Logo de ticket - TV

EDF Fem CM 2019. La France dominée par le Japon

04 Avr 2019 18:45   /   EQUIPES DE FRANCE

Crédit : Matt Zambonin / HHOF-IIHF Images
Crédit : Matt Zambonin / HHOF-IIHF Images

Ce jeudi 4 avril, l’équipe de France a disputé son premier match au Mondial Elite féminin d’Espoo face au Japon. Après avoir résisté durant le premier tiers, les Bleues ont cédé à deux reprises en moins de trois minutes lors du deuxième tiers, avant d’encaisser un ultime but en fin de match, sur une infériorité. Battues 3-0 par les Japonaises, les Tricolores tenteront de réagir dès demain face aux Tchèques, qui feront de leur côté leur entrée dans la compétition.

Pour le premier match de son histoire dans un Mondial Elite, l’équipe de France subit la domination japonaise sur la glace d’Espoo. Dès la première minute de jeu, Caroline Baldin doit s’employer et enregistre le premier de ses 15 arrêts du premier tiers. D’abord disciplinées, les Tricolores sont sanctionnées à 6″10 pour un Accrocher d’Éloïse Juré. Grâce aux parades de leur gardienne et à un tir bloqué par Marion Allemoz, les joueuses de Grégory Tarlé tuent cette première pénalité. Si les Japonaises parviennent à imposer leur vitesse au jeu, la France défend avec beaucoup d’énergie et opère en contre. Lore Baudrit est la Française la plus en vue offensivement, mais Nana Fujimoto – la gardienne japonaise – ne laisse rien passer. Et alors qu’on filait vers la fin de la période, un Accrocher est de nouveau sifflé, contre Marion Allemoz ce coup-ci…

Cette seconde pénalité du match côté tricolore n’a pas de conséquence au tableau d’affichage, y compris au retour des vestiaires. Lara Escudero se crée même une occasion lors de cette infériorité, mais le but n’est pas à la clé. Le powerplay obtenu par les Bleues suite à une charge subie par Estelle Duvin ne donne rien non plus… Et les Japonaises finissent par forcer le verrou français par l’intermédiaire de Mei Miura, qui profite d’un engagement gagné en zone offensive (27″28, 0-1). Pas abattues, les Françaises tentent de répondre avec Estelle Duvin qui lance en profondeur Chloé Aurard, mais la défense nippone reste solide. Au contraire, c’est le Japon qui double la mise avec un but signé Ayaka Toko, prompte au rebond après un excellent travail de sa capitaine Chiho Osawa (30″45, 0-2). Malgré ce nouveau but, les Bleues ne baissent pas les bras et se procurent plusieurs opportunités en fin de tiers. Un powerplay (32″50), un slapshot d’Athéna Locatelli et un shoot d’Emmanuelle Passard n’y font rien : la France est menée de deux buts après 40 minutes de jeu. 

Les Bleues débutent le troisième tiers en héritant de leur troisième powerplay (41″39). Une supériorité qui se révèle inefficace malgré un lancer lointain de Gwendoline Gendarme. Quelques minutes plus tard, nouvelle occasion avec Chloé Aurard qui envoie à la cage et qui provoque un rebond : Estelle Duvin se saisit du palet sur le côté et remise dans l’axe mais personne n’est à la réception pour pousser le palet au fond. Non récompensées de leurs efforts, les Bleues vont à la faute. Et si le troisième powerplay japonais sera de nouveau neutralisé (49″40), le quatrième sera concrétisé par Suzuka Taka sur un rebond (53″15, 0-3). Les deux équipes bénéficieront ensuite d’une nouvelle supériorité chacune, mais aucune ne trouvera la faille. Les Bleues donnent tout ce qu’elles ont mais elles terminent le match sans marquer. 

Avec une domination aux tirs (38 à 25) et une belle vitesse de patinage, le Japon prend le dessus sur la France 3-0. Solides défensivement jusqu’à la mi-match, les Bleues ont eu des occasions en contre ou en powerplay, mais la réussite n’était pas au rendez-vous. Côté distinction individuelle, Betty Jouanny a été élue meilleure joueuse du match, un beau clin d’oeil le jour de sa 200ème sélection ! Elle est la cinquième à atteindre cette barre symbolique, après Deborah Iszraelewicz, Virginie Bouetz-Andrieu, Anouck Bouché et Marion Allemoz.  


Pour suivre la compétition et réagir sur les réseaux sociaux, utilisez #WomensWorlds et #Espoo2019


Calendrier/Résultats des Bleues*

Mondial Elite 2019 à Espoo (FIN)

Groupe B

  • Jeudi 4 avril : France 0-3 Japon (0-0 ; 0-2 ; 0-1)
  • Vendredi 5 avril : République tchèque – France (15h00)
  • Dimanche 7 avril : France – Suède (15h00)
  • Lundi 8 avril : Allemagne – France (17h00)

*tous les horaires sont indiqués en heure française. 

Cliquez ici pour accéder au site officiel de la compétition
 

Composition de l’Équipe de France

Gardiennes : Caroline BALDIN (Zurich, SUI), Caroline LAMBERT (Weinfelden, SUI), Margaux MAMERI (Björklöven IF, SWE)

Défenseures : Gwendoline GENDARME (Djurgarden IF, SWE), Raphaëlle GRENIER (Lyon), Alexandra HARRISON (Hockey Club 74), Eloïse JURE (Grenoble), Athéna LOCATELLI (Villard-de-Lans), Louanne MERMIER (Hockey Club 74), Léa VILLIOT (Briançon)

Attaquantes : Marion ALLEMOZ (MODO, SWE), Chloé AURARD (Northeastern University, USA), Lore BAUDRIT (MODO, SWE), Amandine CUASNET (Dunkerque), Margot DESVIGNES (Neuchâtel, SUI), Estelle Duvin (Université de Montréal, CAN), Lara ESCUDERO (Lugano, SUI), Betty JOUANNY (MODO, SWE), Léa PARMENT (Évry-Viry), Emmanuelle PASSARD (Université de Montréal, CAN), Morgane RIHET (Chambéry), Clara ROZIER (Morzine), Jade VIX (Université de Montréal, CAN)

 

Format de la compétition

L’édition 2019 du Championnat du Monde Elite féminin de l’IIHF est la première réunissant 10 équipes. Les cinq meilleures nations au classement IIHF sont placées dans le Groupe A et sont assurées de disputer les phases finales (États-Unis, Canada, Finlande, Russie et Suisse). Les nations classées de la 6ème à la 10ème position au classement IIHF sont placées dans le Groupe B (Suède, Japon, Allemagne, République tchèque et France). À l’issue des matches de poule, les trois premières équipes du Groupe B se qualifient pour les quarts de finale et les deux dernières sont reléguées en Division 1A. 

Calendrier des phases finales :

  • Jeudi 11 avril : Quarts de finale et match de classement pour la 9ème place
  • Samedi 13 avril : Demi-finales
  • Dimanche 14 avril : Finale et match pour la 3ème place