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La Ligne Bleue N°29

08 Avr 2016 14:00   /   NEWSLETTER

 

Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois d’Avril 2016.


Édito de Luc Tardif. « Il y avait de quoi se réjouir… »

Il y avait de quoi se réjouir,

Nous savions que l’année allait être exceptionnelle, qu’elle avait bien commencée. Nous savions que les fins de championnats seraient intenses et émotives, que maintiens et accessions seraient hyper disputés à tous les échelons. Nous savions que le 30ème anniversaire de la Coupe Magnus offrirait des surprises et des séries de haut niveau.

Et nous avions de quoi nous réjouir avec une médaille d’argent au Mondial féminin ouvrant une fenêtre vers les JO, avec un duel final torride entre Sud-Est (Nice) et Sud-Ouest (Anglet) en D1, avec un Carré Final D3 à Montpellier, avec la perspective de 4 rencontres internationales à Amiens, Grenoble, Mégève et Paris mi-avril, avec les 10 ans de notre Fédération, avec la mise en vente des billets pour le Mondial 2017…

Mais nous ne pouvions anticiper si cruelle tragédie. Un bonheur de famille brisé par la fatalité. Violette, fille de mon ami Alain Mazza (ancien joueur international et ancien Président de Chamonix) épouse de Pierre Pousse fidèle adjoint des Bleus est décédée le 3 avril des suites d’un terrible accident de la route.

Puisse Pierre trouver réconfort et courage et faire face, en guerrier qu’il est, aux exigences d’un futur qu’il faudra affronter.
Puisse notre famille accompagner tous les proches de Violette dans cette épreuve.

Fille et femme de hockeyeur, Violette sera présente dans toutes nos pensées et de toutes nos manifestations. Nous ne manquerons pas de lui rendre hommage.

Il y avait de quoi se réjouir…

Luc Tardif
Président de la FFHG

(c) Photos : X. Lainé


EDF. Antoine Lefebvre, le kiné au grand coeur

Portrait

Ancien hockeyeur, Antoine Lefebvre vit sa passion au quotidien. Il est désormais l’un des six kinésithérapeutes à soigner les joueurs de l’Équipe de France. Loin du strass et des paillettes, itinéraire d’une figure atypique du hockey français. 

Il est celui que l’on ne voit pas. Pourtant, l’homme de l’ombre est partout. À 40 ans, Antoine Lefebvre s’apprête à retrouver l’Équipe de France. S’il ne compte plus le temps passé derrière le banc des patinoires, en revanche il se remémore ses débuts aux côtés des sélections tricolores en 2004 : « J’ai rencontré Christine Duchamp, capitaine de la sélection à l’époque, qui me dit chercher un kinésithérapeute pour la sélection féminine. J’ai accepté. » C’est le début d’une aventure singulière dans l’intimité du vestiaire. Un milieu fait de respect et de valeurs : « depuis que j’exerce, je ne vois que des personnes avec un coeur énorme qui se battent pour nos couleurs, admet-il. Le hockey n’est pas un sport où l’on peut tricher, se cacher, et le kinésithérapeute est forcément sensible à cette abnégation. »

Si le natif d’Angers a toujours souhaité faire du hockey son métier, ce n’est pas en tant que kinésithérapeute qu’il s’était imaginé. C’est à 6 ans qu’Antoine Lefebvre découvre le hockey, alors que la patinoire du Haras ouvre ses portes (1982). Il déménage à Paris pour des raisons familiales et poursuit sa pratique du hockey. « J’habitais en face du Palais Omnisports Paris-Bercy et j’ai connu les belles soirées des Français Volants, confie-t-il, un brin nostalgique. C’est à ce moment-là que le hockey est devenu pour moi une idée fixe.» Les étoiles plein les yeux, il décide de rejoindre la section sport-étude de Gap à 13 ans, loin de sa famille.

Da Costa sur la table de massageAntoine Lefebvre troque finalement ses patins pour les bandages. « Depuis ma rencontre avec Patrick Lévy (NDLR : ancien kiné des Bleus), je voulais vraiment approcher l’Équipe de France. » Après avoir mené à bien des études de kinésithérapie à Paris, il s’installe à Gap et ouvre son cabinet avec sa compagne, jamais trop loin du hockey.

L’odeur du vestiaire, l’adrénaline du match, autant de sensations que retrouve le kiné dès 2003. Il renoue avec son sport de prédilection en rejoignant l’organisation des Rapaces de Gap à la demande de Laurent Perotton, entraîneur de l’équipe fanion.

