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EDF U18. E.Tavernier : « Quand on sait qu’on n’a rien à perdre, on peut aller loin »

05 Mai 2022 16:25   /   A LA UNE, EQUIPES DE FRANCE

 

Revenu du Mondial U18 D1A de Piestany (SVK) avec la médaille de Bronze, le meilleur buteur des Bleuets dans la compétition Emil Tavernier s’est confié sur la performance de l’équipe de France pendant ce championnat du monde. Une semaine où les joueurs de Sébastien Dermigny ont rendu une belle copie avec trois succès en cinq rencontres.

Crédit photo : Cathy Grossetête


Les Bleuets au Mondial à Piestany (SVK)

  • Lundi 11 avril : France 4-3 Danemark (2-1 ; 0-1 ; 2-1)
  • Mardi 12 avril : Kazakhstan 2-4 France (0-0 ; 1-2 ; 1-2)
  • Jeudi 14 avril : Slovaquie 6-3 France (1-0 ; 3-3 ; 2-0)
  • Vendredi 15 avril : Norvège 6-1 France (4-1 ; 1-0 ; 1-0)
  • Dimanche 17 avril : France 4-0 Japon (0-0 ; 1-0 ; 3-0)

Les Bleuets terminent le Mondial D1A de Piestany à la troisième place avec 9 points.


Tout d’abord, félicitations pour cette troisième place obtenue à Piestany. Parles-nous un peu de ce match d’ouverture fou face au Danemark (4-3) lors du début de cette compétition.

C’était l’un des plus gros matchs de ce Mondial. C’était très important pour nous de bien commencer et de décrocher cette première victoire. Elle était nécessaire pour nous lancer dans une bonne semaine. On a réussi à rentrer dans le match malgré quelques flottements de notre part. Le principal, c’est d’avoir marqué au bon moment afin de lancer correctement notre compétition et ainsi déclencher toute la force qu’on a eu lors de cette semaine.

Derrière, vous affrontez le Kazakhstan (4-2) où, comme au premier match, vous êtes menés mais vous parvenez une fois de plus à inverser la tendance, ce qui est fort mentalement. Comment cela se passe avec le groupe dans ces moments-là ?

On a réussi à créer de bons liens entre nous avec toute la préparation depuis février dernier. C’est ce qui permet dans des moments comme celui-ci de se réunir ensemble. On a eu des gros leaders dans notre collectif, cela nous a permis de rester soudés. L’aide fournie par nos deux gardiens tout au long de la semaine nous a donné envie de pousser davantage. Quand on sait qu’on n’a rien à perdre, on peut aller loin !

Vous enchaînez une défaite contre la Slovaquie (6-3) et la Norvège (6-1) malgré un triplé de ta part et une belle prestation de l’équipe dans le premier match cité. Qu’est-ce qu’il faut retenir de ces matchs ?

La rencontre face à la Slovaquie, c’est notre plus gros match de la saison pour toute l’équipe. On n’est pas près de l’oublier avec cette patinoire remplie (Ndlr : 2738 spectateurs). C’était incroyable. L’équipe de la Slovaquie sur le papier était meilleure que nous. En étant à domicile, ils avaient plus de pression que nous. Nous, on avait juste à faire notre jeu. On a réussi à tenir 50 minutes. Malgré le score à la fin du temps réglementaire, cela ne reflète pas notre performance face à eux.

Crédit photo : Cathy Grossetete

La compétition se termine par une troisième place et un succès face au Japon (4-0), quel a été le sentiment du groupe à la fin de ce Mondial ?

On sortait de deux défaites contre la Slovaquie et la Norvège. L’objectif était de bien finir contre le Japon afin d’aller chercher la médaille de Bronze. On s’est mis en tête de tout donner pour bien finir la saison. On savait qu’on avait les capacités puisque nous étions parvenus à les battre la semaine d’avant en match de préparation. Individuellement, on commençait à fatiguer mais le collectif a pris le dessus et on a su s’aider au bon moment. Finalement, on a tous été contents de cette semaine-là.

Sur le plan personnel, tu marques cinq buts et délivres une assistance en six rencontres, tu es satisfait de ton Mondial ? 

Personnellement, je suis satisfait de ma performance. Je me disais que si j’allais chercher un maximum de points, j’allais forcément aider mon équipe à obtenir la plus belle médaille possible. Cela m’a permis de faire de bonnes choses comme je le fais au quotidien sur la glace. J’aurai pu faire mieux notamment face à la Norvège et au Japon en fin de compétition où j’étais un peu fatigué mais ce n’est pas une excuse. Je suis heureux pour le groupe et pour moi aussi.

Tu joues en U18 à KalPa, peux-tu nous parler du hockey mineur finlandais ?

Les joueurs sont différents, le style de jeu est beaucoup plus rapide en Finlande. La différence de niveau individuelle n’est pas très grosse même si c’est un pays de hockey. On joue 42 matchs à l’année, on a plus d’entraînements donc je peux tenir plus longtemps sur la glace et enchaîner les rencontres. Le jeu rapide me plaît et j’ai de l’endurance, ce sont deux points que je travaille chez les U18 à KalPa.