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EDF U20 – Mondial. D.Gélinas « À nous de jouer »

12 Déc 2015 10:45 / EQUIPES DE FRANCE

Du 12 au 18 décembre 2015, l’équipe de France U20 va disputer son Mondial Division 1 Groupe B à Megève. Juste avant le début de la compétition, Dany Gélinas, entraineur des Bleuets depuis juillet dernier, nous présente son groupe, les adversaires et son projet de jeu.

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FFHG : Pour commencer, peux-tu nous présenter cette équipe de France U20, afin de mieux connaître nos jeunes Français ?

D.G. : En commençant par les gardiens de buts, on a Raphaël Garnier et Quentin Papillon, deux excellents éléments. Sur les bases arrières, il y a Hugo Gallet, Arthur Montenoise, Loïc Chapelier, Thomas Thiry, Brieuc Houeix, Vincent Melin – qui est un joueur U18 – et Tom Pajonkoswki. On a décidé de réaliser une sélection avec une structure de 7 défenseurs pour 13 attaquants. On a une attaque assez redoutable en principe, avec un premier trio explosif composé de Guillaume Leclerc, Gabin Ville et Bastien Maia. Nous avons un second très bon trio constitué de Julien Guillaume, Fabien Colotti et Justin Addamo, qui est notre second joueur U18 de l’effectif. Ensuite, il y a le trio de Robin Colomban, Vincent Nesa – notre capitaine – et Loïc Coulaud, dit « le bouledogue » (rires). Enfin, nous avons une quatrième ligne offensive qui va nous apporter énormément de profondeur et qui va se révéler très intéressant par rapport aux équipes adverses : Kévin Marion, Jérémy Delbaere, Antoine Torres et Rudy Matima.

Ce groupe s’est structuré à partir du 25 juillet, date de fin du premier stage de préparation (retrouvez la vidéo « Objectif Mondial », réalisée à cette occasion par FMT). Avec Alexis Billard, mon assistant, nous sommes partis en début de saison sans a priori, de façon à donner une chance à tout le monde. On avait convoqué 5 blocs et 4 gardiens, ce qui nous a servi de fondation pour construire la sélection finale pour le Mondial.

FFHG : Si tu devais définir les principales forces de ton groupe, quelles seraient-elles ?

D.G. : La force du jeu français c’est de jouer vers l’avant, de patiner très vite. Les joueurs français possèdent cette qualité. On a donc décidé d’avoir un jeu d’attaque, que ce soit avec ou sans la rondelle. C’est le projet que l’on a présenté aux joueurs dès le mois de juillet à Chamonix. Lorsqu’on a le palet, on a la volonté d’aller vite vers l’avant et, lorsqu’on ne l’a pas, l’objectif est d’effectuer notre travail défensif en pressant très haut l’adversaire, afin de récupérer la rondelle le plus vite possible.

FFHG : Quels seront les objectifs des Bleuets lors de ce Mondial ?

D.G. : Lorsqu’on a commencé l’aventure au mois de juillet, le projet était simple : gagner. Notre boulot, c’est de mettre la France à sa place dans la hiérarchie mondiale. Notre préparation tout au long de la saison a été excellente. Malheureusement, avec le forfait du Japon, nous sommes privés d’un match de préparation juste avant le Mondial. Malgré ce contre-temps, on n’a pas d’excuse. On ne va pas laisser cette difficulté changer notre projet. La Fédération nous a mis dans les meilleures dispositions possibles. Maintenant c’est à nous de jouer !

FFHG : Pour accomplir vos objectifs, il faudra affronter quatre adversaires : quel est ton avis sur les nations présentes à ce Championnat du Monde ?

D.G. : La Slovénie sera un adversaire très redoutable, c’est quand même la nation qui descend (ndlr : de Division 1 Groupe A). On a affronté les Slovènes il y a trois semaines au tournoi des 4 Nations à Vaujany. On avait gagné 6-1 mais les deux équipes étaient en rodage et avaient des joueurs manquants. Sans dénaturer ce succès, il ne faut pas non plus s’enflammer. Il faut rester concentré sur notre objectif.

Ensuite, l’Ukraine, qui sera notre premier match, c’est un peu l’inconnu. Aucune des deux équipes n’a vu joué l’autre. Cette première rencontre de la compétition est toujours un match « peau de banane », c’est-à-dire que soit tu rentres bien dans ton championnat soit tu rentres de travers. Ce premier match est vraiment important pour la suite.

La Grande-Bretagne sera notre 3ème adversaire, c’est une équipe toujours difficile à affronter et qui base son jeu sur le plan physique. Il faudra réussir à imposer nos qualités techniques pour conserver le contrôle du match.

Et enfin la Pologne reste aussi un adversaire dangereux, qu’on a joué deux fois chez eux cet été. Même si cela ne veut pas dire grand chose, car un Mondial n’a rien à voir avec des matches amicaux, on l’avait emporté 4-1 et 4-2. L’année dernière elle (nous) avait posé beaucoup de problèmes (ndlr : défaite 4-3 lors du Mondial 2015). C’est une équipe qui se regroupe très bien défensivement et qui possède un excellent avantage numérique. Face à tous ces adversaires, il faudra être prêt.

FFHG : Pour terminer, on espère une belle ambiance dans la patinoire de Megève… Jouer à domicile représente-t-il un avantage pour nos Français ?

D.G. : C’est certain que jouer à domicile c’est beau. Le lieu est magnifique pour pratiquer le hockey. Les joueurs doivent vivre pleinement ces moments-là… Ce qu’il faut éviter c’est de se mettre une pression inutile en voulant faire le spectacle. Il faudra au contraire être simple et efficace pour gagner nos matches. L’important pour nous c’est de remplir notre objectif.

Au programme de l’équipe de France U20 – Mondial D1 B de Megève :