Accueil > Actualités > Vie fédérale > Pôle France Féminin. Un suivi scolaire au cœur du dispositif

Pôle France Féminin. Un suivi scolaire au cœur du dispositif

04 Jan 2019 10:30 / VIE FÉDÉRALE, ACTUALITÉS PÔLE FRANCE FÉMININ

Le Pôle France Féminin place chaque joueuse dans les meilleures conditions scolaires possibles. Si l’axe majeur de la structure est de former une athlète de haut niveau, les réussites scolaire et universitaire sont essentielles pour assurer l’avenir des jeunes sportives.

La campagne de recrutement du Pôle France Féminin pour la rentrée 2019 est lancée. Cliquez ici pour y accéder.

Le système repose sur l’établissement de conventions avec les différents partenaires. Les accords permettent aux athlètes de disposer d’un emploi du temps conciliable avec les créneaux d’entrainement, et de rattraper dans les meilleures conditions les cours qu’elles sont amenés à manquer pour des raisons sportives.

Un suivi pédagogique avec un professeur de soutien est mis en place avec le Lycée Jules Verne afin de vérifier la qualité du travail scolaire fournie, avec la possibilité de mettre en place des actions correctives en cas de difficultés.

Le site de Cergy offre une proximité des sites de vie facilitant le quotidien des joueuses. Centre d’hébergement, patinoire, lycée et université se situent dans un rayon de 10 minutes en transport. En choisissant d’intégrer le parcours de Performance Fédérale, la joueuse trouvera des conditions optimales de réussites sportive, scolaire, sociale et humaine.

Intégrer le Pôle France Féminin implique de suivre un double projet sportif et scolaire. Pour le réussir, un accompagnement permanent est offert aux joueuses, car être sportif de niveau donne des devoirs mais aussi des droits.

3 questions à Annie Valençot, référente suivi socio-professionnel

FFHG : Une joueuse du Pôle France Féminin doit-elle obligatoirement suivre ses études au Lycée Jules Verne ou au sein des Universités de Cergy et Nanterre ?

A.V. : Il n’y a pas d’obligation, mais dans le cadre des conventions passées avec le lycée Jules Verne, nous avons plus de facilité à négocier pour une population de sportifs plutôt que pour du cas par cas. C’est vivement conseillé afin de faciliter l’accompagnement et le suivi scolaire. Pour le niveau universitaire, cela n’est pas restrictif : l’athlète peut accéder à tout établissement d’enseignement supérieur et son accompagnement sera personnalisé. Dans chaque université, il existe un référent sport de haut niveau, avec lequel on peut négocier les aménagements selon les besoins précis du sportif.

FFHG : Qu’avez-vous à dire aux parents pour qu’ils se sentent rassurer sur la réussite scolaire des joueuses du Pôle ?

A.V. : Nous sommes sur un double projet : performer au niveau sportif et scolaire. Dans ce cadre particulier, les joueuses sont justement davantage suivies qu’un élève lambda, et les sportives de haut niveau ont de bons résultats scolaires généralement. Elles bénéficient d’une structuration qui leur permet de mener les deux fronts de la meilleure façon. L’entourage est favorable et de proximité pour réagir très vite s’il y a un problème.

FFHG : Quel rôle joue la fédération dans l’insertion professionnelle des joueuses lorsqu’elles ne sont plus inscrites au Pôle ?

A.V.. : Lorsque les études sont terminées, il y a un accompagnement pour trouver un emploi, notamment la mise en place de convention d’insertion professionnelle qui permet de financer l’employeur pendant que le sportif est en stage ou en compétition afin d’anticiper des jours d’absences. Puis, lorsqu’une joueuse veut arrêter sa carrière sportive, elle a le droit d’avoir un accompagnement particulier pour sa reconversion et peut avoir accès à des formations financées par l’État. Exemple concret : nous avons récemment obtenu le financement du DE JEPS perfectionnement sportif SHN par l’organisme Uniformation pour des joueuses de l’Équipe de France, évoluant soit à l’étranger comme Marion Allemoz ou Lore Baudrit, ou en France comme Athéna Locatelli et Morgane Rihet.