C.Rozier & E.Duvin : « Faire les Jeux ensemble une fois dans notre vie »
10 Oct 2024 10:24 / A LA UNE

A l’intersaison, Clara Rozier a été transférée au SC Bern et a rejoint son amie de toujours et coéquipière de l’Equipe de France, Estelle Duvin. Elles nous évoquent leurs retrouvailles dans un même club et se projettent sur une très grosse compétition pour toutes les deux : le Tournoi de Qualification Olympique.
Crédit photo : FFHG
Quand vous avez appris que vous alliez jouer ensemble en club, quelle a été votre réaction ?
Estelle Duvin : On était en contact avec Clara durant la saison dernière. Je savais qu’un de ses plans était de potentiellement partir de Finlande pour chercher une nouvelle équipe. Je n’ai pas fait l’intermédiaire mais j’étais dans les discussions et je savais ce qu’il se passait. Forcément, je n’ai pu que conseiller Clara car j’avais une bonne expérience de Berne et qu’on est amis proches. Je voyais aussi une bonne joueuse en plus donc il y avait que des avantages à ce qu’elle vienne dans le club (rires communs). J’étais super contente.
Clara, comment as-tu vécu ce changement de club, toi qui voulais partir de Finlande. Sur quoi Estelle a pu te conseiller avant d’arriver ?
Clara Rozier : Je voulais partir de Finlande déjà l’année d’avant, c’est comme ça que je suis entrée en contact avec les coachs et les managers de Berne, et par l’intermédiaire d’Estelle. Après, c’était aussi une décision pour me rapprocher de chez moi et profiter un peu plus de ma famille. J’avais un peu tout à gagner en allant en Suisse avec cette proximité et dans une équipe qui performe où j’avais déjà des connaissances, dont Estelle.
Dans ton objectif de partir de la Finlande, tu avais ciblé la Suisse ou il n’y avait pas de pays en particulier ?
C.R : Je voulais rester en Europe, ça c’était sûr ! Comme je voulais me rapprocher de chez moi, la Suisse était ce qu’il y avait de plus proche. De plus, le championnat a vraiment évolué sur les deux dernières années, donc la Suisse était la meilleure destination possible.
« C’est un peu comme si on était en stage toute la saison »
Estelle Duvin
Comment s’est passée ton intégration dans ton nouveau club ?
C.R : Je suis bien intégrée ! J’ai la chance de connaître quelques joueuses donc ça facilite l’arrivée dans une nouvelle équipe. Les conditions sont bonnes, on se retrouve dans un contexte où ça commence à être professionnel pour nous. Je suis vraiment contente d’être venue ici.
Estelle, comment juges-tu l’intégration de Clara ?
E.D : Je pense comme elle, qu’elle est bien intégrée ! Ça ressemble beaucoup à un stage de l’Equipe de France, de l’avoir à côté de moi dans un vestiaire et sur la glace. (elle hésite) À la fois, ça me parait nouveau et pas nouveau. Là c’est sûr qu’on se voit tous les jours et qu’on partage notre quotidien ensemble. C’est un peu comme si on était en stage toute la saison (rires).
Au-delà des échanges au cours de la saison, tu l’as un peu aidée lors de son arrivée ? Comment cela s’est passée ?
E.D : Je l’ai aidée, oui et non. On est beaucoup ensemble donc ça l’a intégrée avec les filles auxquelles j’étais proche dans l’équipe. Mais en même temps, j’ai l’impression qu’elle n’avait pas forcément besoin de moi, par sa personnalité aussi. Tout s’est bien passée pour elle. Je l’ai laissée prendre ses marques (rires).
Crédit : Matt Zambonin
Qu’est-ce que vous pensez du championnat suisse ?
C.R : Je pense qu’il est vraiment compétitif. Avec le début du championnat, on a pu voir qu’il y avait pas mal d’équipes avec lesquelles on va avoir des gros matchs. Il y a peut-être une ou deux équipes qui sont un peu plus faibles mais pour le reste, tout le monde est prenable. Ça rend le championnat vraiment intéressant tous les week-ends.
Estelle, tu le connaissais déjà auparavant, sens-tu du changement par-rapport à la saison dernière et aux autres années ?
