuses de talent ont intégré l’équipe et apprendront de cette expérience. Se maintenir en Senior Élite est difficile car il faut terminer dans les huit premiers. Le plus décevant n’est pas les deux grosses défaites contre la Finlande et la Suède, mais celles contre la Hongrie et l’Allemagne, avec des performances insuffisantes de nos gardiennes de but et un manque d’efficacité offensive. On a vu durant la saison contre ces deux nations qu’on a les qualités pour faire mieux. Nous n’avons pas été à notre meilleur niveau sur ces deux matchs. Est-ce que c’est un manque d’expérience ? Est-ce lié à autre chose ? On travaille pour répondre à ces questions.
Bravo pour votre bataille les filles 👏
Vous pouvez être fières de vous 💙🤍❤️
📸 Matt Zambonin / HHOF-IIHF (@IIHFHockey)#TeamFranceHockey #AllezLesBleues pic.twitter.com/xUvk94oSCf
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) April 11, 2023
Tirons le positif de cette histoire : une quinzaine de joueuses ont connu leur première expérience en Élite.
Exactement. Elles ont dû sortir de leur zone de confort en devant faire tout plus vite, plus fort, plus intense. Cette expérience est importante pour elles. Il va maintenant falloir faire le jeu à un niveau inférieur. Quels que soient le groupe et l’équipe, il est très difficile de remonter car ce n’est pas la même façon de jouer. Cette équipe a des ressources, elle a su faire imposer son jeu pour remonter en 2022. Il faudra s’appuyer sur nos qualités pour remonter le plus vite possible. Dès l’année prochaine, c’est l’objectif.
A l’instar d’Antoine Keller et Pierrick Dubé chez les garçons, on voit beaucoup de départs de jeunes joueuses vers l’étranger ces dernières saisons.
Là aussi, on souhaite que nos joueuses évoluent dans les meilleures structures des meilleurs championnats, si tant est qu’il corresponde au projet de l’athlète. Il n’y a pas une seule destination, cela dépend du projet de la joueuse, d’où elle en est dans son parcours. Si la meilleure organisation pour la joueuse est en Amérique du Nord ou dans d’autres pays européen, tant mieux ! En France, la meilleure option reste le Pôle France, pour se développer mais aussi pour préparer un départ à l’étranger.
Les Bleuets ont décroché une médaille de bronze à Asker (NOR).
C’est toujours très serré dans ces groupes de D1A à six équipes. Chaque match est difficile et l’équipe a bien répondu en obtenant une belle médaille. On était presque déçu de ne pas les voir finir plus haut par rapport aux prestations fournies ! Il faut regarder sur quoi on peut travailler pour s’améliorer encore, tout en gardant en tête que la notion de génération est présente chez les jeunes contrairement aux Seniors. On repart presque de zéro à chaque nouveau groupe. Il faut tirer des enseignements de cette compétition. Par exemple, on va travailler dès cet été sur la discipline de nos joueurs, car on voit que nos jeunes sont parfois sanctionnés au niveau international sans forcément bien comprendre les pénalités subies. Eric Blais (ndlr : nommé entraîneur fin juin) va nous apporter toute sa fraîcheur, son expérience et son regard. C’est un entraîneur très formateur, qui s’occupe bien des jeunes joueurs français. Il a un regard très intéressant sur les jeunes. Il va poursuivre le bon travail réalisé jusque-là dans la continuité du travail réalisé par Yorick Treille, en amenant des choses nouvelles.
🗣️ "Mes entraînements chez @lesrapacesdegap durent environ 75 minutes par séance. Il y a peu de temps pour aller boire (rires), c’est très intense."
Les U20 savent à quoi s'attendre avec leur nouvel entraîneur Eric Blais 😆 #TeamFranceHockeyhttps://t.co/Bh3eOOuksN
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📩 EDF U20 – Découvrez la première liste d'Eric Blais pour le stage d'août 🇸🇪🔜 #TeamFranceHockey https://t.co/c9iVaBKA02
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Le délai sera court avant les Mondiaux en décembre…
Très court. Dans un premier temps, on veut constituer rapidement une équipe pour travailler avec. Il va y avoir un premier travail d’évaluation, avec notamment l’aide du coach adjoint Alexandre Rouillard, qui était déjà dans le collectif et connaît bien les joueurs. Il faut identifier les joueurs mais aussi les rôles de chacun. Faire une sélection, ce n’est pas juste additionner les joueurs. Il faut regarder les profils, les besoins, les forces… La saison des U20 va très vite car après l’été il n’y a que le stage de novembre avant le Mondial. Il faut donc connaître rapidement cette équipe et la mettre dans une même direction si on veut avoir des résultats.
