Coup de sifflet. Episode 6

Retrouvez ce mois un nouvel épisode de Coup de Sifflet avec un entretien, les dernières actualités, des règles expliquées, l’agenda et le chiffre du mois des arbitres français.

Louan Robert

Louan, comment as-tu découvert le hockey ?

J’ai découvert le hockey à l’âge de six ans grâce à mon frère, qui m’a emmené voir un match Gap–Briançon à l’Alp Arena. J’ai tout de suite adoré, et je savais que je voulais faire ça et rien d’autre. Mes parents n’ont pas vraiment eu le choix… ils m’ont inscrit au club dans la foulée !

Peux-tu nous parler de ton parcours de joueur et de ton club ?

J’ai joué pour Gap de mes six à mes quinze ans. J’ai arrêté à ma dernière année U15, principalement à cause des études, et aussi parce que j’avais un peu moins d’envie à ce moment-là. J’ai vraiment adoré mes années là-bas : j’en garde d’excellents souvenirs et de très bons copains… que je retrouve maintenant sur la glace à l’engagement ! Après ça, j’ai continué à pratiquer le roller-hockey en compétition pendant deux ans, puis le hockey en loisirs, juste pour le plaisir.”

Où en es-tu dans ta carrière d’arbitre et comment as-tu commencé ?

Comme beaucoup, j’ai débuté dans les petites catégories. J’avais fait une pause, puis Benjamin Masse m’a contacté pour arbitrer des matchs U15 à Gap, aux côtés de Bostjan Golicic. Reprendre l’arbitrage a été un vrai plaisir, et Boss a beaucoup contribué à mon développement en m’encourageant notamment à passer le stage régional. 

J’ai effectué ce stage en octobre 2024 à Pralognan. À la suite de ce stage, j’ai commencé à arbitrer des rencontres U18, U20, puis, dès le mois suivant, des matchs de D2. EnSupprimer l’image mise en avant février dernier, j’ai arbitré mon premier match de D1, avant d’être désigné pour la finale U20 et les phases finales de D2. Pour conclure ma saison, j’ai eu l’honneur d’être choisi par la Fédération pour officier sur les matchs préparatoires de l’équipe de France à Marseille. C’était une expérience incroyable, rendue possible grâce au soutien et aux conseils de mes collègues arbitres avec qui j’ai eu la chance d’arbitrer, ainsi qu’à la confiance que m’a accordée la direction de l’arbitrage. Tout est allé très vite cette année ! Aujourd’hui, je suis juge de ligne en Ligue Magnus et arbitre principal en D2, ainsi que sur les championnats U18 et U20.

Pourquoi avoir choisi l’arbitrage plutôt que de continuer à jouer ?

Pour moi, l’arbitrage est une manière de rester proche du hockey tout en relevant de nouveaux défis. J’aime la responsabilité, la prise de décision en temps réel et le rôle qu’on a dans la régulation du jeu. C’est une autre forme de passion, mais tout aussi intense que celle du joueur.” 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans l’arbitrage ?

J’aime l’aspect stratégique et technique. Être au cœur de l’action, voir le jeu sous tous ses angles et contribuer à ce que le match se déroule dans les meilleures conditions, c’est très gratifiant. Le côté humain est aussi essentiel : apprendre à communiquer avec les joueurs, les coaches, à gérer les émotions et les situations tendues, ça fait partie du métier. 

Mais surtout, tout ce qu’on apprend dans l’arbitrage et tout ce à quoi on est confronté nous fait grandir en tant que personne. Cela fait moins d’un an que j’arbitre à haut niveau, et j’ai déjà énormément évolué personnellement grâce à cette expérience.”

Achille Lefèvre

Achille, comment as-tu débuté le hockey ? 

J’ai commencé le hockey sur glace à l’âge de trois ans, grâce à mes frères qui jouaient déjà aux Drakkars de Caen. C’est Luc Chauvel qui m’a fait patiner pour la première fois. Depuis ce jour, je n’ai jamais quitté la glace et aujourd’hui, à 18 ans, cette passion est toujours aussi forte. 

Peux-tu nous parler de ton parcours de joueur ? 

J’ai effectué l’intégralité de mon parcours aux Drakkars de Caen, du U7 jusqu’au U20 Élite. Dès la catégorie U13, j’ai suivi un double cursus alliant sport et études. Avec mes coéquipiers, nous avons souvent figuré parmi les meilleures équipes de France, ce qui m’a permis de grandir dans un environnement exigeant et compétitif. 

Comment es-tu venu à l’arbitrage ? 

C’est mon frère, qui était arbitre national, qui m’a transmis l’envie d’essayer. Grâce à lui et au soutien de Guillaume de Paix de Cœur, j’ai commencé à arbitrer les catégories mineures à Caen, en parallèle de ma carrière de joueur. Très vite, j’y ai pris goût.  Un jour, j’ai appris qu’un stage régional de formation d’arbitres se tenait à Rouen. J’ai décidé d’y participer. Pendant deux jours, j’ai eu la chance d’être formé par des arbitres nationaux qui ont beaucoup contribué à mon apprentissage dont Jérémy Rauline qui est mon arbitre en chef. 

