EDF Fem – Duchamp. « 2013, une juste récompense… »

Un mois sépare encore l’équipe de France de son championnat du Monde à Rouen. A la tête des Bleues lors du sacre au Mondial 2013 de Strasbourg, Christine Duchamp n’a pas oublié les efforts fournis par ses joueuses, ainsi que l’incroyable émotion que procure le fait d’évoluer devant son public.

Cela fait déjà deux ans, mais le souvenir est encore bien vivace dans l’esprit de Christine Duchamp. Le samedi 13 avril 2013, l’équipe de France féminine clôt son championnat du Monde de Strasbourg par une large victoire face à la Grande-Bretagne (6-1). Les Bleues montent officiellement en Division 1A au terme d’un parcours sans faute (cinq victoires en cinq matches). Sur la glace, la fête bat son plein. Les joueuses communient avec un public aux anges. « Quand l’équipe se sent attendue, soutenue et donc aimée, cela amène une énergie incroyable. Le soutien du public peut être la clé d’un match« , souligne celle qui est aujourd’hui la Directrice du Pôle France Féminin basé à Chambéry.

Privée des Jeux olympiques quelques mois avant son rendez-vous mondial, l’équipe de France a su faire preuve d’une incroyable abnégation pour se remettre en ordre de marche. « Les joueuses ont travaillé tellement dur pendant 4, 5 voire 8 ans pour certaines, avec des échecs successifs. Je me souviens surtout d’une grande solidarité entre nous tous (joueuses et staff), précise l’ancienne capitaine des Bleues.

« Personne ne sortait de la glace ! »

Le travail paie. Les Bleues démarrent leur tournoi par une importante victoire face aux Pays-Bas (4-2). « Après ce premier match, les doutes ont été dissipés et les joueuses étaient totalement libérées. Et forcément, quand tu enchaînes les victoires, ça va de mieux en mieux… ». Les Tricolores sont lancées et s’offrent deux nouveaux succès face à la Corée du Nord (5-0) et la Chine (5-1). Pour Christine Duchamp, « la victoire nette contre la Chine nous a apporté beaucoup de confiance et ouvert les portes de la montée« . Le succès face au Kazakhstan (3-0), le quatrième de la compétition, valide la promotion de Marion Allemoz et ses coéquipières en division supérieure. L’objectif est atteint.

Sacrées devant leur public au terme d’un parcours sans faute, les Bleues ont profité de l’après match face à la Grande-Bretagne pour communier avec un public totalement acquis à leur cause. « Le symbole de l’état d’esprit de l’équipe est certainement le partage avec le public et les proches à la fin du Mondial… personne ne sortait de la glace !« . Bref, le genre de moment que les joueuses aimeraient certainement revivre à Rouen. Le rendez-vous est pris…