E.D : Quand je suis arrivée en Suisse il y a deux ans, le championnat était déjà en train de se développer, mais c’était assez hétérogène. Il y avait 3-4 tops équipes, et derrière c’était quand même plus faible. Il n’y avait pas vraiment de compétition sur les matchs. Alors que là, l’écart s’est vraiment resserré. Les bonnes joueuses se sont éparpillées dans toutes les équipes. Le championnat est devenu vraiment plus homogène. Je pense aussi que tous les clubs ont fait un gros recrutement sur les joueuses étrangères.
Vous avez pu jouer dernièrement contre Marie-Pierre Pelissou. Qu’est-ce que ça fait d’avoir ses confrontations franco-françaises ?
E.D : C’est sûr que c’est drôle (rires)
C.R : Ça rajoute du challenge à savoir qui va battre qui ! Je pense que ça motive encore plus de jouer contre des coéquipières de l’équipe nationale. Tu as envie de montrer ce que t’as dans ton équipe et de les battre juste (rires).
E.D : Surtout qu’à la fin du match, quand tu leur serres la main et que tu les regardes dans les yeux, tu as envie d’être l’équipe qui a gagné.
Que pouvez-vous dire sur le SC Bern ?
C.R : On se rapproche vraiment des conditions du niveau professionnel. L’organisation fait des efforts pour qu’on soit dans les meilleurs conditions possibles, en tout cas pour nous en tant qu’étrangères. C’est un changement par-rapport à ce que j’ai connu en Finlande même si ça développait aussi.
E.D : L’année dernière, c’était la première saison où le club de Berne avait une équipe féminine. Avant, c’était rattaché au club de Thune. On voit vraiment les efforts faits par le club d’intégrer le programme féminin, de le médiatiser et de le promouvoir. Comme Clara a dit, ils essayent que nos conditions se rapprochent au maximum du niveau professionnel. On ne peut vraiment pas se plaindre, on a des excellentes conditions en tant qu’étrangères ! Mais pour l’équipe en général, nos joueuses suisses ont toutes un travail à temps plein à côté, et que nos entraînements sont donc le soir pour qu’elles puissent travailler la journée.
Vous êtes actuellement quatrièmes avec quatre succès pour deux défaites. Comment estimez-vous ce début de saison ?
C.R : Je pense qu’il est plutôt bon.
E.D : On prend nos marques aussi dans le championnat. C’est assez différent de l’année dernière. Même si on connaît les équipes, il faut les redécouvrir chaque saison. Le week-end d’avant (en jouant contre ZSC Lions et le HC Fibourg-Gottéron), c’est l’exemple parfait. Zurich, c’est une victoire où on est satisfaites car ce sont les championnes de la saison dernière. Et Fribourg, c’est une équipe qu’on avait l’habitude de gagner l’année dernière avec Berne, et là on a perdu. Ce sont des résultats un peu inattendus mais ça permet de construire l’équipe, de vivre des émotions ensemble et être prêtes pour les moments importants à venir dans la saison.
Estelle, dans l’équipe de cette année par-rapport à celle de l’année, quelles différences vois-tu ?
E.D : Je pense qu’en attaque, on s’est quand même renforcée. L’année dernière, j’ai l’impression qu’on comptait un peu toujours sur les mêmes joueuses pour faire la différence pendant les matchs. Alors que cette saison, on a plus d’armes offensives. On a vraiment trois bonnes lignes offensives. En défense, comme la saison dernière, je trouve que ça reste notre point faible, ou en tout cas là où on a la plus grosse marge de progression. On n’a pas une profondeur de banc énorme à ce poste.
« C’est plus intéressant d’aller gagner un championnat où c’était dur plutôt que de remporter quelque chose où c’était relativement facile »
Clara Rozier
C.R : Ce sont des joueuses ou avec peu d’expérience. C’est sur ça qu’il va falloir qu’on travaille le plus.
Collectivement, quels sont les objectifs dans le championnat suisse ?
E.D : On a discuté en équipe à ce sujet. Pour la première partie de saison, la formule du championnat a été un peu modifiée. L’année dernière, les quatre premières équipes à la fin de la saison régulière, se qualifiaient directement pour les demi-finales. Cette saison, les deux premières équipes se hissent en demi-finales, et du 3ème au 6ème, elles rejouent pour prendre les deux autres places. Notre objectif premier est de finir aux deux premières places pour se qualifier directement en demies. En parallèle, il y a aussi la Coupe Suisse. On aimerait bien se hisser dans le carré final et remporter la coupe comme on l’a fait la saison dernière. Et le championnat on aimerait bien le remporter aussi, on veut tout gagner (rires). Mais seulement un des deux titres, on serait satisfaites aussi.
