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M. Allemoz : « Confirmer qu’on a toujours notre place dans l’élite mondiale »

14 Avr 2022 17:00 / A LA UNE, EQUIPES DE FRANCE, EQUIPE DE FRANCE SENIOR FEMMES

A dix jours du début du Mondial D1A à Angers, où l’équipe de France féminine de Grégory Tarlé visera une montée en élite face à la Slovaquie, les Pays-Bas, l’Autriche et la Norvège, la capitaine des Bleues Marion Allemoz se confie sur ces championnats du monde qui approchent à très grand pas. L’attaquante du club de Modo revient également sur sa saison en SDHL.

Crédit photo : Matt Zambonin

Tu as fini récemment ta saison avec Modo avec un total de 19 points dont 11 buts en 36 rencontres. Est-ce que tu peux me livrer ton ressenti sur cette année en club ?

Je dirais que ça été une bonne saison, où l’on a bien progressé tout le long. Sur les derniers matchs ça ne s’est joué à pas grand chose en playoffs. On s’est faite sortir en quarts de finale avec peu d’écart au niveau des scores au tableau d’affichage (élimination contre le HV 71 en trois manches). Nous sommes quand même fières de notre saison. C’est sûr qu’individuellement il y a eu une phase un peu plus difficile au moins de novembre avec le Tournoi de Qualification Olympique, au vu du contexte, mais dans l’ensemble l’année a été satisfaisante.

Tu t’apprêtes maintenant à disputer le Mondial D1A à Angers, comment est-ce que tu abordes ces championnats du monde qui approchent à grand pas ? La saveur sera-t-elle différente ici à l’Angers ICEPARC qu’il y a quatre ans à Vaujany lorsque vous avez rejoint l’élite ?

J’ai hâte, je suis très impatiente d’y être. Cela fait trois ans qu’on n’a pas joué de championnats du monde et cette année il se joue à la maison, donc c’est toujours un peu particulier. Le Mondial à Vaujany reste un de mes meilleurs souvenirs. Monter en élite c’était une première pour l’équipe de France féminine. Maintenant, on est pressé de découvrir la patinoire d’Angers et on espère que ces championnats du monde deviendront également mémorables.

Marion Allemoz et l’équipe de France féminine lors de la montée en élite à Vaujany en 2018.

Crédit photo : Olivier Brajon

On imagine que l’excitation monte jour après jour avant ce Mondial D1A à Angers, comment est-ce que tu sens le groupe à l’approche de ce gros événement ?

On a eu le regroupement en février avec le Tournoi 4 Nations et quelques réunions aussi jusqu’à aujourd’hui. On échange beaucoup entre nous. On sait à quoi s’attendre durant le Mondial avec les équipes qu’on va rencontrer et on s’attendait également à ce que la Suède ne participe pas au Mondial avec les annonces de l’IIHF. Pour le hockey français on a toujours envie de faire le meilleur résultat possible. Notre objectif est de terminer première et confirmer qu’on a toujours notre place dans l’élite mondiale.

Vous allez affronter la Norvège, l’Autriche, la Slovaquie et les Pays-Bas, comment vois-tu ces différents adversaires ?

Avec la pandémie, on a été un peu impacté au niveau des confrontations. Cela fait un moment que nous n’avons pas affronté l’Autriche par exemple : la dernière fois c’était en 2018 à Vaujany aux championnats du monde justement (ndlr : victoire 3-2 pour les Bleues). En ce qui concerne les Pays-Bas, je connais plusieurs joueuses néerlandaises qui évoluent en SDHL. C’est une nation qui remonte du groupe inférieure et qui peut compter sur des bonnes individualités. La défier en match de préparation (ndlr : le mercredi 20 avril à l’Aren’Ice), ce n’est que du positif pour nous et ça va nous donner l’occasion d’avoir une idée sur leur niveau de jeu. Les autres équipes comme la Norvège et la Slovaquie sont des formations qui nous ressemblent plus.

A ton avis, sur quels éléments faudra-t-il miser lors des quatre matchs pour aller chercher la montée ?

Il faudra surtout se concentrer sur notre jeu. A nous d’imposer notre vitesse, de compter sur l’ensemble des joueuses. Je pense que c’est notre état d’esprit qui fera la différence sur les quatre matchs.

Est-ce que tu as un message pour les supporters qui hésitent encore à prendre leur billet ?

J’aimerais leur dire qu’on les attend nombreux ! On compte sur leur soutien qui nous poussera jusqu’à la montée. Pour ceux qui ne connaissent pas le hockey féminin, ça serait pour eux une belle occasion de le découvrir.