Malgré une belle fête à Angers, les U18 ont connu la relégation. Il faudra là-aussi remonter rapidement…
On est évidemment déçu du résultat. Les premiers déçus sont les joueurs et le staff bien sûr, pour qui ce n’est jamais facile de vivre une relégation. Cela arrive, pas souvent heureusement. On parle souvent de l’avantage de jouer à domicile dans le sport, mais chez nos jeunes on remarque que c’est presque un désavantage sur les dernières années ! On avait pourtant travaillé sur ce point avec Sébastien Dermigny et son staff. Au vu des résultats, on n’a pas réussi à les accompagner pour transformer cette pression en avantage. Ce groupe n’a pas exprimé pleinement son potentiel. On se remet en question pour faire mieux dès l’année prochaine. Les joueurs comme le staff doivent retenir des enseignements de cette relégation. Pour remonter rapidement, nous devons arriver à accompagner les joueurs pour qu’ils trouvent ou qu’ils retrouvent cette énergie collective qui est la marque de l’équipe de France et qui nous permet de performer. Nous devons aussi apporter des ajustements tactiques, les équipes sont de plus en plus performantes dans l’analyse des adversaires.
Les Bleuets sont relégués en D1B après s'être inclinés contre le Kazakhstan lors du mondial D1A…
Découvrez le résumé de la rencontre ⤵️https://t.co/Mitq1eyYL9
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) April 29, 2023
Les U18 Féminines ont eu plus de réussite avec là aussi une médaille de bronze.
C’était l’inverse des Seniors Masculins, avec une entame timide dans le jeu mais avec une victoire précieuse d’entrée, et une très bonne fin de tournoi avec notamment une victoire contre l’Allemagne ! Ce Mondial était particulièrement disputé. Au-delà d’une très belle expérience, elles ont montré qu’elles étaient capables de performer à ce niveau. Il va falloir continuer à travailler pour réitérer une belle performance l’année prochaine. On verra ce qu’on peut viser en fonction du jeu des générations. Si nous pouvons avoir une superbe génération, les autres pays aussi !
Cette médaille vient conforter le projet de formation féminin et notamment le Pôle France, qui progresse saison après saison.
Il n’y a pas que le Pôle France, mais c’est bien sûr le pilier du projet féminin. C’est l’ossature des équipes de France donc on s’appuie beaucoup sur ce projet pour performer. Ce collectif est là pour former la relève de l’équipe de France Senior.
L’équipe de France de Para-Hockey a connu son premier Mondial en décembre dernier, avec comme résultat une troisième place.
C’était notre première donc nous n’avions aucun repère, ni sur notre niveau ni sur celui de nos adversaires. Cela nous a permis de mesurer le niveau international. L’équipe est en construction et évolue assez vite, comme souvent dans un sport nouveau. On sait que pour se qualifier pour les Jeux Paralympiques, il faut vite grimper dans la hiérarchie pour se donner les moyens d’avoir de l’expérience pour aborder les qualifications. Je pense que cette année nous n’avions pas encore les armes pour concurrencer le Kazakhstan et la Grande-Bretagne. Nous avons cette référence désormais. À nous de travailler pour constituer une équipe, la faire progresser et monter dès cette année.
Félicitations à notre équipe de France de Para-Hockey qui ramène la médaille de bronze de Bangkok pour son premier Mondial 👏 #Bangkok2022 #Cpool #ParaIceHockey pic.twitter.com/VOQKYu6yR0
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) December 11, 2022
Quels seront les objectifs des équipes de France pour la prochaine saison ?
Chez les jeunes, l’objectif bas est le maintien en D1A et l’objectif haut est la médaille. L’organisation des groupes des Championnats du Monde a été resserrée. Se maintenir et être sur le haut de la D1A est déjà une progression par rapport à ce qu’on produisait avant. On aimerait que toutes les équipes soient en élite mais cet objectif est difficile à atteindre.
Les collectifs relégués doivent viser la remontée, tout comme le Para-hockey. Les U20 et les U18 Féminines ont un objectif de médaille. Pour l’équipe de France Senior Masculine, on garde cette idée d’avoir comme premier objectif le maintien et ensuite le quart de finale en objectif haut. Selon notre groupe et nos concurrents, c’est jouable à nos yeux. Chercher un quart de finale est une très grosse performance alors on construit cet objectif au fur et à mesure. Chaque point compte pour chercher le maintien et se donner la possibilité de viser les quarts de finale ensuite.