Vous évoquiez ces changements dans les play-offs, est-ce que ça un impact sur la vision globale de la saison ?
C.R : Les objectifs restent les mêmes. Toutefois, je pense que le fait de voir les équipes progresser, rend encore plus motivant d’aller chercher cette phase finale en équipe. Si elles évoluent, il faut que nous fassions pareil ! C’est plus intéressant d’aller gagner un championnat où c’était dur plutôt que de remporter quelque chose où c’était relativement facile. Au minimum, on veut accrocher la finale.
Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?
C.R : De mon côté, c’était tout d’abord de m’intégrer correctement dans l’équipe et montrer que j’avais la place d’être ici. Après, en lien avec l’Equipe de France, me préparer au mieux pour cette grande échéance en février, avec la qualif’ olympique. Je veux donc être la plus performante possible jusque-là.
E.D : La priorité pour moi sur cette saison est aussi l’Equipe de France avec le TQO. Je veux vraiment performer dans l’équipe, me sentir bien et être en confiance pour être prête lors de cette échéance. La saison dernière, j’avais fait une bonne saison individuelle à Berne. Finalement, le championnat on ne l’a pas remporté. Je n’ai pas trop envie de me mettre de pression par-rapport à ça. J’ai vraiment le souhait qu’on soit performantes en équipe et qu’on remporte des titres cette saison. Même si, je ferai toujours de mon mieux pour marquer et réaliser des passes décisives. Ça reste dans mon profil de joueuse et je joue comme ça sur la glace.
Estelle Duvin a été élue MVP de la saison 23/24 de ligue suisse hier soir 🤩
Bravo @estelled12 🥇 pic.twitter.com/z8J3jZMgrl
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) August 15, 2024
Comment décrieriez-vous votre relation ?
C.R : (rires) On se connait depuis de nombreuses années maintenant. On joue au hockey ensemble mais ce n’est pas que ça. On a vraiment une amitié forte sur la patinoire et en dehors.
E.D : On a déjà habité ensemble quand on était au Pôle France à Chambéry. On n’avait pas rejoué dans la même équipe depuis ces moments-là, en club. C’est aussi très plaisant de pouvoir se retrouver. On n’a pas juste à se contenter des moments où on se voit en Equipe de France et pendant les vacances. Là, on a la chance de pouvoir se voir (hésitant).
Les deux : Tous les jours (rires).
C.R : On verra si on se supporte encore à la fin de la saison (rires).
Crédit : Andrea Leigh Cardin
Qu’est-ce que cette complicité va pouvoir vous apporter en Equipe de France ?
C.R : Je pense que c’est un plus. Après, ce qu’il faudrait, c’est qu’on joue tout le temps ensemble sur la même ligne pour que ça apporte à l’Equipe de France. Je ne sais pas si le fait qu’on soit dans la même équipe apporte vraiment aux Bleues.
E.D : Cela nous apporte individuellement. Dans le sens où, si on va moins bien, on sait qu’on peut compter sur l’autre pour en sortir plus facilement. Cela nous fait ressentir qu’on n’est pas la seule française dans l’équipe. On garde en tête aussi qu’il y a l’Equipe de France, et que c’est plus facile quand on est plusieurs de l’équipe.
Crédit : Olivier Brajon
Dans quelques mois, vous jouez le TQO au Japon. Comment se préparer pour cette compétition ?
C.R : On s’y prépare tous les jours, à l’entraînement, en match. C’est une préparation en continu, on ne peut pas le faire juste une semaine à l’avance. Le fait qu’on soit ensemble toute l’année permet de mieux s’y préparer mentalement et physiquement car on n’a pas beaucoup de stages avec l’Equipe de France jusqu’au TQO. En préparation physique, on peut par exemple se pousser à deux car on sait qu’on a le même objectif qui arrive bientôt.
Vous allez avoir deux Tournois des 4 Nations en novembre et décembre avec notamment une confrontation contre le Japon, futur adversaire pour se qualifier. Ce sont des rencontres déjà cochées pour se jauger ?