Fidèle aux Rapaces, il remporte la Ligue Magnus en 2015 au terme d’une finale haletante face au GamYo d’Épinal. « La Coupe Magnus je ne la voyais que dans les magazines, ça me paraissait tellement loin… Soulever ce trophée dans les rues de Gap, devant nos supporters c’était pour moi incroyable. »Antoine Lefebvre en train de brandir la Coupe Magnus

Antoine Lefebvre au sein du staff des Bleus au Mondial 2015Ce sentiment de bonheur à l’état pur, il l’avait vécu en 2008 à l’annonce de son intégration en équipe nationale sénior. Passé par l’Équipe de France espoir il intègre le staff de Dave Henderson et Pierre Pousse dans le cadre de la préparation au Mondial de Québec. Une vie au rythme des rassemblements nationaux, qu’il partage avec les cinq autres kinésithérapeutes de la sélection française. « Aujourd’hui j’ai la chance de vivre des mondiaux, des finales, des émotions incroyables ! Sans la kinésithérapie, je ne serais sûrement pas dans le hockey », explique-t-il, avec lucidité.

Un privilège qu’il savoure à chaque instant, conscient de sa chance unique de vivre son rêve. D’ailleurs les anecdotes ne manquent pas. « Lors du Mondial de Prague (2015) j’arrive quelque peu endormi au self de l’hôtel pour le petit déjeuner. En levant la tête, je me suis rendu compte qu’à côté de moi c’était Sydney Crosby. Forcément c’est marquant. »

Pourtant sa vie en bleu blanc rouge n’est pas un tout. En plus d’être père de famille, cet hyperactif donne des formations en kinésithérapie du sport à travers la France, tout en conservant son cabinet à Gap. Son quotidien chargé, il le partage entre ses patients, ses élèves et sa famille. « C’est mon équilibre ! Je parcours la France et c’est un vrai bol d’air. Je n’ai pas l’impression de travailler. » Une vie rythmée qui ne serait pas possible sans la bienveillance de sa compagne, Émilie : « Rien de tout cela ne serait possible sans elle. Émilie gère un nombre considérable de choses au quotidien, ce qui me permet de répondre à toutes mes obligations. »En bord de glace avec Laurent Gras

En 2012, Antoine Lefebvre a eu la possibilité d’évoluer dans un autre milieu, toujours aussi givré. Il est appelé en urgence pour soigner l’Équipe de France bobsleigh lors d’une épreuve de la Coupe du Monde à Calgary : « J’en ai profité pour emmener l’équipe voir un match Calgary-Vancouver », confesse le kiné accro au hockey.

Avec le coq ou le rapace sur la poitrine, Antoine Lefebvre vit sa passion comme un joueur : avec joies et sacrifices.

(c) Photos : X.Lainé, Camara et S.Heude / FFHG


LM. Rencontre avec Tristan Alric, créateur de la Coupe Magnus

Tristan Alric et la Coupe Magnus lors de sa présentation à la TV

Le 26 mars 2016, la Coupe Magnus était remise au Capitaine des Dragons de Rouen. Ce geste ultime d’une saison de hockey français était le 30ème du genre ! En effet, c’est en 1986 que ce trophée fut remis pour la première fois. Tristan Alric, alors spécialiste du hockey au journal L’Équipe eut l’idée de créer et de proposer aux dix clubs de financer une coupe spectaculaire qui sera remise chaque fin de saison au vainqueur du championnat. Faisons connaissance avec cette histoire via son créateur.

Ligne Bleue : Comment peut-on vous présenter ?

Tristan Alric : Je suis natif de Montpellier où j’ai débuté la pratique du hockey en tant que joueur puis arbitre. J’écris pour ce sport depuis 1978. J’ai été journaliste professionnel à l’Equipe pendant vingt ans, auteur des principaux ouvrages parus sur le hockey en France, créateur aussi de l’ancien magazine France Hockey et des trophées individuels des meilleurs joueurs de la Ligue Magnus. Aujourd’hui je suis archiviste-documentaliste au sein de la Fédération. Par ailleurs, je suis en train d’écrire l’histoire complète de tous les clubs français et je collabore au Temple de la Renommée que je présente lors de toutes les assemblées générales.

LB : L’idée de la Coupe Magnus, c’est vous !

