Communiqué. La santé des athlètes prioritaire pour la FFHG
07 Nov 2018 08:32 / VIE FÉDÉRALE

En France, une dizaine de cas de commotions cérébrales sont déclarés chaque année. Un certain nombre de mesures de prévention ont déjà été mises en place. Afin de garantir un plaisir du jeu intact et sans danger sur la santé, la FFHG et sa commission médicale ont travaillé sur le sujet de la commotion cérébrale. L’objectif est d’encadrer et de sécuriser la pratique en aidant les clubs et les licenciés.
La commotion cérébrale, premier stade du traumatisme crânien, et ses conséquences subies par les joueurs de hockey-sur-glace sont pris très au sérieux par la FFHG et sa commission médicale.
Outre la mise en place de règles intransigeantes concernant les mises en échec (applications strictes des pénalités pour charge à la tête et charge dans le dos) et les nouvelles réglementations concernant les balustrades semi-flexibles qui absorbent les chocs, la fédération a lancé deux autres initiatives :
- Le 1er symposium sur les commotions cérébrales de la FFHG
Le symposium aura lieu le Samedi 10 Novembre 2018, à Lyon au Groupama Stadium. Organisé par Jean Leblond (membre du Comité Directeur de la FFHG) et animé par Mark Aubry (responsable médical de l’IIHF). Lors de ce rassemblement, les thèmes abordés seront les suivants :
- l’état des connaissances médicales ;
- l’impact sur les athlètes à travers des témoignages ;
- les règlements en vigueur ;
- les bonnes pratiques.
- La procédure de rapport de commotion cérébrale
La FFHG a mis en place un rapport de commotion cérébrale à remplir obligatoirement par le médecin du match, s’il y en a un, ou par tout autre médecin présent lors du match officiel. De plus, le joueur devra obligatoirement sortir de la glace et ne pourra plus retourner en jeu.
Le formulaire doit être distribué à l’arbitre, à la table de marque et à l’entraîneur du joueur victime du choc.
L’arbitre restituera son feuillet, en complément de la feuille de match, directement à la FFHG.
Enfin, le joueur devra suivre scrupuleusement le protocole commotion cérébrale imposant un délai minimum de 7 jours avant un retour en jeu.
Les rapports de commotion cérébrale permettront aussi à la Commission médicale de disposer de données plus fiables sur cette pathologie, afin de pouvoir adapter la prévention au besoin.
Pour plus d’informations rendez-vous sur notre rubrique « Commotion cérébrale ».