C.R : C’est hyper intéressant de les rejouer encore avant le TQO, et de faire passer un message. Cela permettra de voir ce qu’on a à travailler, où il faut s’adapter face à cette équipe. Je pense que le Japon est un profil de jeu différent du style européen, qu’on n’a pas l’habitude de jouer. On verra donc ce qu’elles proposent.
E.D : La rencontre sera importante car c’est le message qu’on envoie avant l’échéance. Le résultat de cette confrontation a un gros impact psychologique sur les deux équipes. Mais ce n’est pas juste le match contre le Japon, ce sont vraiment les deux tournois, et l’expérience qu’on peut prendre. Malgré tout, on reste une équipe assez jeune dans ce dernier domaine. Donc plus on en prend, mieux c’est, et plus on va être en confiance. On veut être prêtes pour le TQO avec ces deux tournois.
On est donc plus que sur des rencontres amicales avant ce TQO ?
C.R : Oui, car ça sera la dernière ligne droite avant le TQO. Si on ne se prépare pas au mieux, si on ne donne pas tout ce qu’on a sur ces matchs-là, ça sera beaucoup plus dur d’arriver en confiance sur le TQO. Je pense que les deux tournois qu’on a sont hyper importants. Ce sont vraiment bien d’avoir des tournois de qualité avec des gros matchs ! Ce ne sont pas juste des matchs amicaux, ce seront vraiment des rencontres de préparation !
E.D : Ça sera aussi à nous, en tant qu’équipe, de se mettre en mode compétition officielle, même sur des tournois comme ceux-là.
L’équipe de France Féminine s’envolera pour Landshut (Allemagne) pour participer au Tournoi des 4 Nations du 4 au 9 novembre prochain 😀#TeamFranceHockeyhttps://t.co/F5dPA2sd0X
— Équipes de France Hockey (@Hockey_FRA) October 4, 2024
En plus du Japon, vous allez retrouver la Chine, adversaire aussi du prochain Mondial et un qualifié. Quels seront les points forts des Bleues pour vaincre ces Nations ?
C.R : Il faudra vraiment jouer en équipe. On a une grosse identité de jeu liée à cela avec l’Equipe de France. C’est ce qui fait notre force ! Il va falloir qu’on reste solidaires ensemble, et donner tout ce qu’on a pour le maillot. La Chine est une nation qu’on n’a pas jouée depuis longtemps. Son jeu a beaucoup évolué. Les joueuses ont joué les Jeux entre temps. Elles ont fait du bon développement. On sait que le TQO sera compliqué avec deux gros matchs, on verra qui sera le dernier qualifié. Les trois rencontres seront très importantes ! On commence par le Japon, il ne faudra pas louper l’entrée en matière.
« Si un jour je fais les Jeux, je pourrais arrêter ma carrière derrière tranquillement sans regret. »
Estelle Duvin
Un premier gros test dès le début !
C.R : Cela nous convient ! On performe mieux comme cela en commençant par les gros au début. Le Japon, c’est l’inverse, donc c’est bien (rires).
Cela serait le début parfait en battant le Japon !
C.R : Surtout qu’on n’est plus beaucoup mais on a déjà fait le TQO, exactement au même endroit au Japon. On sait que c’est une nation forte à domicile car ce n’est pas souvent qu’elle doit organiser des grosses compétitions comme ça. C’est donc important pour elle de performer à domicile.
Qu’est-ce que ça représenterait pour vous de faire les Jeux Olympiques ?
C.R : Cela serait l’aboutissement d’une carrière. Je pense que c’est le graal pour tout athlète. On veut tous participer aux Jeux Olympiques, une fois dans notre vie.
E.D : Je sais que si un jour je fais les Jeux, je pourrais arrêter ma carrière derrière tranquillement sans regret. Alors que si je dois la stopper sans avoir faire les Jeux Olympiques, ça sera toujours ma plus grande tristesse.
Les Jeux Olympiques, c’est vraiment une compétition à part avec ce protocole, chanter la Marseillaise…
E.D : Et il y a aussi l’idée d’écrire l’histoire de notre sport en France. L’équipe féminine n’a jamais participé aux Jeux donc cela serait aussi une performance historique !
Est-ce que ça vous motive encore plus de vous dire que vous pourriez faire ces Jeux ensemble ?
E.D : C’est sûr (rires). Déjà en entendant que les Jeux de 2030 se feront en France, on s’est tout de suite écrit pour se dire qu’on n’arrêtera pas nos carrières avant cet évènement. On veut faire les Jeux ensemble une fois dans notre vie.