LettreCoupeMagnusT.A. : Sans fausse modestie, j’étais là seulement au bon moment. Fin des années 80, en tant que journaliste, j’ai pu constater le besoin de vulgariser et rendre plus populaire notre sport. J’ai d’abord proposé de remettre en fin de saison des trophées individuels (meilleur compteur, meilleur joueur français, meilleur espoir, meilleur arbitre, meilleur gardien de buts et meilleur entraineur). Dans un second temps à l’instar de la Coupe Stanley en Amérique de Nord, j’ai proposé de personnifier le titre de champion de France avec une coupe qui serait remise en jeu chaque saison. La symbolique et les efforts pour la conquérir m’ont conduit à imaginer un trophée unique et remarquable. L’idée était de de créer un objet fort qui soit « un levier » pour rendre l’enjeu plus fort et pour fidéliser le grand public au suivi des compétions. Cette innovation a nécessité de convaincre les dirigeants des clubs et ceux de l’ancienne Fédération. Je remercie Henri Lafit, le président du CNHG à l’époque pour avoir signé la lettre « d’intronisation » (cf visuel). Le nom de baptême de la coupe rend hommage au français Louis Magnus qui fut le premier Président de la Fédération Internationale de Hockey sur Glace (1908).

LB : Le format, parlons-en et quelles sont les informations reportées sur la coupe ?

T.A. : La coupe est volontairement spectaculaire puisqu’elle mesure 1 mètre de haut et pèse 8 kg avec des anneaux argentés gravés (109 lauréats des trophées individuels et 94 équipes titrées depuis 1904 y sont inscrits). Le socle est surmonté d’un vase surdimensionné qui donne un aspect original et magistral. Dave Henderson avec la Coupe Magnus

LB : Trente ans de vécu, pouvez-vous isoler trois dates marquantes ?

T.A. : l’année 1986, car ce fut la première ! Avec la remise de la coupe au Capitaine de St Gervais, André Peloffy. Ensuite, 1988 car lors d’un match télévisé entre les Français Volants et Saint-Gervais, le samedi après-midi sur Antenne 2 (aujourd’hui France 2) Français Volants – St Gervais, il y a eu une présentation de la Coupe Magnus en direct en présence du célèbre journaliste Pierre Salviac. Enfin, l’année 2004, car le championnat de France élite est devenu, la Ligue Magnus. Je suis très fier de cette consécration.

LB : Trente ans et autant de péripéties et d’anecdotes ?

T.A. : La Coupe a physiquement beaucoup voyagée car elle ne reste qu’un ou deux mois dans le club champion. Elle est ensuite précieusement stockée tout l’hiver ! Les séjours dans les clubs gagnants permettent des défilés en ville avec les fans, des représentations à la mairie ou chez les partenaires. La coupe est marquée de traces ! Elle a occasionné des sueurs et des larmes mais aussi des breuvages en tout genre qui ont imprégné sa matière même ce qui oblige la fédération à des soins d’entretien réguliers. Une photo représente une belle anecdote, celle de Dave Henderson, alors coach des Gothiques vainqueurs, qui montre la coupe passablement entamée par les tours d’honneurs !

LB : Comment voyez-vous son avenir ? 

T.A. : Le hockey a trouvé avec le symbole fort de la Coupe Magnus une façon pérenne de faire parler de son sport. La dénomination du championnat de France élite est aujourd’hui une marque qui fait vibrer les foules avec une Ligue éponyme. Ce trophée visuellement très spectaculaire et chargé d’histoire entre incontestablement dans la catégorie des grands du sport français.

Cliquez ici pour retrouver notre série d’articles célébrant les 30 ans de la Coupe Magnus.

(c) Photos : Olivier Billard


Développement. Concevoir ensemble une patinoire nouvelle génération

Patinoire

Pour attirer l’attention des pouvoirs publics et ou les investisseurs, la FFHG a développé un concept novateur. Présentation : la patinoire d’animation territoriale dispose d’une piste sportive réglementaire, en vraie glace, 200 places assises et de l’ensemble des locaux indispensables à l’accueil de tous les publics sans exception. Dans des conditions d’hygiène et de sécurité optimales, la patinoire sera un outil majeur d’accompagnement et de promotion du développement du sport au sein d’une collectivité. Un équipement durable.