Un mot sur les changements de stratégie pour les championnats et leurs conséquences espérés sur le niveau de jeu global ?
Cela faisait un petit moment qu’on avait les mêmes organisations, qui avaient évolué certes, mais sans grand changement. La nouvelle équipe avait cette volonté de remettre tout à plat pour se donner la possibilité de franchir des caps, d’amener une nouvelle dynamique. Elle souhaitait aussi que l’ensemble du hockey puisse participer, pour que le projet réponde au mieux aux attentes des licenciés. Un des principaux objectifs visés était de proposer des organisations qui privilégient le développement individuel au résultat de l’équipe, notamment chez les plus jeunes. Il s’agit de construire les championnats en essayant de trouver l’équilibre entre intérêt sportif et proximité géographique. Nous avions aussi la volonté de faciliter la circulation des joueurs dans l’optique qu’ils jouent à leur juste niveau. Nous voulions aussi valoriser les performances, d’où les 52 titres et trophées mis en jeu à partir de la saison 2024/2025, et les performances de tous les niveaux. Il y a aussi certaines innovations intéressantes, qu’on instaure notamment en D3. On ne fonctionne plus sur un territoire fermé, ni sur un nombre de match équivalent contre tous les adversaires. L’idée est d’optimiser les déplacements tout en trouvant un intérêt sportif. Ce projet donne beaucoup d’idées pour le réutiliser sur d’autres championnats, notamment pour les championnats jeunes. Nous avons hâte de voir comment ce changement va être mis en place en D3.
En quoi consiste la réforme des Pôles et quel est son objectif ?
Avec Paris 2024, l’Agence Nationale du Sport a beaucoup changé ses directives. La philosophie est de ne plus disperser les moyens mais plutôt de les concentrer au même endroit pour quelques potentiels. L’évaluation de notre projet de performance, faite par la DTN et l’ANS, a révélé que nous avions trop de structures au regard du volume de joueurs total, et que la performance était alors diluée, le niveau des joueurs est aussi trop hétérogène au sein d’un même pôle. Le nouveau projet de performance consiste donc à concentrer les moyens humains et financiers sur un nombre plus restreint de structures et donc de cibler moins de joueurs pour mieux les accompagner. On a donc choisi quatre structures parmi les neufs existantes, et on en a profité pour monter d’un cran les exigences, avec un cahier des charges plus exigeant et un meilleur accompagnement de notre part.
Nous sortons d’une année record en termes de licenciés. Comment l’expliquer ?
Le travail de développement entamé il y a quatre ans par la fédération, avec notamment l’accompagnement des CTL dans les territoires, fonctionne. Les clubs se sont investis dans ce projet, en prenant conscience des progrès à faire sur le recrutement et la fidélisation. Ils se sont appropriés cette philosophie de travail. Avec le Covid, tout le monde a eu peur de perdre ses licenciés et a redoublé d’efforts. Le travail cumulé de chacun a permis de plus recruter, en ciblant mieux les années d’âge primordiales. On a mis l’accent sur cette partie dans nos formations des entraîneurs, et ces derniers doivent appliquer ces consignes dans leur club respectif, avec des journées de recrutement et des animations pour les plus petits. C’est le fruit d’un travail commun, mais si je ne devais ressortir qu’un seul facteur, ce serait l’énergie qu’ont mis les clubs dans ce projet. Bravo à eux. Nous avons mieux recruté cette année, mais on voit dans les chiffres qu’on peut encore faire mieux en termes de fidélisation. Ce record de licenciés est une très bonne nouvelle pour le hockey français. La stratégie ciblée fonctionne.
Avec 2⃣3⃣ 4⃣2⃣5⃣ licencié(e)s, la Fédération a enregistré cette saison son nouveau record !
C'est le moment de crâner en nous disant depuis combien d'années consécutives vous avez votre licence 😎 #HockeyFamily https://t.co/GsRx3Fwzj9 pic.twitter.com/NxjDYrOfUI
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) June 14, 2023
De manière globale, quelles sont vos souhaits pour la saison 2023/2024 ?
Que cette transition avec les réformes se passe du mieux possible ! J’aimerais que tout le monde s’approprie les changements et prenne conscience que les projets mis en place sont là pour améliorer le niveau général. Il faut que le hockey français le fasse ensemble pour que ces réformes fonctionnent rapidement et de manière efficace. C’est comme dans une équipe : peu importe le système de jeu, l’important est que le groupe ait décidé de jouer ensemble. Jouons tous ensemble pour que ce projet soit un accélérateur du développement de notre sport.