Logo de ticket - Boutique

EDF. G.Leclerc « A nous de marquer des points »

07 Nov 2023 17:00   /   A LA UNE, EQUIPES DE FRANCE

 

Alors que les Bleus débutent ce mardi 7 novembre leur stage à Riga, en Lettonie, l’un des cadres du rassemblement Guillaume Leclerc se livre sur ces deux matchs face aux Lettons, l’avenir plus ou moins proche de l’équipe de France et sa réussite en club.

Crédit photo : Erling Schjolberg


Tout d’abord comment te sens-tu avant de démarrer ce stage en Lettonie ?

Je me sens très bien. La saison a bien démarré, que ce soit collectivement avec Fehervar ou individuellement. Je me sens bien dans mon hockey !

Content de retrouver tes coéquipiers ?

Oui, très. Même si c’est une équipe jeune, il y a pas mal de gars avec qui j’ai joué plus jeune ou que j’ai souvent affronté. C‘est cool de revoir tout le monde et de pouvoir se tester face à une grosse nation, qui alignera aussi une équipe jeune.

Vous allez justement affronter la Lettonie. A quoi vous attendez-vous ?

Je connais quelques joueurs en face, contre qui j’ai joué. A force d’évoluer contre eux sur différents stages, on commence à tous se connaître (rires). Ce sera un bon test, intéressant pour nous.

Vous les retrouverez en août prochain pour le Tournoi de Qualification Olympique à Riga.

Ce ne sera pas forcément les mêmes équipes mais il y aura sûrement des joueurs présents cette semaine qui seront là au TQO. A nous de marquer des points dès maintenant pour envoyer le message que ce sera compliqué pour eux en août et qu’on jouera notre carte à fond.

Guillaume Leclerc lors du Finlande – France (5-3) du dernier Mondial (Crédit : Xavier Lainé / FFHG)

Ce stage a la particularité de réunir des joueurs de 28 ans maximum, et les joueurs d’expérience comme toi, Hugo Gallet ou encore Thomas Thiry, vont logiquement avoir plus de responsabilités.

Il y aura des chaussures un peu plus grandes à remplir (rires). C’est avec plaisir qu’on prend ces rôles. C’est excitant de montrer qu’on peut apporter plus, en étant plus complet sur des matchs internationaux. On aura tous des rôles différents ; les plus jeunes auront aussi du temps de jeu sur des matchs intéressants. Tout le monde a beaucoup de choses à gagner sur ce type de rassemblement.

2024 sera une année charnière pour l’équipe de France, avec un Mondial à Ostrava (CZE) et un Tournoi de Qualification Olympique à Riga. Tu es prêt pour affronter ce nouveau grand défi avec les Bleus ?

Je regarde déjà le calendrier, ça va être dense ! La saison sera longue mais on a déjà dans un coin de notre tête ces deux grosses échéances. C’est dans nos objectifs, et on sait qu’on doit s’y préparer. Pour arriver en pleine forme après une aussi longue saison, avec peu de repos, il faudra un gros travail individuel de chacun.

 

« Un Mondial 2028 en France ? Ce serait un rêve d’y participer »

 

Tu as dû voir que la FFHG se portait candidate pour l’organisation des Mondiaux 2028. C’est un rêve de connaitre un Mondial à la maison, pour toi qui a connu ton premier Mondial Senior un an après Paris 2017 ?

Pas mal de coéquipiers m’ont parlé de ces Mondiaux à Bercy comme d’une expérience fantastique. Si on a la chance d’avoir ces Mondiaux à la maison, ça sera forcément un rêve d’y participer.

Entre les Jeux de 2026, les Mondiaux Elite et ce Mondial 2028 potentiellement à domicile, il y a de belles échéances qui arrivent…

C’est sûr que ça donne envie de porter le maillot de l’équipe de France (rires). C’est une bonne période pour jouer en Bleu.

Tu as 27 ans aujourd’hui et tu pourrais logiquement être l’un des cadres de cette future équipe de France. Tu arrives à te projeter sur cette période ?

Bien sûr que ça donne envie, mais il ne faut pas non plus se focaliser sur des évènements aussi loin dans le temps. Une carrière se joue tous les jours, que ce soit en club ou en rassemblements nationaux. Mais forcément, ces échéances sont des motivations supplémentaires pour travailler chaque jour…

 

« Je prends vraiment du plaisir en club en ce moment »

 

En club tu réalises un très bon début de saison, avec notamment le statut de meilleur pointeur de ton équipe. Tu t’éclates en ICE HL ?

La saison se déroule bien jusque-là. Je joue sur beaucoup de situations, offensivement bien sûr mais même défensivement sur des PK (ndlr : Penalty Kill). J’ai un rôle plus complet qui m’offre plus de temps de jeu. Cela me permet d’avoir plus de réussite sur la glace et de me donner un sentiment de légitimité qui me fait sentir bien sur la glace.

Tu te découvres aussi un rôle de passeur, avec 17 assists déjà enregistrées. Qu’est-ce qui explique cette nouvelle facette de ton jeu ?

Je suis un joueur qui s’adapte aux autres et, cette année, j’ai des joueurs devant moi qui ont un profil de buteur et qui ont besoin de palets devant la cage… J’essaye de leur apporter ce qu’ils veulent. Pour l’instant ça fonctionne bien. La réussite sur les points se joue aussi sur l’unité sur laquelle tu évolues.

Tu y prends autant de plaisir ?

Carrément. Surtout quand les résultats collectifs suivent derrière ! Après, marquer des buts importants pour l’équipe est toujours très agréable (rires).

Guillaume Leclerc a été élu joueur du mois de septembre par les supporters 

Quel est l’objectif du club, actuel deuxième de ICE HL ?

On veut se qualifier pour les playoffs et être compétitif. C’est une année importante pour le club car on va avoir une nouvelle patinoire qui est en construction. L’organisation essaye de construire un projet intéressant et les résultats sportifs doivent suivre. On va jouer nos chances à fond pour ramener quelque chose de cette saison.

Que peux-tu nous dire sur ce championnat ?

C’est un championnat intéressant, avec beaucoup de joueurs nord-américains et étrangers. Le jeu est offensif et physique. Je trouve cette ligue agréable, à jouer mais aussi à regarder. Je prends vraiment du plaisir en ce moment.

La particularité du championnat est que quatre pays sont concernés (Autriche, Hongrie, Italie, Slovénie). Les déplacements ne sont pas trop longs ?

On est l’équipe la plus à l’est donc parfois les déplacements à l’ouest sont longs, quand on va à Asiago en Italie ou Vorarlberg en Autriche par exemple. Ce ne sont pas non plus des distances énormes, mais en bus ça fait un bout de chemin quand même. Heureusement, on est super bien traité ici. On part souvent la veille et on dort dans des bons hôtels. Il faut juste être préparé mentalement et physiquement à partir plusieurs jours quand on joue à l’ouest (rires).

Et la vie en Hongrie ?

La ville de Fehervar est sympa. Ce n’est pas trop loin de Budapest, à une heure environ, donc on peut y aller sur nos jours offs. J’ai de quoi m’occuper entre les matchs (rires).

Guillaume Leclerc sous les couleurs de Fehervar (Crédit : Soos Attila)

Entretien réalisé le 7 novembre


Calendrier des Bleus à Riga :

  • Jeudi 9 novembre : Lettonie – France (20h00)
  • Vendredi 10 novembre : Lettonie – France (20h00)