Un coût d’investissement entre 5,5 M€ à 6M€ HT : Le choix a été fait de proposer une conception bioclimatique, pérenne, solide afin de disposer d’un coût global maitrisé. Des aménagements en salles de réunion, une sécurité adaptée à l’accueil de différents publics. L’ensemble des installations règlementaires relatives à la sécurité est intégré et aménagé afin de protéger tous les publics accueillis facilitant les différentes pratiques. 

Pourquoi une patinoire dans ma commune ?

La patinoire c’est autant un lieu d’échange, de développement personnel et de partage. La patinoire est un véritable outil d’animation de la vie locale et d’éducation de la jeunesse. La diversité des publics et des pratiques fait de la patinoire un équipement sportif et ludique unique. Aujourd’hui, de nouveaux concepts, aux principes innovants, offrent la possibilité d’associer ces caractéristiques à un équipement durable, à coûts maîtrisés. Notre expertise permet d’offrir aux collectivités territoriales un accompagnement personnalisé nécessaire à la définition des priorités de pratique. La patinoire d’animation territoriale que nous souhaitons implanter largement est un équipement structurant pour une commune ou agglomération.

Une patinoire pour quel public ?

Une patinoire moderne pensée par tous les acteurs de la glace, pour tous ses utilisateurs. Cette patinoire est un équipement qui s’adresse à tous types d’usagers, sans exclusivité et propose une large variété d’activités. Filles, garçons, jeunes, adultes, loisirs, compétitions, séniors, personnes à mobilité réduite, pratiques individuelles ou en groupe. La patinoire est un équipement qui touche un large éventail de publics. “Partage, mixité, sécurité” sont les maitres mots de la patinoire d’animation territoriale.

Plus précisément, comment la patinoire s’ouvre à tous les publics ?

La patinoire offre une formidable diversité de sports pratiqués au cœur d’un même territoire. C’est un équipement vivant, sportif et ludique appuyé sur les activités sportives associatives : Entraînements et compétitions de hockey sur glace ; Sports de glace. Accessible à tout âge et pour tous les niveaux de pratique, les offres des clubs affiliés aux Fédérations sportives délégataires consolident la relation entre la population et l’équipement.

Les patinoires sont souvent accompagnées d’idées préconçues. La Commission Equipement FFHG*, par son expertise, apporte des réponses précises et actualisées (via le vécu du parc actuel, l’évolution des matériaux de construction et des techniques de gestion).


La maintenance de la patinoire d’animation territoriale est plus compliquée que celle d’un autre équipement sportif. 
FAUX. La différence avec un autre bâtiment sportif réside principalement dans la production de glace et la déshumidification de l’air ambiant. La généralisation de la Gestion Technique du Bâtiment permet désormais de piloter l’ensemble des fonctions de l’ouvrage depuis un ordinateur.

Patinoire2

Une patinoire, c’est très cher à entretenir.
FAUX. Si la majorité des patinoires françaises conçues dans les années 70-80 se sont révélées une charge importante pour les collectivités, ce n’est plus le cas pour les patinoires de nouvelle génération, comme la patinoire d’animation territoriale que nous vous proposons. En effet, l’évolution des matériaux, des techniques de déshumidification de l’air et surtout la modernisation de la production de froid améliorent sensiblement la tenue de l’ouvrage dans le temps.

Le fonctionnement d’une patinoire d’animation territoriale coûte moins cher qu’une piscine.
VRAI En raison des contraintes techniques et réglementaires (qualité de l’eau, température ambiante, renouvellement de l’air, renouvellement de l’eau, taux d’encadrement par usager, etc…), une piscine publique est plus complexe à mettre en œuvre et à maîtriser qu’une patinoire de nouvelle génération. Dès lors, les coûts engendrés par l’exploitation des équipements sont notablement différents, au bénéfice de ce modèle de patinoire. Rapporté au m2 de surface de pratique, le coût d’exploitation de la patinoire d’animation territoriale est de 2 à 5 fois inférieur à celui d’une piscine.


Philippe Lacarrière, Président de la Commission Equipements de la FFHG résume les enjeux et le rôle de son groupe de travail1

Le développement de notre sport passe par le développement du nombre de pratiquants. « Implanter des patinoires, là où il n’y en a pas ou peu » est un des défis de notre Fédération. Faute de financement, la FFHG est initiateur/incitateur, les seuls décideurs restent les collectivités. Nos arguments visent donc à convaincre les élus des intérêts socio-économiques d’un tel investissement. Nous ne manquons pas d’arguments. A nous de les faire connaître.