C.R : Puis avec les Jeux de Paris, cela à encore plus allumé la flamme pour tout le monde. C’était vraiment beau à voir. Ce genre d’émotions, tu ne peux pas les avoir ailleurs que dans ton sport. Donc évidemment, ça serait déjà incroyable de faire les Jeux et en plus avec des personnes à qui tu tiens, il n’y a pas mieux.
En plus du TQO au Japon, il y a aussi le Mondial en Chine, deux étapes importantes en Asie. Comment vous abordez chacun de ces déplacements en général ?
C.R : Pour ceux-là, on sait que ça sera deux gros déplacements. Et surtout, qu’ils soient assez rapprochés avec des gros décalages horaires à chaque fois. Ce n’était jamais arrivé auparavant d’en avoir deux à la suite comme ça. Il faudra vraiment les préparer à l’avance pour être prêtes et encaisser les décalages rapidement, récupérer le mieux possible et performer tout de suite.
E.D : C’est dur de se projeter déjà sur le Championnat du Monde car il y a le TQO avant et qu’on veut se concentrer sur une chose à la fois. Toute notre énergie mentale est concentrée sur cette première compétition. Je pense aussi qu’on va faire le TQO et qu’on se tournera vers le Chine ensuite où ça sera effectivement un autre long voyage. Le Mondial, c’est un format qu’on connait bien maintenant.
« Je pense qu’il y a énormément de Français qui ne savent même pas ce que c’est du hockey sur glace »
Clara Rozier
Est-ce intéressant pour vous de découvrir ces différentes cultures en faisant votre passion ?
E.D : C’est intéressant oui ! On a la chance de pouvoir voyager à travers notre sport même si c’est parfois long. Il y a toujours des avantages à visiter un peu ou apprendre une autre culture. Ce n’est pas la priorité, mais c’est un plus. C’est ce qui fait la beauté de notre sport, et l’opportunité d’être en équipe nationale.
C.R : C’est bien résumé ! C’est enrichissant de visiter des pays comme ça. Le Japon, je ne suis pas sûr d’y retourner toute seule par exemple.
E.D : Ce sont des voyages qu’on ne ferait pas sans le hockey, ce sont des belles expériences.
Un petit mot sur les Jeux d’Hiver 2030 en France. Une belle mise en valeur pour le hockey français ?
C.R : Avec la qualification d’office et la diffusion à la télé sur des horaires non tardives, cela serait un gros coup médiatique pour nous, notamment au niveau féminin. Je pense qu’il y a énormément de Français qui ne savent même pas ce que c’est du hockey sur glace. Ça peut faire de la pub et permettre de récupérer des nouvelles licenciées.
E.D : On sait que les Jeux Olympiques est un évènement qui permet de mettre en lumière des sports moins communs et peu connus. On l’a vu avec les Jeux de Paris.
C.R : Au ping-pong, il y a eu une hausse des licenciés. Pour nous, il ne faudra pas y aller avec l’esprit qu’on est qualifiées d’office. C’est aussi pour montrer une belle image et performer.
E.D : Si on se qualifie aux Jeux Olympiques, que ça soit 2026 ou 2030, on ne veut pas y aller en mode tourisme. On veut faire les Jeux pour ensuite performer derrière.
Matignon apporte la garantie financière de l’État au CIO, les Jeux Olympiques 2030 auront bien lieu en Francehttps://t.co/8Ohvqt3I1R pic.twitter.com/Q8Fo48WkgM
— L’ÉQUIPE (@lequipe) October 2, 2024
Le programme de l’Equipe de France Féminine avant le TQO
Tournoi 4 Nations
- Date : 4 au 9 novembre
- Lieu : Landshut (DEU)
- Adversaires : Allemagne, Hongrie, Slovaquie
- Calendrier :
- Mercredi 6 novembre : Allemagne – France (19h45)
- Jeudi 7 novembre : France – Slovaquie (16h15)
- Vendredi 8 novembre : Hongrie – France (15h00)
Tournoi 4 Nations
- Date : 9 au 15 décembre
- Lieu : Danemark
- Adversaires : Danemark, Hongrie, Japon
Préparation TQO
- Date : 27 au 31 janvier
TQO
- Date : 1er au 9 février