Un mois plus tard, j’ai eu l’opportunité d’arbitrer un match U18 Élite entre Caen et Grenoble. Cette expérience a véritablement lancé ma carrière. Peu de temps après, j’ai été désigné pour officier en Division 1, quelques jours seulement après mes 18 ans. J’ai ensuite poursuivi toute la saison à ce niveau, avant de clôturer l’année en beauté avec les finales de Division 2 et Division 3. 

Pourquoi avoir choisi de te consacrer entièrement à l’arbitrage ? 

Aujourd’hui, je ne suis plus joueur, je me consacre pleinement à l’arbitrage. J’ai fait ce choix pour me donner toutes les chances d’atteindre le plus haut niveau du hockey français. Ce qui me plaît particulièrement, c’est la progression possible dans cette voie : il n’y a pas de barrière d’âge pour accéder à la meilleure ligue française. À seulement 18 ans, la Fédération m’a déjà offert l’opportunité d’arbitrer en Ligue Magnus à trois reprises. 
Pour moi, l’arbitrage représente un véritable équilibre : il me permet de concilier ma vie professionnelle et ma passion pour le hockey. Me consacrer pleinement à l’arbitrage, c’est aussi faire le choix d’intégrer une équipe où se mêlent cohésion, entraide et bienveillance. À l’image de l’arbitre Jérémy Douchy, qui m’apporte beaucoup de soutien, c’est une véritable équipe soudée. 

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Un joueur est en position de hors-jeu s’il entre dans la zone offensive avant que le palet n’y soit complètement rentré. Si cela se produit, un hors-jeu différé est signalé et le jeu est arrêté dès que l’équipe à l’attaque touché le palet si tous les joueurs n’ont pas libéré la zone. La mise au jeu a lieu en zone neutre. 

Exception : remise du palet dans sa propre zone défensive :

Le palet sort de la zone alors qu’un joueur jaune est encore en zone d’attaque. Le palet revient dans la zone mais c’est un joueur bleu qui l’a remis volontairement, l’action continue et aucun hors-jeu n’est à signaler. 

 

Le joueur bleu entre en zone d’attaque avant le palet. Le palet rentre dans cette zone par un joueur adverse qui le remet volontairement, l’action continue et aucun hors-jeu n’est à signaler.

Si un joueur de l’équipe offensive est déjà en zone d’attaque, mais que le palet est ramené volontairement de la zone neutre dans la zone offensive par un adversaire, il n’y a pas de hors-jeu et le jeu continue. 

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50 — c’est le nombre de nouveaux arbitres formés en Occitanie en ce début de saison ! 

Deux stages ont eu lieu les 6 et 7 septembre, à Montpellier et Toulouse, rassemblant des participants venus de tous les clubs de la région. Une belle dynamique pour lancer une nouvelle génération d’arbitres en Occitanie. Un grand merci aux formateurs : Yann Ibarra, Leif Nordman et Kylian Martin. 

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Premier Stage arbitre au Luxembourg

Le dimanche 14 septembre a marqué la première collaboration avec nos voisins luxembourgeois en matière de formation d’arbitres. En effet, une première formation niveau club a été organisée par les Huskies. Cette dernière a regroupé pas moins de 18 stagiaires en provenance soit du Luxembourg soit des clubs voisins d Amneville et de Metz. 

Cette première qui on espère en appellera d’autres s’est déroulée dans un climat studieux et chaleureuse avec la présence de Mme Carole Besch présidente des Huskies et de Mr Philippe Leotard vice-président responsable des relations avec la FFHG. Durant cette demi-journée, le club des Huskies a aussi confirmé l’arrivée prochaine d’un référent arbitrage au sein de leur club. 

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Echanges avec la Fédération Espagnole

Les 13 et 14 septembre derniers, une nouvelle étape s’est ouverte dans les collaborations internationales de l’arbitrage français. 

Kylian Martin, arbitre en chef régional du Sud-Ouest, a été invité en tant que formateur au stage national espagnol à Jaca.  

Voici quelques mots de Kylian sur son expérience : « C’était vraiment un super week-end. Je remercie Fernando Calvo, l’arbitre en chef espagnol, ainsi que tous les arbitres présents pour leur accueil chaleureux. J’ai déjà hâte de voir où ces collaborations vont nous mener. Et cela commence déjà avec Corentin, qui a fait très bonne impression au stage ! » 

Cette collaboration s’est concrétisée dès ce premier échange avec Corentin Caunan, jeune arbitre français installé à Saragosse. Il poursuivra son développement en arbitrant des matchs en Espagne cette saison. 

Une belle opportunité pour lui, mais aussi un premier pas concret vers des échanges internationaux qui permettront, à terme, de partager nos expériences et d’apprendre mutuellement entre fédérations.