« Cibler les équipements pour mieux agir »

PatinoirePlanLe ciblage des territoires, c’est favoriser l’accessibilité aux pratiques par une logique d’aménagement adapté. Les projets entrant dans ce cadre seront considérés comme structurants et pourront bénéficier plus facilement d’un soutien préférentiel des partenaires institutionnels et privés. La FFHG s’inscrit comme un facilitateur en soutenant et accompagnant les projets. Le concept de patinoire d’animation territoriale intègre un accompagnement personnalisé, en amont de la réalisation. Des données d’exploitation, des chiffres comparatifs, des propositions de plannings et autres outils à l’appui, donneront les moyens mesurables d’adapter l’équipement à la politique sportive de la collectivité, à ses besoins et à ses priorités. Pour sécuriser les outils d’exploitation, informer et guider les exploitants dans le cadre d’une aide à la décision, la FFHG se rapproche régulièrement des éléments techniques ou financiers existants ou innovants.

Un concept innovant, évolutif et responsable

En fonction des besoins et des caractéristiques de la région concernée, la modularité de l’équipement permet d’envisager toute sorte d’extension. La patinoire d’animation territoriale optimise l’exploitation et la gestion du personnel : compacité et fonctionnalité des locaux, ergonomie des espaces, circulations adaptées, mutualisation des postes et partage de compétences en sont le fondement.

La mise en place d’innovations responsables

La suppression de certains fluides appauvrissant la couche d’ozone2 a fait naître des technologies innovantes, dans les patinoires de nouvelle génération, leur permettant désormais d’utiliser des fluides écologiques et 100 % naturels. Les références et l’expérience acquise permettent aujourd’hui de concevoir des patinoires respectueuses de leur environnement : insertion de l’ouvrage dans les systèmes et cadres urbains, accroissement du confort thermique et phonique des espaces, diminution des consommations et récupération d’énergie… D’autres pistes d’économie au niveau de la conception, comme l’utilisation d’énergies renouvelables, dont le photovoltaïque (plus de 3000 m2 d’espace disponible), pourront également être étudiées toujours dans le sens du confort et de la qualité sanitaire des espaces (hygrométrie, température, lumière naturelle).

1La commission est composée de 5 membres : Philippe Lacarrière, Gérald Guennelon (DTN), Stéphane Bansac, Guy Durand, Architectes et Luc Mainfray. Elle accompagne les projets de création et de rénovation et gère les aspects réglementaires, de conformité et d’homologation. La Commission est accompagnée par un permanent de la FFHG en la personne de Kevin Gallier. Pour tout projet de construction ou de rénovation de patinoire : [email protected] / 01 41 33 03 57.

2Le protocole de Montréal adopté en 1985 impose depuis 2009 la suppression notamment des Chlorofluorocarbures (CFC) et Hydrochlorofluorocarbure (HCFC), fluides très largement utilisés dans les patinoires datant des années 1970 ou 1980. 


FFHG. Bénévoles : Tous des Héros !

Mainville

Bénévole au AHCA, Philippe Maville participe activement à la vie de son club en tant que Responsable d’Équipe. Il nous explique son attachement au hockey, sport découvert grâce à son fils et son envie de participer à de grands événements.

Bonjour Philippe, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Philippe Maville, je suis bénévole auprès du AHCA. Il y a 4 ans, mon fils découvrait le hockey. Nous l’avons accompagné dans ses premiers coups de patins, et avons fait par la même occasion nos premiers pas dans ce sport ! Tout s’est accéléré lorsque l’AHCA m’a sollicité pour une refonte de leur site internet, profitant de mes 10 ans d’expérience professionnelle en communication des entreprises. Aujourd’hui, mon fils Matysse est défenseur en U13 A et moi, je suis responsable d’équipe.

Qu’est-ce qui vous motive à donner de votre temps au club ?

D’abord il me parait important d’accompagner les enfants dans leur démarche sportive. Ensuite, j’ai apprécié la structure du club, et l’état d’esprit du hockey : cette grande famille où tous les gens se connaissent et partagent un moment convivial. Parce qu’un match de hockey, même professionnel, c’est festif et convivial ! J’apprécie l’accessibilité et la disponibilité des joueurs d’Angers, régulièrement présents auprès des jeunes pour leur donner des conseils. Ils sont au contact de leur public et sont de véritables modèles, des parrains pour ces jeunes qui peuvent se projeter positivement, humainement et sportivement. Sans parler du jeu ! Le hockey est un sport passionnant et dynamique. Aujourd’hui, je suis « piqué » !

Quand on vous parle du Mondial 2017, vous pensez à quoi ?

Notre sport vit notamment grâce au bénévolat, au niveau de l’équipe, comme la place que j’occupe, mais aussi à tous les autres niveaux. Il y a différentes fonctions au sein des clubs qui nécessitent que des bénévoles s’y consacrent, comme la partie administrative, l’arbitrage, l’accueil des jeunes lors des tournois, les gâteaux ou la logistique des sacs de hockey. En France, le bénévolat est un élément vraiment important du sport : il n’y a pas de petites fonctions et chaque personne peut aider à faire avancer les projets de son club d’abord, mais aussi ceux du hockey français.
Naturellement, participer au Mondial 2017, c’est très important. Ce n’est pas tous les jours qu’il y a un tel évènement en France ! Le développement significatif des infrastructures comme le projet de Cergy, qui est un projet magnifique, ou la patinoire d’Angers va permettre en parallèle de continuer à développer le sport, à toucher de plus en plus de personnes pour venir garnir les rangs des jeunes hockeyeurs. J’encourage les gens à se porter volontaire, à participer à ce genre de grand évènement sportif, comme à participer à la vie quotidienne de leur club. On a besoin de tout le monde pour ce bel évènement !

En conclusion, quel est votre héros ?

Je vais faire un clin d’oeil à cinq personnes que je connais bien, qui ne sont pas forcément des stars, mais qui ont vraiment été importants pour mon fils. Des héros à leurs façons !
Juho Jokinen et Robin Gaborit d’abord, tous les deux joueurs au club d’Angers, ont vraiment été de bon conseil et j’ai apprécié leur disponibilité et proximité auprès des jeunes et de mon fils plus particulièrement. Il y a également Grégory Girardot, François Ferrari et Alexis Lévèque (Staff entraînement AHCA) qui ont vraiment comptés pour moi.
Dans le sport comme dans la vie, il y a des phases hautes et des phases basses. Dans les phases hautes, c’est super, mais dans les moments difficiles, c’est aussi important d’avoir des personnes qui sont près de nous, qui nous encourage à continuer, qui nous donne de la force et qui nous communique des ondes positives. Toutes ces personnes-là font partie de mes héros. Ils ont été disponibles pour l’équipe que j’encadre, et pour mon fils. Ces héros-là transmettent de belles valeurs à nos enfants…

Pour postuler au recrutement des volontaires pour le mondial 2017, retrouvez toutes les informations en cliquant ici


FFHG. Partenariat avec Fosburit, deux superbes projets à soutenir !

La FFHG a signé une convention de partenariat avec FOSBURIT, plateforme leader dans l’univers du financement participatif sportif. La première campagne à avoir été lancée depuis la signature de ce partenariat est le tournoi de Dunkerque, qui récolte des fonds pour un organiser un tournoi en hommage à Hugo. Dans un deuxième temps, l’équipe de France féminine a également lancé un appel aux dons afin de préparer au mieux son prochain objectif : la qualification aux Jeux olympiques de Pyeongchang 2018 !

Cliquez sur les liens suivants pour soutenir ces beaux projets :

EDF. Le programme de la préparation au Mondial 2016

Dans le cadre de leur préparation au Mondial Elite 2016, les Bleus disputeront quatre rencontres en France. Les 15 et 17 avril, à Amiens puis Paris, les coéquipiers de Laurent Meunier affronteront le Danemark, 15ème nation au ranking mondial IIHF. Les 22 et 24 avril, à Megève puis Grenoble, les Français défieront la Slovaquie (8ème), un adversaire qu’ils retrouveront pour leur deuxième match du Championnat du Monde.

Cliquez ici pour accéder aux billetteries de ces quatre matches.

Côté retransmissions télévisuelles, la rencontre France-Danemark du 17 avril à l’AccorHotels Arena sera diffusée en direct dès 15h sur L’Équipe.fr puis en différé à 17h sur L’Équipe 21. Le match France-Slovaquie du 24 avril à Pôle Sud sera retransmis en direct sur L’Équipe 21 (15h).

 

EDF Fem. Une médaille d’argent historique !

Le 31 mars dernier, un an après avoir remporté la médaille de bronze à Rouen, les Bleues ont accroché un autre métal à leur cou. Avec 12 points et 4 victoires au compteur, l’équipe de France féminine a terminé 2ème au Mondial D1A à Aalborg, une performance historique pour le hockey féminin français. Devancée uniquement au goal-average particulier par l’Allemagne – sacrée Championne et promue au niveau élite – la France a devancé l’Autriche d’une unité. Sur le plan individuel, la capitaine des Bleues, Marion Allemoz, a fini 2ème du classement des meilleurs marqueurs avec 9 points dont 5 buts à son actif. Caroline Baldin a été élue meilleure gardienne de la compétition. Léa Parment a de son côté héritée du titre de meilleure joueuse des Bleues.

FFHG. Un Match des Légendes avant France-Danemark le 17 avril

Le Dimanche 17 avril, l’équipe de France affronte le Danemark à l’AccorHotels Arena de Paris. Avant le coup d’envoi du match, prévu à 15h, de nombreuses animations sont prévues, dont un Match des Légendes opposant les anciens internationaux français et allemands dès 12h35. Laurent Bellet, journaliste à France Télévisions, sera présent pour commenter cette affiche de gala.

Voici la composition de l’équipe française :

Gardiens : Eddy FERHI, Fabrice LHENRY

Défenseurs : Baptiste AMAR, Vincent BACHET, Jean-François BONNARD, Karl DEWOLF, Gérald GUENNELON, Nicolas POUSSET

Attaquants : Philippe BOZON, Arnaud BRIAND, Laurent GRAS, Antoine LUSSIER, Anthony MORTAS, Franck PAJONKOWSKI, Antoine RICHER, François ROZENTHAL, Maurice ROZENTHAL

Entraîneur : Patrick FRANCHETERRE

Billets disponibles sur http://billetterie.hockeyfrance.com

EDF U18. Les Bleuets sur les traces de leurs aînés

Du 9 au 15 avril 2016, l’équipe de France U18 disputera son Mondial Division 1 Groupe A à Minsk, en Biélorussie. Un lieu chargé en bons et récents souvenirs pour le hockey français. C’est en effet à la Chizhovka Arena que les Bleus avaient réalisé un superbe Mondial 2014, battant lors du 1er Tour le Canada, la Slovaquie et la Norvège. Des performances qui avaient permis à la France d’atteindre les quarts de finale pour la première fois depuis 1995. Damien Fleury, qui faisait partie de l’aventure ils y a deux ans, est venu partager son expérience avec les jeunes Tricolores. L’attaquant français est monté sur la glace au plus grand plaisir des joueurs de Romain Guibet. Ces derniers, médaillés en bronze l’an passé, espère faire bonne figure lors de la compétition, que vous pourrez suivre en direct sur le site de l’IIHF.

INF. Le séminaire national des entraîneurs à Gap

Le Séminaire national annuel des entraîneurs 2016 se déroulera du vendredi 27 mai au dimanche 29 mai 2016 à Gap avec les participations de Nolwenn Rousselle, entraîneur de l’équipe de France U18 Féminine, et Romain Guibet, entraîneur de l’équipe de France U18. Cette formation est organisée par l’Institut National de Formation de la Fédération Française de Hockey sur Glace.

Les informations détaillées sur l’offre de formation, le programme et le bulletin d’inscription sont accessibles en cliquant ici.

Développement. Les projets des futures patinoires à Angers et Dunkerque prennent forme

À la mi-mars, les premières images des projets de nouvelles patinoires à Dunkerque et Angers ont été dévoilées par le cabinet d’architectes lyonnais Chabanne et Partenaires. À l’image du futur Centre National de Cergy-Pontoise, l’Aren’Ice, ces beaux projets intègrent deux pistes. Pour Angers, il y aura deux pistes réglementaires, dont la principale sera dotée d’une capacité de 3 500 places. Pour Dunkerque il y aura une piste réglementaire et une piste de dimensions inférieures mais possédant les équipements nécessaires à l’initiation et à la pratique du hockey sur glace pour les jeunes licenciés. Ce concept est porté par la FFHG afin d’améliorer la gestion des heures de glace et ainsi faire face à l’encombrement de certaines patinoires.

Cliquez ici pour découvrir les projets des futures patinoires d’Angers et Dunkerque


Agenda

CHAMPIONNATS NATIONAUX

Barrage Division 1 / Division 2

– Samedi 9 avril, Match 1 : Clermont-Ferrand – Courbevoie
– Samedi 16 avril, Match 2 : Courbevoie – Clermont-Ferrand
– Dimanche 17 avril, Match 3 : Courbevoie – Clermont-Ferrand

Barrages Division 2 / Division 3

– Samedi 9 avril, Match Aller : Montpellier – Strasbourg 2
– Samedi 16 avril, Match Retour : Strasbourg 2 – Montpellier


EQUIPE DE FRANCE U18 – MONDIAL DIVISION 1 GROUPE A

Du 9 au 15 avril : Equipe de France U18, Mondial Division 1 Groupe A à Minsk, en Biélorussie (heures locales)

  • Samedi 9 avril 2016 : France – Autriche (12h00)
  • Dimanche 10 avril 2016 : Kazakhstan – France (15h30)
  • Mardi 12 avril 2016 : Biélorussie – France (19h00)
  • Mercredi 13 avril 2016 : France – Allemagne (15h30)
  • Vendredi 15 avril 2016 : France – Norvège (12h00)

EQUIPE DE FRANCE – PRÉPARATION AU MONDIAL ELITE

Du 8 au 30 avril

Au programme de l’équipe de France – Préparation au Mondial Elite 2016 (Matches à l’étranger) :

  • Vendredi 8 avril 2016 : Biélorussie – France à Grodno (BLR)
  • Samedi 9 avril 2016 : Biélorussie – France à Grodno (BLR)
  • Vendredi 29 avril 2016 : Norvège – France à Oslo (NOR)
  • Samedi 30 avril 2016 : Norvège – France à Oslo (NOR)

Au programme de l’équipe de France – Préparation au Mondial Elite 2016 (Matches à domicile) :

  • Vendredi 15 avril 2016 : France – Danemark à Amiens (20h00)
  • Dimanche 17 avril 2016 : France – Danemark à l’AccorHotels Arena (15h00, à suivre en direct sur L’Équipe.fr puis en différé à 17h sur L’Équipe 21)
  • Vendredi 22 avril 2016 : France – Slovaquie à Megève (20h00)
  • Dimanche 24 avril 2016 : France – Slovaquie à Grenoble (15h00, à suivre en direct sur L’Équipe 21)

EQUIPE DE FRANCE – MONDIAL ELITE

Du 6 au 22 mai : Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2016 de l’IIHF en Russie

Au programme de l’équipe de France – Phase de Poules à St Petersbourg (heures locales) :

  • Samedi 7 mai 2016 : France – Allemagne (16h15)
  • Dimanche 8 mai 2016 : France – Slovaquie (20h15)
  • Mardi 10 mai 2016 : Hongrie – France (20h15)
  • Jeudi 12 mai 2016 : Etats-Unis – France (16h15)
  • Samedi 14 mai 2016 : France – Finlande (12h15)
  • Lundi 16 mai 2016 : Canada – France (16h15)
  • Mardi 17 mai 2016 : Biélorussie – France (16h15)

FFHG

18 et 19 juin : Assemblée Générale des clubs au CNOSF (Paris)


5

Comme le nombre de buts inscrits par Marion Allemoz, la capitaine des Bleues, lors du Mondial D1A 2016 à Aalborg, au Danemark. La #9 tricolore a ainsi terminé la compétition à la 2ème place du classement des meilleurs buteurs, ainsi qu’à celui des meilleurs marqueurs, avec 9 points à son actif. Ses performances individuelles ont contribué à la médaille d’argent décrochée par l’équipe de France, meilleure performance du hockey féminin français.

9

9 euros, c’est le prix d’appel des billets pour France-Danemark le 17 avril à l’AccorHotels Arena. Venez encourager les Bleus : http://billetterie.hockeyfrance.com.

44

L’an prochain, la Ligue Magnus passe de 14 à 12 clubs et change de formule. La saison régulière se déroulera ainsi en double aller-retour. Les équipes joueront donc 44 matches de phase régulière au lieu de 26 actuellement.

155

Avant l’édition de 2016 organisée à Moscou et Saint-Pétersbourg, l’équipe de France a disputé au total 155 matches dans le cadre des Championnats du Monde Élite (ancien groupe A). Les hockeyeurs tricolores ont remporté 41 matches, fait match nul à 4 reprises et perdu 110 rencontres.

273

Le 24 mars dernier, Antoine Roussel a participé à son 273ème match de saison régulière de NHL à l’occasion de la rencontre opposant les Dallas Stars aux Arizona Coyotes. L’attaquant natif de Roubaix établit ainsi un nouveau record en la matière pour un joueur français, dépassant le score atteint par Cristobal Huet (272).